Le dictionnaire du leadership libérateur,
une philosophie et une pratique
 

Préambule

Le dictionnaire du leadership libérateur
& et de la vraie vie en entreprise

Jean-Marie LUCAS 20 01 2016 00jacques-danchald coach

Jacques d’Anchald

avec la complicité de

Jean-Marie Lucas

Des clefs pour ceux qui démarrent dans le management
Une cure de jouvence pour les vieux routards du management

Et tous ceux qui s’intéressent au leadership libérateur.

 

 

Amoureux ?

Ce dictionnaire s’est appelé jusqu’à la rentrée 2017 le « dictionnaire amoureux du management« . Nous venons de le rebaptiser « dictionnaire du leadership« , ce qui correspond davantage à notre action depuis quelques années. Pourquoi amoureux ? Parce que ce dictionnaire est le fruit d’une pratique passionnée – et souvent erronée ! – du management et de la communication centrée sur la personne, le résultat de ce que j’ai découvert, acquis, appris, et expérimenté tout au long de 46 années de mouvement, des années riches de rencontres et d’expériences professionnelles et humaines diverses et souvent exceptionnelles.

Jusqu’à franchir un cap en découvrant au printemps 2019 la notion de leadership de l’amour, … tellement évident !

Ce dictionnaire du leadership est aussi le vôtre.

Il se nourrit ainsi chaque jour un peu plus de nos échanges et de vos contributions. Je donne donc la parole à tous ceux que j’ai rencontrés et accompagnés, lors de nos séminaires et au sein des entreprises dans lesquelles je suis intervenu, à tous ceux qui consultent ce site et ouvrent ce dictionnaire, à tous ceux que j’accompagne aujourd’hui et que je vais accompagner demain.

Je vous donne la parole et vous invite à enrichir ce dictionnaire de vos propositions et de vos envies tant il est vrai que seule avance une équipe qui échange et partage

Déclic !

Nos riches séminaires d’entraînement à la communication me confortent depuis déjà 8 ans dans l’idée qu’un fossé abyssal sépare le management et le coaching centrés sur la personne du management centré sur le problème.

J’ai trop fait le constat que nous avons été conditionnés et structurés par l’École, nos études, notre éducation et par les différentes formations délivrées par l’entreprise et qui n’ont eu de cesse de nous focaliser quasi exclusivement sur ce qui est perfectible, ce qui est mauvais…sur les problèmes.

On n’a pas lésiné sur les formations à la résolution des problèmes. Identifier en priorité le problème, le retourner dans tous les sens, l’analyser, le décortiquer et en trouver la solution !

Notons au passage que notre école républicaine, à l’inverse de celle de nos voisins d’Outre-Manche, a une lourde tendance à se focaliser dès les premiers pas de l’enfant, sur ses « défauts », ses failles et sur les problèmes qu’il vit et fait vivre à son entourage au lieu de construire sur ce qui est bon en lui, sur ses atouts, ses envies voire ses passions, comme le fait le potier qui façonne son œuvre au fil des tours à partir d’une boule de terre riche et malléable, bien qu’imparfaite aux origines.

Temps passé et sans doute souvent perdu, contorsions mentales, approches cérébrales ou intellectuelles … Quel investissement considérable pour des résultats rarement probants.

Certains n’ont ils pas fait de la culture du problème un business de sa prétendue résolution ?

Les problèmes des autres !

As-tu remarqué ce qui se passe lorsque quelqu’un évoque son ou ses problèmes ? Tu te sens souvent poussé à lui proposer, voire lui imposer La solution.
Mais te l’a t’il seulement demandé ?

Nous sommes finalement plus ou moins conditionnés à penser pour l’autre. Consciemment ou non, nous nous estimons plus clairvoyants que lui. Cœurs de sauveurs, nous volons alors systématiquement à son secours.
Fausse ou sincère compassion ? Impudeur ?

Lorsque quelqu’un veut aider l’autre à résoudre un de ses problèmes, on assiste alors à un interminable et pénible interrogatoire souvent difficile à vivre sans que personne ne veuille se l’avouer. Le questionneur interroge. Il essaye de comprendre de quoi il s’agit…
Il Veut trouver la solution !

Cette approche, cette méthode, cette mécanique de fait nous configure et nous conforte dans l’idée que Nous devons trouver LA solution pour l’autre ; telle serait notre vocation. Et l’on est persuadé qu’en retournant le problème dans tous les sens, on va y parvenir.
Inutile dépense d’énergie !

Et si on commençait à se centrer sur la personne et non sur ses problèmes ?

Si on acceptait cette réalité forte qui veut que celui qui vient vers nous détient en fait et très souvent en lui sa solution, ou du moins qu’il peut en détenir une substance ?
Point alors ici de frustrant et pénible questionnaire. Accouchons le tout simplement de ses solutions. Soyons simples et  faisons parler ses émotions, ses tripes:
De quoi as-tu envie ?  Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
A quoi as-tu déjà réfléchi ? Quelle idée as-tu déjà mûrie ?
Qu’as-tu au fond des tripes ?

On assiste alors au phénomène de la révélation, c’est-à-dire qu’on enlève le voile sur ce qui existe déjà.

La communication centrée sur la personne libère. Elle libère celui(celle) qui en bénéficie tout comme celui(celle) qui le pratique, comme en témoignent toux ceux qui ont été formés à cette approche.

 Donner la parole

Avec le management centré sur le problème, on interroge, un peu comme dans un tribunal ou dans le bureau du détective; mais poser une question n’est pas pour autant donner la parole. Par exemple, la question « pourquoi as-tu fait cela ou comme cela … ? », n’appelle que justification et enferme l’autre dans une posture défensive.

Donner la parole est l’essence du coaching et du management centrés sur la personne. Car la personne est parole.

Donner la parole, c’est ouvrir la porte aux envies, aux sensations, aux idées de celui (celle) qui cherche sa voie. C’est lui offrir le droit d’exister. Vous me direz avec cynisme que là n’est pas le sujet dans le monde du business et de l’entreprise. Pas de sentiment ! Seul le résultat compte ! Mais qui parle ici de sentiment ? Qui remet en cause le but ultime de l’entreprise qui est de servir le monde ?
Le management centré sur la personne sert l’entreprise… ça mérite méditation !
On ne construit pas d’entreprise viable et efficace avec des acteurs soumis et manipulés. On construit l’entreprise, on la fait respirer et produire avec des êtres libres, créatifs et en mouvement, des êtres dont la parole libre est le germe de l’action individuelle et collective, du mouvement solidaire, sans naïveté ni candeur pour autant.

Humaniser l’entreprise.

Naïve utopie? A quoi servirait il d’humaniser l’entreprise,
et au fond, de quoi s’agit-il ?

«  Il nous faut des hommes et des femmes qui marchent au pas, dans la même direction et selon les procédures établies par les esprits brillants qui ont pensé à tout. Une entreprise bien régulée au rythme d’innombrables meetings aux objectifs souvent obscurs (quand ils existent) et qui se nourrissent de PowerPoint destructeurs dont le but ultime et inavoué est en fait, de séduire, de convaincre et donc d’imposer tout en faisant penser que la décision finale est prise collectivement. »

Et oui !?

Sauf que ça ne marche pas ou, du moins, plutôt mal. Cela n’engendre trop souvent que ressentiment, colère, sentiment d’impuissance, frustrations, démotivation, démobilisation, dispersion, conservatisme, immobilisme, luttes de pouvoir et règlements de compte,  tensions et conflits.
Réunions stériles et épuisantes, théories de management manipulatrices et sans substance, e-management à coups de mails emprunts de lâcheté, etc.

L’expérience nous montre en tous cas que ça marche beaucoup mieux quand on accepte le fait que les gens sont intelligents,  quand on arrête et de les manipuler (et donc de les prendre pour des c… !).

  • Passons de la culture de la posture et du changement (qui fait peur) à la culture du mouvement (qui implique),
  • Passons du management centré sur le problème au management centré sur la personne,
  • Passons de la réunionite aiguë au processus de décision simple, efficace et solidaire,

tout en construisant sur ce qui a été fait, ce qui existe déjà, sur les (vos) envies de faire (et non pas d’être) et en y apportant une belle touche innovante et sans doute révolutionnaire qui libère les énergies et donne de l’enthousiasme.

Occupons-nous sérieusement de nos collaborateurs, de nos collègues, de nos patrons, de nos clients, de nos fournisseurs et … de nos produits.
Faisons enfin parler les sensations, vos tripes, votre cœur, votre corps et votre âme en ne laissant pas notre cerveau trop fertile et bien français prendre le pouvoir sur le reste. Car seule l’envie de faire fait avancer.

« Avec ce que tu viens de lire … comment tu réagis, comment tu te sens, ça te fait quoi, ? »

 

Quel regard une partenaire d’Outre-Manche pose sur le dictionnaire amoureux du management et comment elle nous invite au voyage en parlant pour moi.

Ever since the eighties we have been force-fed, and have readily accepted, a diet of ‘media spin’ about the different ways that we can ‘improve’ ourselves through professional coaching, personal coaching, team building, assertiveness training, and the whole gamut of management styles. All of which involve gaining a deep insight into ourselves, discovering our strengths and our weaknesses, loyalty to our company, about how we can change, how to present ourselves, body language and adopting a certain posture that will impress our audiences.

There is much to be learned from this of course, but I am going to turn some of this on its head and challenge you to take a new and refreshing look at how you can improve your effectiveness without having to expose your supposed weaknesses to the world, without the need to feed your ego, to take you apart and put you back together again.  My approach assumes that you are already effective, that your personality is complete, that your objective attitude to the company for whom your work is a healthy one and that you do not need to lay yourself at the corporate altar as sacrifice in order to achieve a win-win situation for all.

I will show you how you do not need to change in order to obtain and share the full benefits of your already considerable talent.

Read this carefully, your world is about to change.

Lisez ceci soigneusement, votre monde est sur le point de changer !

jdanchald@gcm-france.com

Accord (d’accord, pas d’accord)

Il est excellent de se mettre d’accord par tous les moyens et autant que possible par les meilleurs. Par contre il est tout à fait contre performant et dévastateur de déclarer dans une conversation « je ne suis pas d’accord. » On se fait un bien à l’ego en exprimant ainsi qu’on est probablement supérieurement intelligent alors qu’en fait on se comporte extrêmement bêtement.

C’est une prise de position qui bloque le dialogue, assassine l’autre et montre qu’on n’a rien compris aux vertus d’une discussion sereine où les participants sont centrés sur l’autre, s’intéresse obstinément à ses points de vue, ses idées et ses envies et ses réactions. Rien de tel quand on veut, dans un délire de l’ego, imposer ses idées et ne pas tenir compte de celles des autres.

Si vous arrivez à vous persuader que l’intérêt d’un débat est d’arriver à trouver ensemble une solution, et en plus que c’est toujours possible, l’expérience nous le prouve, ne dites plus jamais « je ne suis pas d’accord », interdisez-le vous, et au contraire obstinez-vous à comprendre ce que l’autre vous dit ou ne vous dit pas avec des propositions telles que « je ne suis pas sûr d’avoir bien compris ce que tu veux dire, peux-tu préciser ta pensée ? ».

Accomplissement

L’accomplissement c’est de faire de sa vie une réalisation conforme à son identité et à sa vocation tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel et autre. Qui en rêve et qui n’en rêve pas ?

Il y a une nuance avec la notion de réussite, en effet on peut réussir un bon ou un mauvais coup qui ne sont conformes ni à ce qu’on est ni à ce pourquoi on est fait.

Pour être heureux, il faut donc être et agir en cohérence avec nous-mêmes. La tâche n’est pas facile, évidemment car on doit pour cela atteindre un niveau suffisant d’épanouissement de soi et de liberté. Une fois de plus tout se tient.

Accoucher

C’est le rôle des coaches sérieux, accoucher les personnes qu’ils accompagnent de ce qu’elles ont caché en elles, de leurs potentiels et qu’il faut faire apparaître au grand jour.

On peut aussi dire : les aider à devenir qui elles sont et à faire ce pour quoi elles sont faites.

Adulte

L’adulte n’a plus besoin de félicitations pour être motivé, avoir le moral et accomplir sa mission. Il n’a plus besoin d’un patron qui soit son maître, il est formé et autonome. Et il a ce qu’il lui faut, le bagage nécessaire pour accomplir sa mission. Il parle d’égal à égal avec son patron et cherche à lui faciliter la vie.

Aide

L’aide, comme toutes les bonnes choses est une notion qui peut être doublement piégée ou à double tranchant.

a/ Demander de l’aide, est une preuve de sagesse et d’humilité. Ça contribue largement au jeu collectif. Il y a ceux qui ne demandent jamais d’aide parce que, lorsqu’ils étaient petits, leur papa leur a dit : « Tu sais mon petit, j’ai réussi tout seul dans la vie, personne ne m’a aidé ». Pour ces personnes, se débrouiller tout seul est devenu une valeur fondatrice de leur vie. Si bien que leur individualisme constitue dans les organisations un véritable parasitage. Ce sont ces mêmes personnes qui finissent un jour par se faire virer sans comprendre pourquoi, puisqu’elles ont tout bien fait toutes seules dans leur coin en pourrissant la vie de ceux avec qui elles étaient supposées travailler.

b/ Proposer de l’aide à quelqu’un qui ne l’a pas demandée est souvent voué à l’échec. Cela peut être perçu comme une intrusion, une invasion. « De quoi se mêle-t-il celui-là ? Je n’ai pas besoin d’aide ».

Je recommande vivement aux gens que j’accompagne et entraîne à offrir leurs services, d’éviter à tout prix de dire : « Que puis-je faire pour t’aider ? »

Mieux vaut dire : « J’ai très envie de bosser avec toi sur tel enjeu, tel défi, comment tu le sens ? ».

Par contre, être attentif aux demandes d’aide plus ou moins explicites, ne pas les laisser passer sans s’obliger à y répondre discrètement est une vertu qui facilite bien le travail collectif, à se faire des complices et des partenaires.

Aliénations

Une autre forme de menace pour la liberté avec quelques nuances par rapport aux servitudes, ce sont les aliénations, par exemple par rapport à une secte ou des idéologies. J’ai connu des entreprises qui avaient quelques caractéristiques d’une secte, avec un patron gourou et des adeptes inconditionnels de l’idéologie en cours. Et là on n’est plus dans la participation on est dans l’appartenance.

Aligné

Aligné, un mot statique, narcissique, pédant et très à la mode chez les « coachs », dans le développement personnel, les salons, les séminaires et qui ne veut rien dire.

On nous parle de l’alignement tête, cœur, corps, c’est une vision statique et immobile de notre réalité, donc une vision irréelle. D’une part par ce que la tête, le cœur et le corps ne se suffisent pas, il manque l’âme et les tripes pour donner une vision et une représentation réelles et complètes de qui nous sommes. Ces cinq instances n’ont aucune vocation à être alignées, elles ont vocation à discuter entre elles et à bien s’entendre dans une discussion la plus permanente qui soit.

Ceux qui se gargarisent de ce mot creux sont bien ignorants. Nous leur proposons généreusement des alternatives : en phase, en équilibre, en harmonie, en accord, en unité, en cohérence, en borne entente.

D’autres prétendent que leur équipe projet est alignée. Mais cela n’existe pas et ne veut rien dire non plus. C’est la recherche d’une fausse sécurité, on se raconte des histoires en disant qu’une équipe est alignée. Une équipe, surtout quand elle est constituée de forts tempéraments n’est alignée à rien du tout, ni à un projet, ni à une offre, ni à une doctrine, ni à une position ou à positionnement. Parce que les personnes bougent en permanence, chacune à sa façon et constituent un système qui lui-même bouge en permanence. Avec des apports, des questionnements, de la mise en question, de la création, des échanges, des entrées, des sorties, des écarts, des rapprochements. Et plus ça bouge, plus c’est bon signe. Quel est l’alignement qui peut prétendre orgueilleusement figer tout ça ?

On se rassemble avec ses talents et ses énergies autour d’une vision rêve, d’un but commun et une convergence d’intérêts. Ce qui requiert la solidarité et la capacité de donner avant de prendre.

Dans une structure vivante et efficace où les gens s’entendent bien, il n’y a pas d’alignement. Ils sont en phase, en équilibre, en harmonie, en accord, en unité, en cohérence, en solidarité, en bonne entente ou en tout cas en recherche de tout ça.

Les gens qui utilisent ce mot chimérique et prétentieux se font du mal à eux-mêmes et aux autres en faisant l’économie de connaître et nommer les vraies réalités humaines. Allez, mettez-vous au travail sérieusement Mesdames et Messieurs qui se disent coaches !

Âme

Au cœur de la personne humaine se trouve l’âme ; on peut aussi parler de l’être. C’est le centre, la zone la plus profonde de nous-mêmes. L’âme se manifeste, me semble-t-il par le désir dont elle est le siège et l’émotion, lesquels viennent en amont des sensations éprouvées par les tripes, des pensées et jugements de la tête, et des sentiments exprimés par le cœur. L’âme est cette entité qui anime le corps.

L’âme est le lieu de la vie spirituelle, le lieu où souffle l’esprit. Le lieu de la transcendance qui permet que je sois pleinement humain. Créé par l’amour, par amour total. Ce n’est pas rien. Mon animation vient de là. C’est aussi le lieu de l’enthousiasme, de la joie, de l’amour en somme.

Dans l’âme, il y a le vouloir vivre, le désir d’être. Elle est la marque de l’unicité ou de l’unité foncière de chacun d’entre nous.

Mon âme m’inspire, cela vient de m’apparaître clairement au cours d’un échange avec Valérie. Voici le rôle de mon âme, son utilité. Il m’a fallu du temps pour arriver à cette simple évidence. Puisque mon âme est le lieu où souffle l’esprit, on est dans le souffle donc dans l’inspire et l’expire qui fait passer le souffle vital en moi, tellement évident !  L’âme est reliée au principe de vie qui est le souffle vital qui anime l’univers vivant depuis l’origines.

L’âme est universelle, elle est en chacun de nous dès avant la naissance.

Il est bon de prendre ou reprendre conscience de cette réalité essentielle en nous-mêmes et d’aller l’explorer de temps en temps, de s’y ressourcer pour y retrouver qui nous sommes vraiment, retrouver ou trouver l’estime de soi essentielle au bien aller.

Nous touchons ici à la notion d’intériorité qui nous constitue et que nous aurions peut-être parfois tendance à oublier ou négliger. Alors quoi de mieux pour être plus humain que d’aller explorer notre intériorité, y puiser les trésors enfouis. Humblement. L’humilité ne consistant pas du tout à se dévaloriser mais au contraire, à reconnaître la merveille que nous sommes et les merveilles qui sont en nous.

Que dit mon âme ? Elle dit « j’y crois ou je n’y crois pas » et aussi « je crois, je ne crois pas ».

« L’esprit est central et l’âme est essentielle, ils sont intimement liés, entrelacés. Dans notre société, l’esprit est central, ce qui est bon pour l’organisation du monde. Mais l’esprit est vulnérable par les accidents et la maladie. Prendre l’esprit comme critère de valeur, il y a beaucoup de danger alors que prendre l’âme comme critère de valeur, c’est ce qu’il y a de plus sur. Elle est l’essence même de la dignité humaine. »

« L’esprit peut connaitre la déficience et même l’effondrement, alors que l’âme reste toujours entière. La moindre attaque au cerveau peut précipiter l’esprit le plus brillant dans l’hébétitude. La vieillesse aussi peut créer des ravages. »

Selon Pascal cité par, « Ce qu’on aime vraiment chez quelqu’un ce n’est pas les qualités qui sont universelles de l’esprit, l’intelligence, la beauté, mais c’est ce qui est absolument irremplaçable chez lui, c’est à dire la singularité absolue. »

En synthèse, disons que l’âme est le lieu du divin dans la personne humaine, un divin souvent nié ou ignoré. Mais aussi un divin recherché par ceux qui sont en quête du sens de leur vie. Ceux qui pressentent la présence la présence ou externe d’un plus grand que soi.

 

V&OB

Article confirmé et inspiré pour une bonne part par le génie de François CHENG : https://www.youtube.com/watch?v=o9huU-FLdmg

 

Amour

3 sortes d’amour :

  • Eros ou la folie de la passion
  • Philia ou le respect de la différence
  • Agapé ou le don de soi

L’amour, ça se choisit, ça se décide.

« Il y a des recettes pour faire un bon vin, mais pour faire un grand vin, il faut de l’amour, il faut un vigneron qui soit amoureux de son terroir pour révéler la grandeur de son vin. Il n’y a pas de recette pour l’amour. » Isaac GETZ

Pour prouver l’amour, il faut se mettre au service de l’autre.

« Les êtres humains ont des besoins et si vous arrivez à les satisfaire vous allez révéler la grandeur qui est en eux : le besoin de confiance, le besoin de réalisation de soi, le besoin d’auto direction. Et c’est en révélant la grandeur qui est au sein de nos collaborateurs qu’ils vont pouvoir accomplir des grandes choses conformes à la vision rêve. »

Toutes ces considérations sont excellentes mais elles me laissent un gout d’inachevé qui se comble le jour où nous découvrons grâce à Emmanuel Toniutti la notion du leadership de l’amour agapé. Là, tout change car nous touchons à l’exigence du don, de la gratuité, de l’impérieuse nécessité de permettre à l’autre de grandir et de se laisser grandir par l’autre.

Et on commence à trouver  la réponse concrète, pratique, naturelle et pragmatique à la question du sens.

 

Peut on parler d’amour au travail dans les relations professionnelles ? La réticence est généralement grande, voire immense ou rédhibitoire. Avec toutes ces histoires d’harcèlement et d’abus sexuels qui hantent l’histoire de nos sociétés, de nos églises et autres.

On se méfie à juste raison des déviances de l’amour. Pourtant les philosophes et les révolutionnaires n’ont pas hésité à l’inscrire sur tous les frontons de notre nation devenue républicaine. Liberté, égalité, fraternité, voici bien des ingrédients de l’amour qui peut et doit être cultivé entre nous autres humains, qui que nous soyons et quoique nous fassions. Aux armes citoyens !

C’est au cours de mon cheminement fraternel avec Thierry que ces notions ont réémergé avec une certaine clarté. Merci Thierry pour ton ouverture de cœur, d’esprit. Pour cette fraternité qui nous permet d’être facteurs de croissance l’un pour l’autre. Fraternellement et avec beaucoup d’amour.

 

Lire le livre d’Emmanuel TONIUTTI : le leadership de l’amour.

 

Appartenir, appartenance

On parle beaucoup du sentiment d’appartenance, on vante l’appartenance quand on présente son entreprise ou qu’on recrute ; c’est un leurre, une illusion, un mauvais plan, un marché de dupes, car personne n’appartient à une entreprise.

Nous y participons, nous y venons et nous en sortons. Et quand on est dans le mouvement on n’appartient pas, on participe. La notion d’appartenance ouvre la porte à toutes sortes de manipulations, d’aliénations et de dépersonnalisations. Elle est contre-productive. Donc Messieurs et Mesdames les chefs d’entreprise, DRH et RRH questionnez-vous sur la notion de participation qui est dynamique et abandonnez la notion d’appartenance qui est statique et aliénante. L’appartenance ouvre la porte aux déviances sectaires, à la domination et au gouroutisme. Cultiver cette notion est une perte de temps, d’argent, une diversion inutile, une erreur d’aiguillage.

Cultiver la participation nous pose les bonnes questions et nous fait avancer.

Apprivoiser

Contrairement à la séduction, l’apprivoisement est une approche relationnelle où connaissance réciproque et confiance se construisent en avançant l’un vers l’autre ou l’un avec l’autre. Sans violence. Je m’intéresse à mon partenaire et lui propose de s’intéresser à moi ; du coup on apprend à se connaître, à s’apprécier et à comprendre comment on va travailler intelligemment ensemble en mettant en commun nos talents, nos compétences, nos charismes.

Dans l’apprivoisement je prends la parole et je donne la parole à l’autre, ça va dans les deux sens et il n’y a pas de domination, uniquement de la coopération et de la convergence. On devient collègue, complice, partenaire. Dans l’apprivoisement, il y a un préalable, c’est de supposer (admettre) qu’aucun n’est supérieur à l’autre.

Apprivoisement et convergence sont les deux ingrédients d’une fusion d’entreprise réussie.

Argent

Quelques idées de Frank Hatem pour nourrir notre réflexion sur le vaste et épineux sujet de l’argent.

D’après une étonnante vidéo de Michel Dogna et Frank Hatem avec Xavier Foucher : https://www.youtube.com/watch?v=ZvMzDpPMMzc

« L’argent c’est de l’amour matériel, l’amour c’est de l’argent spirituel. »

Une citation quelque peu provocatrice d’un auteur inconnu : « L’argent pour moi n’est pas un problème, je n’en ai pas ! ». Va savoir si cet auteur n’était pas en réalité une personne « pétée de tunes » fière de faire un bon mot. Ou un pauvre authentique et sage riche en amour.

« Refuser d’en avoir est tout à fait anti spirituel, c’est le refus de la liberté, c’est la peur de notre vraie nature.

Par peur de notre vraie nature et par peur de la liberté, on peut accumuler beaucoup d’argent. Mais le fait d’être pauvre est une autre façon de refuser d’être libre. L’argent est éminemment spirituel, ce n’est pas une énergie car une énergie agit forcément. L’argent n’agit pas forcément, c’est juste une mesure de notre liberté.

Quelqu’un qui est vraiment libre n’a aucun problème avec l’argent.

On ne sait pas de qui vient cette citation magnifique citée par Frank Hatem : « Ne priez pas pour être riche, ne priez pas pour avoir de l’amour, ne priez pas pour avoir la santé, ne priez que pour la liberté, tout le reste ne sont que des symptômes de votre liberté ».

Si vous êtes libres dans votre tête, l’argent n’est pas un problème : que vous en ayez ou que vous n’en ayez pas vous arriverez à faire tout ce que vous avez à faire même sans argent. Si vous êtes libre, vous aurez la santé, vous aurez l’amour.

L’argent, c’est bien quand on est fier de la façon dont on l’a dépensé.

L’argent qui stagne perd son énergie dans un bas de laine, il tue carrément, et l’argent qui court ou file trop vite, ça fait une inflation et c’est une autre perte d’énergie »

Et une maxime pour laisser ouvert le débat : « l’argent est mauvais maître, mais bon serviteur ».

Arnaques

« je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle »

Comment se fait il qu’avec futur-job.com nous obtenons des résultats très rapides (généralement en moins d’une heure) et qualitatifs en réponse à la question « je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle » sans recourir à toutes ces BLURG ( Balivernes Lamentables à l’Usage Réservé aux Gogos, notion élaborée par la revue Sciences et Vie dans les années 60) répandus par les officines et dans bon nombre de DRH  ?

Les principales arnaques des dernières décennies sont ahurissantes et les montants colossaux drainés le sont aussi. Elles ont une cote incroyable dans les milieux « mainstream » des RH. Bizarrement, elles proviennent toutes des savants docteurs américains !

Elles concernent entre autres les bilans de compétences et les méthodes ésotériques supposées donner les clés des relations humaines et managériales, outils de connaissance de  soi, de développement personnel et d’évaluation du potentiel humain.

La PNL, si séduisante avec ses théories prétentieuses, fausses, manipulatrices et enfermantes ses concepts irréels et son jargon incompréhensible, ses acronymes ; voir ce qu’en dit Wikipedia,

Le MBTI,

L’Enéagramme et ses 9 types de comportements ouy de personnalités ! Une fois qu’on a trouvé son profil, on se sent tellement plus intelligent ! En fait, on a plutôt tendance à régresser ou à ne pas résoudre les façons concrètes de bien communiquer ensemble qui sont beaucoup plus techniques que psychologiques. Mais bien trop simples pour faire fortune.

L’Analyse Transactionnelle et ses vertus soi-disant thérapeutiques avec ses trois facettes importantes de la personnalité, qui soi disant nous construisent : l’Enfant, le Parent et l’Adulte. L’amélioration de la vie au travail, n’est pas à quelques exceptions prêt, un sujet de thérapie mais un sujet de méthode de communication.

Ces approches ont le vent en poupe dans la mouvance psycho managériale. Elles illustrent cette aspiration irrésistible à la toute puissance qui se tapit sournoisement en nos sombres profondeurs de coachs. Ouf !

Tout cela n’a rien à voir avec les bonnes pratiques relationnelles que nous enseignons pour améliorer concrètement la vie en entreprise et ailleurs. Mais bien trop simples pour faire la fortune des consultants et formateurs.

Ce sont des insultes à la dignité humaine. Elles cherchent à nous enfermer dans des catégories, des grilles de lecture incompatibles avec l’exercice d’un sain et libre discernement humain.

Car en face de la question « je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie professionnelle » les démarches psycho pseudo scientifiques sont inappropriées, désorientantes. Notre expérience, c’est d’obtenir la réponse en donnant la parole à celui/celle qui dit « je ne sais pas » et de constater qu’en fait il sait. Trop simple pour rapporter des millions !

Quelques unes des principales sottises découvertes dans les CV des psycho pseudos coachs qui sévissent dans l’univers des certifications pour bilans de compétences. Il suffit d’y insérer des bonnes notions telles que le « développement du capital humain » pour embobiner le chaland désemparé et ignorant.

« Master en Psychologie du Travail et des Organisations.  Optimisation fonctionnelle des entreprises et développement de leur capital humain, la gestion et à l’optimisation des potentiels humains en entreprise. Accompagnement pour et dans l’emploi, Recrutement et Placement, Relation entreprise et partenariale, Management,  diplômée en Sciences Humaines et Maitre Praticien en PNL découvre les Concepts Systémiques dans les années 1980.  Sophrologue, le modèle de l’Ennéagramme.  Central Test (leader des tests psychométriques en ligne) forme les stagiaires à l’utilisation des tests Profil Pro-2 et IIP-R.  Certifications permettant l’utilisation de ces outils d’évaluation étalonnés.  intervenante Central Test, diplômée de psychologie du travail et d’orientation professionnelle de l’Université Laval au Québec, l’évaluation du potentiel humain, des tests psychométriques dans le cadre du recrutement et des bilans de compétences. – Matériels: Une mallette pédagogique est délivrée aux participants afin de leur octroyer les outils de base de la pratique du bilan. »

Autonomie

Cette caractéristique est liée à la liberté qui nous permet, dans la plupart des circonstances, de prendre les décisions et d’exercer les responsabilités qui nous incombent et légitiment notre salaire.

Mais comment encourager, faciliter, développer chez les collaborateurs, cadres et dirigeants cette autonomie, facteur de performance de nos entreprises?

En considérant d’une part que chacun détient en lui un authentique pouvoir, celui de trouver des solutions, individuellement et collectivement et, d’autre part, qu’il est inutile, nuisible et contre performant d’imposer à chacun comment il doit exercer sa tâche et vivre son métier.

Autorisation

Il est fréquent que des personnes qui ont une responsabilité aient besoin de l’autorisation de leur patron pour passer à l’acte. Pourtant, un cadre est payé pour prendre des décisions et si tel est le cas comment se fait-il qu’il a besoin d’une autorisation pour prendre une décision qui lui revient et la mettre en œuvre ?

Autorité

L’étymologie d’autorité étant auctoritas qui vient de augmentere, faire croitre, augmenter, on voit bien que l’autorité consiste à faire grandir l’autre. Elle suscite la liberté et le mouvement en étant centrée sur l’autre et pas sur le problème, elle donne la parole et sa parole. Elle obtient l’adhésion sans contrainte et éveille l’enthousiasme.

A ne pas confondre avec l’autoritarisme qui en est la version dégradée. Il enferme la personne dans un cadre restrictif et contraignant. C’est le fait des petits chefs, tyrans, dictateurs et autocrates en tout genre.

Une personne fait autorité lorsque sa parole entre en résonnance avec les aspirations profondes des personnes sur un sujet ou dans un domaine.

Avec FD

Avenir

L’avenir, c’est ce qui va arriver et qu’on ne connait pas et qu’on ne peut pas prévoir. Le futur est ce que nous projetons, comme une augmentation ou une transposition de ce que nous connaissons déjà. Alors que l’avenir nous réserve toutes sortes de surprises inimaginables et imprévisibles. L’avenir se réalise au jour le jour en avançant.

Comme le dit Peter Drucker : la meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer. Et nous, nous disons la meilleure façon d’obtenir votre prochain emploi est de l’inventer.

Avis

Dans les entreprises libérées où une très grande initiative est laissée aux ouvriers, ces dernières ont la possibilité de prendre des décisions dans tous les domaines, finance, marketing, commercial, gestion etc. Mais ils ont en contrepartie l’obligation de solliciter trois avis au moins avant de prendre une décision.

« Avec la sollicitation d’avis ou advice process, toute personne est habilitée à prendre n’importe quelle décision, mais doit solliciter l’avis de ceux qui sont concernés et des spécialistes du sujet. Elle n’est aucunement tenue de prendre toutes les opinions en compte : il ne s’agit pas en effet d‘arriver à une synthèse molle qui fasse plaisir à tout le monde. Mais ce qui est obligatoire, c’est de recueillir des avis et de les étudier sérieusement. Plus la décision est importante, plus il faut ratisser large, jusqu’au directeur général et au comité exécutif, le cas échéant. En général, la décision est prise par la personne qui a identifié le problème ou l’opportunité, ou par celle qui est la plus concernée par la question. »

Frédéric Laloux – Reinventing organizations

Besoin

Avons-nous vocation à répondre aux besoins de l’autre ? Est-ce là la base d’une relation vivante (et saine?)? On peut en douter. Certes les parents doivent satisfaire les besoins primaires de leurs enfants : sécurité, confort, alimentation, santé.

Pour les adultes, c’est une autre affaire. Quel est véritablement le sel (moteur ?) de la vie ? Ne relevait-il pas plutôt du savoir avancer ensemble ?

Les personnes mûres doivent prendre en charge la réalisation de leurs besoins, tout ne vient pas des autres. Et en même temps, elles peuvent exiger des autres de ne pas être entravées dans leur quête de satisfaction de leurs besoins.

J’ai besoin que tu t’intéresses à mes besoins !…Lesquels ? Me centrer sur l’autre, est-ce m’intéresser à ses besoins, ou aux enjeux et défis qu’il doit relever ?

Oui, c’est pourtant vrai, l’autre a besoin de reconnaissance, comme moi j’ai besoin de reconnaissance. « Le besoin existentiel d’être reconnu qui se traduit souvent par le besoin de pouvoir sur autrui conduit certains dirigeants ou managers à empêcher, voire saboter les initiatives coopératives pour satisfaire leur besoin narcissique egotique et individualiste » Marine Simon et Christine Marsan coauteurs de l’intelligence collective : co-créons en conscience le monde de demain (éditions Yves Michel 2014)

Les êtres humains ont des besoins supérieurs, des aspirations telles que
la confiance,
la réalisation de soi, l’accomplissement
l’auto direction.
La responsabilité du management est de permettre que ces besoins puissent être satisfaits d’abord en ne les entravant pas, ensuite en créant les conditions, en encourageant et inspirant toute initiative d’organisation visant à leur satisfaction.

La personne a sa part de responsabilité, à partir du moment où on lui fait confiance, elle doit aussi se faire confiance ; à partir du moment où on lui donne la possibilité de se réaliser, elle doit faire sa réalisation ; à partir du moment où on lui donne la possibilité de s’auto diriger, elle doit s’engouffrer dans son espace de liberté, prendre ses risques créer et co créer, avancer.

Et si vous arrivez à les satisfaire ces besoins et aspirations,vous allez révéler la grandeur qui est en vos partenaires, collaborateurs, associés, collègues : le besoin de confiance, le besoin de réalisation de soi, le besoin d’auto direction. Et c’est en révélant la grandeur qui est au sein des personnes qu’elles vont pouvoir accomplir des grandes choses conformes à la vision rêve.

Bienveillance

On en parle beaucoup dans certaines entreprises parce qu’on n’ose pas parler d’amour. C’est un phénomène culturel français, on a du mal à prononcer ce nom. Cependant quelle différence y a-t-il entre l’amour et la bienveillance ?

La pensée bienveillante crée un moment de rupture dans le flux de l’information négative qui génère en moi des émotions troublantes.

La bienveillance ne manipule pas, elle respecte absolument la liberté de l’autre, elle n’est pas prosélyte.

Tu donnes l’information et l’autre ne doit pas limiter sa liberté.

Dans la bienveillance, le non jugement, tu peux commencer à parler.

 

La malveillance

Ce qui es compliqué est malveillant.

Le prosélyte impose un choix, il neutralise la liberté de l’autre.

Article inspiré par Dominique Lauzier propagateur de la pensée bienveillante

Bien-pensant

Les bien-pensants ont toujours raison, ils ne se trompent jamais, ils se rallient aux idées les plus banales, les plus basses et les plus répandues. Ils ont enfoui leur courage et leur imagination, leur conscience profonde pour se rallier à la bonne conscience, à la lâcheté, à l‘irresponsabilité et à l’impuissance. Ils sont droits dans leur bottes, s’encouragent et se rassurent les uns les autres. Le doute ne les envahit pas et ils pensent d’autant mieux qu’ils pensent peu.

Ils font montre d’une déconcertante sérénité, pas grand-chose les ébranle, surtout pas les idées des autres qui pensent différemment. Ils se reconnaissent entre eux du premier coup d’œil à la vacuité et la platitude de leur discours convenu.

Adeptes du prêt à penser, ils achètent pour pas cher la pensée en kit et en paquet plat comme chez Ikea.

Bonheur

Le bonheur. À force de ne pas y croire on passe évidemment à côté.

Pourtant, il n’est écrit nulle part que le bonheur est incompatible avec le travail. Et ce n’est pas parce que tripalium (qui est un instrument de torture) est l’étymologie du travail qu’on doit souffrir au travail. (Voir broyage). Pas du tout, au contraire. Le travail doit être le lieu de l’accomplissement de soi à travers une activité qui nous convient, nous fait grandir avec les autres et que l’on exerce avec passion et dans laquelle on obtient de bons résultats. Il est fait pour contribuer au monde et le co créer.

Évidemment, je ne suis pas naïf, j’ai rencontré des centaines d’entreprises et je ne dis pas que tout va bien dans le monde des bisounours. Mais j’affirme que nous avons vocation à créer les conditions et agir sur le monde pour que le travail soit source d’épanouissement et de bonheur.

« Tu gagneras ton pain à la sueur de ton visage » n’est pas une promesse Punition ou de souffrance mais une promesse de salut et de récompenses reçues en échange d’un rude labeur.Une promesse de liberté et de dignité. Il n’y a qu’à demander aux chômeurs s’ils ne préfèrent pas travailler à la sueur de leur front.

Il existe maintenant une tendance à encourager et promouvoir le bien-être au travail ; on ne peut que s’en féliciter : on voit apparaître des nouveaux labels comme Great Place To Work décernés aux entreprises où il fait bon travailler, des Chief Happiness Officer.

Quel est le véritable enjeu des entreprises, le bien être ou le bien faire ? Comment peut on être bien si on ne fait pas bien ? Et comment peut on bien faire si on ne se comporte pas bien si on ne développe pas des bonnes relations humaines, donc si on ne communique pas correctement les uns avec les autres ?

Il ne suffit pas de faire des incantations au bonheur et des effets de manche en communication interne. J’ai vu de ces entreprises labellisées Great Place To Work où les jeux d’egos débridés, les rapports de force et de pouvoir, les manigances et les manipulations narcissiques s’en donnaient à cœur joie. Les réunions se multiplient et prennent trois fois plus de temps que nécessaire car la manipulation et l’infirmité communicationnelle sont chronophages et frustrantes.

On est donc beaucoup dans la poudre aux yeux lorsqu’on n’a pas décidé de faire un travail de fond avec une communication centrée sur la personne, l’humilité, la vérité. Quelles sont les entreprises véritablement prêtes à transformer leur système de relations humaines et les valeurs qui vont avec ? Seules peuvent le faire celles dont la tête, le top management est prêt à faire lui-même sa propre transformation et revoir son rapport à l’autre et au pouvoir ainsi que son mode de communication.

On attend que le bonheur vienne des autres alors qu’il ne peut venir que de son propre progrès.

Le bonheur est le résultat du bien agir avec les autres. Si vous recherchez le bonheur dans les distractions et les loisirs, vous ne le trouverez pas. La convivialité et la bienveillance ne suffisent pas si le savoir faire manque. Savoir communiquer humainement, ça s’apprend. C’est à la fois simple et exigeant. C’est ce à quoi nous nous entraînons dans nos séminaires de co-leadership et de coaching.

Et finalement, le bonheur consiste à faire le bonheur des autres en permettant de leur rendre la vie meilleure. Ce n’est pas du tout une réalité égocentrique ou nombriliste, c’est une réalité altruiste et généreuse.

Broyage

Les entreprises ou organisations du monde ancien sont quelquefois ou souvent des machines à broyer l’individu. On y constate du stress, du burnout, des maladies professionnelles, de la dépression, de l’absentéisme. C’est le monde des rapports de force et de la dictature des petits chefs ou des grands gloutons avides. L’humanité compte peu, ce sont les finances qui font la loi, les dividendes et le cours de bourse.

C’est le monde de la lâcheté, le courage a du mal à survivre.

Tout ce gâchis n’est pas une fatalité bien que largement répandu. La preuve est faite dans certaines entreprises dont les entreprises libérées qu’on peut travailler à l’épanouissement des personnes et que plus les personnes sont épanouies, plus l’entreprise est profitable. Le bonheur au travail n’est pas qu’une utopie ; on voit même de belles tentatives ou initiatives venues de la Silicon Valley lorsqu’on remplace le DRH par un « chief happiness officer » !

Burnout

Tu es un homme/une femme entreprenant/e bourré/e de talents et d’idées. Ta carrière professionnelle est prospère, les projets se multiplient et progressent.

Evidemment tout cela demande beaucoup d’énergies et de savoir-faire relationnel. Tu mobilises tes réseaux, tes relations, tu investis.

Et soudain, patatras, la chute, l’effondrement, le malheur. Y a-t’il eu un grain de sable ? C’est un peu comme si le train lancé à grande vitesse s’est mis à dérailler.

Tu n’en reviens pas, ton corps épuisé t’a lâché ; ton mental, ta tête est passée de la créativité au néant. Tu crains pour ton conjoint, tes enfants, tes petits enfants.

Tu culpabilise, tu crois que tu as accumulé les erreurs, que tu t’es mis dans la merde, que tu es foutu, que tu ne vaux plus rien, que tu ne vas pas t’en sortir.

Tu crois que tu vas perdre ton emploi, perdre tes revenus, déposer le bilan. La honte t’envahit.

C’est une effroyable souffrance, le désespoir.

Il y a deux issues

  • s’effondrer, prendre des médicaments et pourquoi pas mourir.
  • rebondir

Généralement, on envisage les deux possibilités ; il va donc falloir choisir, mais quoi et comment ?

Cause

la cause est ce que nous défendons dans nos entreprises, en politique et éventuellement dans la sphère religieuse ou en famille.

Elle assemble la vision rêve, les valeurs qui guident nos actes, une forme de société, une philosophie. Plus elle est juste et plus elle nous correspond, plus nous avons la passion de la défendre ensemble.

C’est pour elle que nous avons de bonnes raisons de nous lever le matin avec entrain. Nous sommes enthousiastes. Elle nous rassemble pour la servir.

Centrer

Se centrer sur l’autre.

Lui donner la parole, s’intéresser obsessionnellement à ses envies et ses réactions, croire (admettre ?) qu’il a probablement en lui les réponses à ses propres questions et l’en faire accoucher, solliciter ses sensations, plus (ou au moins autant) que ses idées, bannir le problème de son vocabulaire et ne s’attacher qu’aux solutions.

C’est d’une redoutable efficacité et ce sur quoi le management et la communication de demain se construiront … aux antipodes de ce qu’on a enseigné à l’école. Révolutionnaire !

Changer, changement

Le changement, on n’a que ce mot à la bouche, « Le changement c’est (pour) maintenant ».

« Nous autres, au parti communiste, nous avons une position claire, nous n’avons jamais changé, nous ne changerons jamais, nous sommes pour le changement !!» Georges MARCHAIS

Les promesses de changement enchantent les foules en délire et en quête de miracles,  qui peu après déchantent.

Le changement ne se décrète pas, n’en déplaise à Monsieur Hollande qui ne connaît pas la verticalité, pour qui tout se vaut peut-être et à propos duquel on se demande toujours et encore quelles sont les priorités et le sens de sa politique. Là je ne fais pas de la politique car elle ne m’intéresse pas celle-là, je fais de la philosophie et je me demande qui sont certains de ces hommes dirigeants.

Et en même temps je m’amuse, me distrais en constatant le fossé qui le sépare humainement de Monsieur le comédien Macron.

J’ai adoré philosophiquement que ce dernier n’ait pas créé un parti mais un mouvement, qu’il l’ait appelé « en marche ». Ce qui m’a fait croire que cet homme là avait une profonde intelligence de l’humanité. Alors, j’ai prié pour que ce sens de l’humanité ne le quitte pas et en fasse un leader libérant. Malheureusement cet homme a révélé son vrai visage théâtral, celui d’un manipulateur qui n’aime pas son pays, d’un valet au service de la bureaucratie européenne inhumaine et dispendieuse et du mondialisme capitaliste sans aucun scrupule. Avec lui tout se vaut, « en même temps » et la déconstruction de notre civilisation et de notre culture et de notre pays ne lui posent aucune difficulté.

Au moment même où j’écrivais ces lignes (15/09/2017 20:16), j’entends Guillaume Durand sur Radio Classique déclarer à propos de son émission : « on ne change pas, on évolue ». Clin d’œil étonnant, belle intelligence, cadeau sympa, merci Guillaume.

Le changement est le résultat plus ou moins voulu ou attendu d’un certain nombre de combinaisons d’événements indépendants de notre volonté et de mouvements que nous décidons. Que pensez-vous du changement climatique ?

Le changement c’est aussi toujours pour les autres ; on a envie que les autres changent. Et finalement après avoir bien cassé les pieds de notre environnement managérial ou familial avec cette notion fumeuse, on se rend compte malheureusement que l’autre ne change pas, ce dont d’ailleurs on l’accuse, que la politique ne change pas et que la société ne change pas !

Dans nos entreprises, l’expertise en conduite ou accompagnement du changement ne conduit à rien ou à pas grand-chose. Elle a réussi à embobiner un bon nombre de patrons et dirigeants, à perturber et manipuler les personnes et les équipes, semant sur son chemin incompréhensions, terreur, désordre et désarroi. Soutirant au passage des sommes considérables d’honoraires en pure perte.

Le changement et la conduite du changement. C’est la poule aux œufs d’or des consultants. Ils n’ont que ce mot là à la bouche, évidemment ça leur apporte tellement d’honoraires. Ils ont monté des usines à gaz et des systèmes tirés par les cheveux pour travailler pendant des centaines d’heures sur la conduite du changement. Des tas de concepts inutiles qui font perdre un temps dingue. Au lieu de se concentrer sur le mouvement, les petits mouvements quotidiens qui finissent par produire des grands changements ! Décidément, le changement n’est à la portée de personne alors que tout un chacun peut faire chaque jour un petit mouvement même 2, même 3, même 4.

Quand je vois ces milliers d’hommes et de femmes qui dévorent des dizaines de bouquins de développement personnel sur le changement, juste pour constater au bout de plusieurs années que rien n’a bougé ni changé, c’est consternant. Alors qu’il suffisait de bouger un peu tous les jours dans le bon sens.

Je vous propose de mettre le changement dans le même sac que la posture et de tout classer dans la poubelle du management. Car ce sont généralement les adeptes du changement qui prennent la posture et campent sur leurs positions.

Et maintenant, occupons-nous de nos mouvements individuels et collectifs.

Un exercice de clarification : souvenez vous de 2 ou 3 moments clés de votre existence où vous vous êtes senti pleinement vivant et heureux, sentez vous que vous étiez dans le changement ou le mouvement ?

Citations

Mal nommer les choses, jugeait Camus, c’est ajouter au malheur du monde. Ne pas nommer les choses, c’est nier notre humanité. Eric Fottorino Vocabulaire

Comme le dit Peter Drucker : la meilleure façon de prédire l’avenir est de le créer. Et nous, nous disons la meilleure façon d’obtenir votre prochain emploi est de l’inventer.

Clarté

Sommes-nous clairs ou transparents ?

La clarté produit de la lumière, ça a quelque chose à voir avec l’intelligence, la franchise et la vérité.

Client

Mon client, c’est celui avec lequel je passe un contrat de prestation de services. Que je sois prestataire extérieur ou salarié, c’est lui qui me permet de toucher honoraires ou salaire. Il me donne mission pour rendre service à un certain nombre de bénéficiaires. La confusion est grande depuis que l’on a propagé en entreprise l’idée que tout le monde était le client de tout le monde. Ça ne veut plus rien dire. Nous allons mettre de la clarté dans nos relations de travail lorsque nous redonnerons au mot client son sens véritable : mon client est celui qui me paye et grâce à qui je gagne ma vie. Quand je suis salarié, c’est celui qui m’a embauché et a le pouvoir chaque mois de décider qu’il continue à me verser un salaire ou non. Avec les conséquences que cela implique, évidemment. Ce qui m’incite à penser que j’ai intérêt à respecter autant que possible celui qui me paye, à me décarcasser pour lui et à lui faciliter la vie. Finalement, posons-nous la question : qu’est-ce qui peut donner envie à cette personne de continuer à me payer ? Qu’est ce qui va l’inciter à ne plus vouloir me payer ?

Coaching

Voici ma définition : libérer, susciter, entretenir, accompagner le mouvement.

Parce que le mouvement c’est la vie et la vie est mouvement. En entreprise l’enjeu est de bouger, non pas de changer. Bouger individuellement et ensemble, ce n’est ni évident ni facile. En tout cas à priori.

Le coaching est fait pour faciliter la vie des personnes en leur permettant de trouver rapidement les solutions qui leur conviennent. Et qu’elles sont capables de mettre en œuvre avec élan, justement parce qu’elles leur conviennent.

Le coach ne prend pas de posture, car ses postures n’intéressent que lui, le reste du monde s’en contrefiche.

Notre coaching est une méthode de travail et de Communication pragmatique Centrée sur l’autre et pas sur le Problème, il y a sept attitudes fondamentales et neuf comportements adéquates. La personne est au centre. La méthode est au service de la personne et pas l’inverse.

Notre méthode est simple et écologique.

Small is beautiful
Simple, parce que centrée sur la personne humaine et la capacité de se connecter « de personne à personne » en nous intéressant à l’autre et ses réactions. Nos outils sont notre tête, notre cœur, notre corps, nos tripes, et notre âme.

Nous pourrions l’appeler méthode KISS, Keep It Simple and Small ; ceci est dû au fait que la personne étant au cœur de la méthode, nous n’avons pas besoin des usines à gaz polluantes des relations humaines telles que le MBTI, l’analyse transactionnelle, la programmation neuro linguistique, la colonne vertébrale du sens, les tests de personnalité, etc …
Elle est facilement compréhensible en un quart d’heure par le commun des mortels. Elle est pétrie de bon sens. Elle exige seulement un entraînement d’appropriation, tellement elle va a l’envers de toutes les méthodes de manipulation et de résolution de problèmes compliquées  qui peuvent être enseignées dans les écoles, les officines et les entreprises.

En travaillant obstinément la relation à l’autre dans tous les actes de la vie quotidienne, nous avons cet objectif permanent de faire grandir le collectif et la cohésion. Un bon remède aux rapports de force, à l’épuisement au dégoût et au burnout.

Le coaching est-il une science ou un art ?

Cœur

Le cœur est le siège des sentiments, et de l’affectivité ; il dit j’aime ou je n’aime pas. Ne pas confondre les sentiments avec les sensations qui proviennent des tripes.

Cohésion

C’est le fait de tenir ensemble dans la solidarité. La cohésion d’une équipe est une condition indispensable à son efficacité. Comment la susciter, l’entretenir, la créer, la cultiver ? Le management centré sur la personne et pas sur le problème semble être à ce jour la meilleure voie.

À quoi sent-on la cohésion d’une équipe? Les membres sont heureux de travailler ensemble, prennent du plaisir, se donnent la parole les uns les autres, cherchent à se comprendre et à se compléter, assument leurs rôles et responsabilités complémentaires.

Quelques moyens bidons de faire soi-disant de la cohésion d’équipe : ce que l’on a appelé le « outdoor » avec le saut à l’élastique et autres pratiques inadaptées. Il est affligeant de vouer un culte à l' »outdoor » …lorsqu’il y a tant à faire en « indoor ».

Et que penser des études de cas et autres jeux de rôle et exercices consternants… comme si on manquait de sujets actuels et concrets à traiter qualitativement dans notre quotidien bien réel ?

Ne prend-on pas les gens pour des moutons (pour rester poli !) en les faisant tournicoter et en les livrant à des pratiques absurdes et parfois même dégradantes? Et qui sont ces artistes, détenteurs de vérités absolues, qui s’autorisent à expliquer à un quinquagénaire qui n’a en principe plus rien à prouver sur le fond comment il faut jouer la comédie pour être aujourd’hui efficient ?

Collectif

« Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin » Proverbe africain

L’esprit et le jeu collectifs font la force des équipes performantes. C’est le contraire de l’individualisme. Et plus une équipe est dans le jeu, plus elle y trouve du plaisir, plus elle est efficace.

Communication

« Je permets aux leaders de parler avec leurs tripes et leur cœur autant qu’avec leur tête. »

La communication, c’est d’abord et avant tout se parler ! Donc, la parole. Évidence, la palissade ?

Pas tant que ça lorsqu’on constate la propension à s’envoyer des mails et des SMS ou tous autres messages sur les différents réseaux sociaux . Ils nous laissent croire que l’on peut faire l’économie de la parole, notamment lorsque l’on doit aborder des sujets épineux ou gérer de l’émotion, au travail ou à la maison.

Pour un grand nombre, la notion de communication est réduite à l’émission de messages.

Enfoncer le clou !..pour que l’autre comprenne ce qu’on a à lui dire. La publicité en quelque sorte.

L’arme absolue du PowerPoint … !?

Bien sûr, il est nécessaire, dans de nombreuses circonstances, de transmettre de l’information.

Réduire la communication à l’émission de messages sans retour est pourtant bien navrant.

Mais c’est la profession des gourous qui gesticulent autour de la captation de l’auditoire, de l’expression publique, de la « prise » de parole, de l’élocution fluide, de la soi-disant gestion du stress.

Occuper le terrain est plus facile que de le partager avec les autres. Et pourquoi communiquer ne serait pas échanger, partager, dialoguer ? Donner la parole demande évidemment un peu plus de talent que de répéter à l’envi les creux discours sur la communication à sens unique.

Cette conception de la communication est un des poisons des relations en entreprise, une réduction à bien peu de la relation humaine à sa dimension dramatiquement dominatrice alors que la relation humaine devrait être coopérative, constructrice, co-créative.

Et si communiquer, c’était d’abord et avant tout donner la parole à l’autre et le silence ?

La relation humaine est bonne et belle lorsqu’elle se nourrit de l’apport de tous.

Chez GCM, observateurs et acteurs de la vie en entreprise depuis 47 ans, nous avons mis au point depuis plus de 30 ans une méthode efficace et humaine : la Communication Centrée sur la Personne et pas sur le problème. Méthode qui nous sert de base dans nos coachings, nos séminaires, nos entraînements et nos enseignements.

Les ingrédients de la communication centrée sur la personne et pas sur le problème sont :

  1. Être convaincu par expérience que la personne a en elle dans 80 % des cas les solutions au sujet qui l’occupe ou aux questions qu’elle se pose.
  2. Donner la parole et le silence.
  3. Poser des questions ouvertes, jamais fermées.
  4. Ne jamais perdre son temps sur le problème, passer directement à la solution.
  5. Passer avec l’intéressé un contrat de séance clair aux termes duquel le coach et son bénéficiaire sont à fond d’accord sur le résultat recherché.
  6. Interroger toutes les instances de la personne, en privilégiant les sensations des tripes et éventuellement les sentiments du cœur.
  7. Nommer les personnes et les sensations.
  8. Éviter les gros mots comme la peste.
  9. Ne jamais donner à l’intéressé une solution mais attendre qu’il donne éventuellement sa « langue au chat » pour lui proposer des pistes.
  10. Terminer avec un engagement et une date de mise en œuvre de la solution choisie.

Avec CB

Compétences

C’est bien et même indispensable d’avoir des compétences et d’être compétent. Mais que n’a-t-on pas inventé comme usines à gaz et arnaques autour des compétences, comme si la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences était une panacée pour la fameuse Gestion des Ressources Humaines.

Qu’en est-il des talents et de leur gestion ? La notion de talent est bien plus vivante et humaine que la notion de compétence quand il ‘agit de trouver sa voie professionnelle.

Et je ne parle pas des fameux bilans de compétences qui permettent à leurs bénéficiaires de savoir ou d’apprendre ce qu’ils savent déjà et de se scléroser à la fin de l’exercice. On a rarement, en effet, constaté qu’un bilan de compétences permettait à l’intéressé de se mettre en mouvement vers une nouvelle étape de sa vie professionnelle.

Les envies ont bien plus de vertus pour déclencher le mouvement. Et donner la parole à l’intéressé en demandant « que veux-tu faire ? » donne la plupart des informations utiles pour formaliser une offre de services professionnelle et se mettre en campagne soit à l’intérieur soit à l’extérieur de l’entreprise … pour la présenter et aller vers son prochain job de rêve.

Pour toutes ces raisons, nous avons créé le programme futur-job mobilité, le bilan de compétences nouvelle génération.

TÉMOIGNAGE

A titre d’exemple, voici ce qu’en dit Cédric :

« Le programme futur-job : c’est structurant, ça démystifie beaucoup de choses, ça simplifie et ça donne envie d’exister et d’agir. C’est une pause, une parenthèse, le plaisir de regarder plus loin que le bout de ma semaine, de nommer ce qui est enfoui, de le proposer et de le mettre en œuvre.

Les Bilans de Compétences, l’impression avant de commencer que ça va servir a rien que tu vas faire des test et être un rat de laboratoire. C’est une prestation pas un accompagnement et tu te demandes toujours si tu as trouvé le bon, uniquement parce que c’est le Fongecif qui te l’a payé. »

et Ayoub :

« Recherchant un emploi avec plus de responsabilités et correspondant à mes passions, j’ai postulé à de multiples offres sans succès… Mon employeur m’a donc proposé de suivre la formation futur-job ; avec ce processus j’ai pu préciser mes souhaits concernant mon avenir professionnel.

Cette étape essentielle m’a permis d’y voir plus clair et va certainement optimiser mes chances de succès. J’ai la sensation d’avoir réellement pris en main ma carrière, de ne plus être dans l’attente d’une éventuelle opportunité et d’être plus pro-actif dans l’atteinte de cet objectif. Je suis passé de chercheur d’emploi à offreur de service !

Futur job c’est aussi et surtout des coachs disponibles, à l’écoute et de très bons conseils. Merci beaucoup à Jacques et Cyrille pour leur accompagnement. »

 

LE MANIFESTE FUTUR-JOB® POUR LES DRH

 1 – La remise en question 

Et si tout ce qu’on nous a appris sur la recherche d’emploi et l’évolution de carrière était inadapté ?

On nous a appris que les forces des collaborateurs sont basées sur leurs compétences, qu’en cas de remise en question professionnelle (mobilité interne ou externe), on doit présenter un CV mettant en valeur nos expériences et réussites.

Une approche nouvelle et mutuellement profitable pour l’entreprise et le collaborateur s’impose aujourd’hui. Elle est fondée sur les envies, forces, talents et énergies que le collaborateur saura développer (concrétiser) dans le futur pour rendre le monde meilleur.

Bienvenue chez futur-job ! 

2 – La faiblesse de la solution actuelle

Beaucoup de bilans de compétences tirent leurs forces de l’image instantanée de l’inventaire des compétences développées dans le passé.

Bien que pouvant être considéré comme un constituant solide, cet inventaire n’en reste pas moins fragile car, ainsi fait, il ne contribue en rien à la dynamique de l’avenir.

De tels bilans de compétences focalisent l’attention, la conscience et l’énergie sur le passé, un passé certes important puisqu’il est celui de la personne concernée. Ils rassurent la personne et peuvent éventuellement provoquer un plaisir un peu narcissique.

Mais ils peuvent aussi la traumatiser en confrontant la personne à ses limites et faiblesses.  Photographie d’une situation statique, ils risquent de conforter l’individu au centre de sa zone de confort alors que la recherche du mouvement est ici vitale.

Ils ferment au lieu d’ouvrir.

Sauf qu’en tant qu’employeur, vous n’avez pas l’intention de rémunérer le collaborateur pour ce qu’il a fait sans vous ou avant vous … Vous voulez par contre le payer pour ce qu’il va faire avec et pour vous.

Une fois le bilan de compétences effectué, le collaborateur n’est pas plus armé pour se mettre en mouvement vers un but qu’il n’identifie finalement toujours pas. Comme on lui a fait croire que le bilan de compétences était la solution pour se construire une carrière plus lumineuse, il est désemparé, et se sent trompé.

En fin de compte, le bilan de compétences, pour le collaborateur comme pour l’entreprise peut :

  • s’avérer trompeur,
  • donner de faux espoirs,
  • favoriser l’immobilisme,
  • ne pas répondre aux désirs de mouvement.

En conclusion, le bilan de compétences a acquis son statut de solution monopolistique sur le marché de la gestion de carrière. Il s’est constitué une belle rente de situation… :

Là est sa faiblesse ! Mais quelle alternative aux bilans de compétences ?

 3 – Le nouveau paradigme … une opportunité !

Le nouveau paradigme consiste à se focaliser sur le futur et sur ce que le collaborateur a envie de développer, de sorte que cela profite à sa croissance propre comme à celle de l’entreprise qui l’emploie ou qui va l’employer pour contribuer à construire son avenir.

 Le collaborateur doit pouvoir :

  • présenter ses envies, ce qu’il veut devenir et faire, ses forces et ses talents,
  • apporter sa valeur ajoutée à l’entreprise plutôt que d’être une charge supplémentaire,
  • vivre une aventure entrepreneuriale propre au sein même de l’entreprise.

Telle est la nouvelle approche :

L’entreprise et le salarié vivent alors une expérience, une entente, une collaboration mutuellement profitable.

Chez futur-job nous sommes convaincus que :

  • le collaborateur est un atout pour l’entreprise qui l’emploie ou qui va l’embaucher, qu’il a une valeur inestimable qu’il faut lui reconnaître.
  • un entretien d’embauche ou un entretien annuel d’appréciation doit en réalité être un entretien de négociation de business débouchant sur un contrat.
  • directeurs RH et employés tirent tous dans le même sens. 

Aujourd’hui, votre solution nouvelle … futur-job.com

Ça n’a rien à voir avec un bilan de compétences, ça correspond tout à fait à vos attentes et aux besoins des personnes et des entreprises pour réaliser un futur professionnel resplendissant (radieux, florissant) mutuellement profitable.

Dans ce changement de direction, voici les 5 fondamentaux jubilatoires, (principes, règles, croyances et pratiques) qui existent et sur lesquelles on peut s’appuyer :

  1. Donner la parole au collaborateur pour qu’il se prononce sur son avenir professionnel. Ainsi nous mettons l’humain au centre de la vie économique ; ce qui donne du sensà l’intérieur de soi et à l’intérieur de l’entreprise. Prendre en main nous-même notre évolution professionnelle, travailler avec les autres, sans les laisser dessiner ou décider notre destin à notre place.
  1. Révéler les envies de nos collaborateurs. Les envies ont plus d’impact que les compétences sur l’avenir des personnes et de leurs entreprises. Prendre au sérieux les envies, les affirmer et les libérer remplace le bilan de compétences. Croire que nous sommes l’auteur responsable de notre vie professionnelle.
  1. Se libérer de la routine : créer du grand neuf : s’ouvrir à l’utopie plutôt que reproduire indéfiniment des méthodes convenues et conservatrices. Entrer avec enthousiasme dans un univers créatif mouvant et souvent inconfortable plutôt que stagner en s’accrochant à sa zone de confort.
  1. Vendre ses services plutôt que « se vendre » soi-même. Transformer le demandeur d’emploi en offreur de service. L’offre de service, alternative au CV, à la lettre de motivation et au projet professionnel. Adopter le principe dynamique de la collaboration mutuellement profitable. 
  1. Créer son job au lieu d’occuper un poste. Être acteur, choisir le mouvement, défier la posture.

Focaliser sa réflexion sur son job plutôt que sur un emploi. Le job est le travail collaboratif et productif qui peut prendre tous les statuts : employé, indépendant, consultant, libéral, manageur de transition … ; l’emploi est une notion partielle et limitante.

Pour les seniors, par exemple, la recherche d’emploi est souvent une impasse, alors qu’ils peuvent tout à fait imaginer et créer leur job.

Chez futur-job, nous pensons que se séparer de l’entreprise relève d’une dynamique positive mais qu’avant de franchir le pas, il est très souhaitable d’identifier les mouvements possibles au sein de l’entreprise actuelle.

Avec futur-job, les entreprises deviennent beaucoup plus fluides, créatives et agiles et leurs collaborateurs beaucoup plus mobiles.

En conclusion, comment vous et le collaborateur vous sentiriez-vous si :

  • il ne faisait que ce pour quoi il est fait,
  • il évoluait dans un environnement qui lui convient,
  • il entretenait une bonne entente avec son patron et ses collègues ?

Compliqué

complication et complexité

« C’est compliqué », « ça va être compliqué » .

Un gros mot à bannir, un mot fourre tout qui exprime tout ce qui est désagréable.

On entend cette expression à tout bout de champ en ce moment, c’est à la mode. À bien réfléchir, ça dit quoi, ça veut dire quoi ? En fait, ça ne dit rien, ça ne donne aucune information, ça occupe l’espace sonore et ça occupe le terrain, ça ne veut rien dire.

Mais ça fait bien à l’ego, ça donne de l’importance quand on ne sait pas quoi dire. Est-ce une façon de botter en touche un sujet qu’on ne sait pas comment aborder ? Ne serait-il pas plus simple de dire : »je ne sais pas comment me sortir de ça, réfléchissons ensemble » ?

Quand on ne sait pas quoi dire à propos de la difficulté d’une réalité à laquelle on est confronté, il est bien à la mode de dire : « oh ! Avec un tel c’est compliqué ». Et quand vous demandez à quelqu’un comment vont ses affaires et qu’il ne sait pas quoi répondre, il vous dit : « c’est compliqué en ce moment ».

C’est l’art de parler pour ne rien dire en quelque sorte. Une sorte d’échappatoire pour botter en touche.

Peut-être aussi qu’on n’a pas tellement envie de parler de ce qui nous parait compliqué lorsqu’on sait plus ou moins confusément qu’on contribue soi-même à la complication. C’est quand même un exercice répandu de se compliquer la vie par des attitudes et des comportements inadéquats.

La simplicité est bienveillante, la complication est malveillante

Certains parlent des défis de la complexité. Je constate que c’est plutôt le défi de la relation humaine qui est à relever ; mais peu de gens le savent et surtout ils ne connaissent pas assez les enjeux et les solutions de la relation humaine. Ils ignorent les bonnes pratiques de la communication qui rendent la relation efficace et humaine. La méthode que nous enseignons est tellement simple qu’elle ne peut plaire qu’aux amoureux de la simplicité.

Amoureux de la simplicité, unissez vous ! Ce n’est pas parceque vous ne comprenez rien au discours de tel ou tel gourou ou conférencier que vous êtes idiot/idiote.

En effet,  les zélateurs de la complication s’emploient avec délectation à la cultiver et à la vénérer par toutes sortes de théories et d’approches incompréhensibles aux communs des mortels mais largement professées dans les écoles de « l’élite » du business et du monde. Ils délivrent leurs théories alambiquées à un public séduit les yeux écarquillés et fasciné par la certification de coach promise.

C’est la raison pour laquelle ils consacrent beaucoup de temps, d’énergies et d’argent à régler les soi-disant défis de la complexité plutôt que de faire des grosses économies en s’attaquant avec une méthode simple au défi de la relation humaine.

Nous constatons qu’une bonne partie de notre métier consiste à simplifier ce qui a été compliqué. Tout ceci tend à prouver que la complication est l’œuvre de l’homme ou du malin. Et nous adorons l’aider ou lui être utile en l’entraînant à se simplifier la vie.

La complexité c’est autre chose, le monde est complexe, les relations humaines, les grosses entreprises sont complexes. Tellement les facteurs, les interférences, les fonctionnements et dysfonctionnements se combinent et s’entrelacent.

Un mot à remplacer par « quelle est la solution, quel est mon pouvoir pour faire bouger ce qui est bloqué ? ».

Là encore, notre rôle à chacun est de simplifier et faciliter les choses en se comportant en personnes bonnes ou meilleures. L’enjeu numéro un pour chacun de nous est de progresser tout le temps dans nos façons d’être et de faire.

Comprendre

« Comprendre c’est faire la guerre à l’autre » Levinas –

« Je ne recherche plus à comprendre la personne » me disait récemment un de mes partenaires qui avait été, au cours de sa carrière, professionnellement formaté ou conditionné pour « comprendre ».

D’où nous vient cet impératif de comprendre les gens ? N’est-ce pas lié à la croyance qu’il faut comprendre les problèmes pour les résoudre ? Comme nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises, il est beaucoup plus simple et beaucoup plus efficace de passer directement à la recherche de solution sans perdre de temps à la résolution de problème. Nombreux sont ceux qui résistent à cette révolution, mais quand ils acceptent la démarche, leur surprise est immense. Ils découvrent le gain de temps, le gain d’efficacité et l’amélioration des relations personnelles, ce qui est très agréable.

Sans compter que je trouve quelque chose d’indécent à vouloir comprendre l’autre, cela a quelque chose à voir avec le voyeurisme malsain ou le viol de personnalité. Cela a aussi peut-être quelque chose à voir avec l’empathie qui consiste, si l’on en croit diverses définitions à se mettre à la place de l’autre. Je recommande toujours d’éviter ce piège. Mettons-nous à notre place et soyons centrés sur l’autre ce qui est très différent de se mettre à sa place.

Concret

Que c’est agréable les personnes qui ont l’esprit concret. Au lieu de partir dans des généralités qui ne mènent nulle part, ils prennent un cas pratique à la fois, une personne à la fois, ils nomment les personnes, les sensations et éventuellement les sentiments et soyons fous, pourquoi pas, les émotions.

Ces personnes pratiques sont dans le mouvement, elles parlent des solutions, y réfléchissent, sans perdre de temps à décortiquer les problèmes.

Elles sont intéressées par les progrès quotidiens qu’on peut faire individuellement et en groupe.

Quand elles établissent un contrat, comme par exemple un contrat de séance de coaching, elles se fixent un objectif observable et mesurable. Elles font des offres et évitent de parler de leurs projets. Elles sont plus soucieuses de faciliter la vie de leurs congénères et d’elles-mêmes et elles redoutent comme la peste les usines à gaz.

Elles sont patientes mais n’attendent pas que les autres bougent. Elles programment, fixent des échéances, ne raccrochent jamais le téléphone ou elles ne quittent jamais un rendez-vous sans prendre un rendez-vous. Jamais elles ne disent « salut, on se rappelle » ou « passez donc à l’occasion » ou « ah tiens, il faudrait qu’on se fasse un restaurant un de ces jours ».

Confiance

La confiance exclut le contrôle.

La confiance ne se décrète pas ni se réclame ! Elle se donne et se gagne généreusement, se crée, se construit dans le mouvement, en avançant, en échangeant et en bâtissant ensemble.

La confiance aveugle est à proscrire ; la confiance se crée sur certains sujets alors que d’autres demandent prudence et vigilance.

Voir comment la gratitude est un facteur puissant de confiance.

J’ai découvert un phénomène réjouissant en interviewant des personnes dont j’ai accompagné la transition professionnelle : la plupart ont identifié la confiance en soi comme principal bénéfice de notre accompagnement et facteur décisif de leur rebond.

 

Confinement

Un formidable et incroyable traumatisme pour le monde, pour notre pays, nos entreprises, notre santé, nos économies, nos familles et j’en passe.

Sidération : tous les rendez-vous sont annulés et de nombreux projets sur lesquels nous étions investis et nous comptions s’écroulent ou sont différés à une date inconnue.

Face à cela, nous sommes nombreux à nous poser la question : quelles opportunités sont contenues dans la menace ? Comment allons nous sortir grandis individuellement et collectivement de cette épreuve ?

Laissez moi vous présenter ici quelques pistes auxquelles je pense et que je vais développer pour les partager avec vous au cours des prochains jours.

  • Nos relations en général
  • Nos relations de travail
  • Nos relations avec nos enfants. L’école à distance et le respect par les petits et les grands des temps de travail à la maison des parents. Passer un ou des contrats avec les petits sur les plages horaires qu’on se réserve, les initier et nous avec à la notion du temps et au respect du temps de l’autre que nous nous devons collectivement. Noter les rendez-vous sur l’agenda et les respecter. Toutes ces nouvelles bonnes pratiques et habitudes sont transposables ensuite au travail et auront le mérite de nous faire gagner un temps considérable en vérifiant la valeur de nos allocations de planning….
  • Nos relations avec nos parents, avec la fratrie, les cousins cousines.
  • Notre organisation, le télétravail principalement qui va s’imposer dans des entreprises et institutions qui n’y étaient pas favorables ou rechignaient. La fin des réunions sans sujets mais dévoreuses de temps et démotivantes / identifier les nouvelles et bonnes pratiques à mettre en oeuvre lors du retour prochain à la « vie normale ».

Téléphone : quelle chance de pouvoir se réapproprier ce medium merveilleusement humain qui a été malheureusement ces derniers temps remplacé par  les ravageurs mails et les sms ou autres whatsapp si propices au déferlement de sottises et dénués d’humanité. Nous avons maintenant du temps pour nous parler. Ce qui a été possible avec une personne très chère à mon cœur pour la première fois depuis des mois.

Chloroquine : ce médicament mis sur le marché en 1949 (Autorisation de Mise sur le Marché), c’est la nivaquine que nous avons absorbée lors de nos voyages en pays tropicaux pour nous défendre du paludisme. Le professeur  Didier Raoult sommité internationale guérit du coronavirus avec cette substance. Mais il se heurte au monde monde médico politique. Avec son look improbable et son expérience unique, il dérange les pontes bien pensants, les notables. Idriss Aberkane appelle cela la conformité ou le conformisme de la corruption académique coupable de non assistance à personnes en danger à l’heure où 1300 personnes meurent chaque jour dans le monde le 25/3/2020. La chloroquine qui, associée à un antibiotique  a prouvé sa capacité à guérir donc à sauver des vies, n’a pas eu le temps de suivre les protocoles d’habilitation, c’est la raison pour laquelle il ne faut pas prendre le risque de sauver des vies ; le plus important est de sauver le protocole ! Déjà Jésus a constaté qu’il n’était pas correct de guérir et sauver le jour du sabbat, parce que ça gênait le conformisme des docteurs de la loi ! Hypocrites ! Vos postures sont meurtrières.

La chloroquine n’est pas un vaccin, donc on ne peut pas mourir en prenant de la chloroquine sauf si on est cardiaque ou que les doses ne sont pas respectées.

Régime alimentaire : plus de cantine ni de restaurants, c’est l’occasion de profiter de la « bonne bouffe » de la maison. Une nourriture saine et goûteuse, quelques règles de bon sens, une activité physique et par dessus le marché le carême chrétien qui nous y encourage. J’ai déjà gagné 5 kilos en les perdant. C’est bon de perdre du bide et se sentir plus léger ou moins lourd ! Certains me disent qu’inversement ils font pas ma de gâteaux avec les enfants ; prise de poids du coup !

Ciel pur : grâce à ce maudit confinement, les avions sont cloués au sol. Mon ciel bleu  gascon était constamment  rayé de traces blanches. Aujourd’hui nous pouvons le contempler dans sa virginité. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir faire cette expérience de mon vivant, comme si  je m’étais résolu à la fatalité de cette pollution visuelle et gazeuse. Aujourd’hui je contemple ce ciel pur avec gourmandise et émerveillement, je remplis mes poumons d’ai pur en me disant que dans quelques semaines ce sera fini. Il faut intensément goûter ce cadeau éphémère et rendre grâce pour la beauté de cette cette nature dépolluée (relativement). C’est cette contemplation présente qui me permet de cultiver une sérénité et la confiance en un nouvel avenir encore inconnu.

Dépouillement : c’est l’opportunité de toutes sortes de dépouillements. Les objets inutile les occupations superflues. Dépouillé de voyages, de transports, d’agitations, de rencontres avec les amis, les copains et ceux que nous aimons que nous reste-t’il d’essentiel à garder, chérir, partager ou cultiver ? Les privations nous font réévaluer nos valeurs et l’appréciation des bienfaits dont nous bénéficions dans notre état de privilégiés. Les achats compulsifs.

Silence : il a pris possession de nos campagnes et de nos villes, il saisit mon âme et m’invite à la sérénité et à l’introspection. Lui aussi me sidère tellement il était inimaginable, quelle expérience  grandiose ! Et je prie pour que ce silence m’encourage  à prier pour tous ceux qui font du bien à l’humanité, ceux qui souffrent, ont besoin de réconfort et de confiance … en résumé pour que l’amour nous anime. Prier : merci, pardon, s’il te plait.

 

Toutes ces actions que j’ai procrastinées depuis des mois voire des années : ranger mon bureau, mon garage, mon grenier,  ma maison , peaufiner et nettoyer mon jardin … bon, c’est vrai, la déchetterie est fermée, il va falloir trouver des solutions provisoires et d’attente.

Avec quoi je veux sortir du confinement ?

 

Conflits

Conflits de pouvoir, conflits d’intérêts, conflits d’argent, conflits moraux et autres… Tous engendrés et alimentés par la friction des egos, mais aussi une communication inadaptée. Les conflits se nourrissent de guerres de position, de malentendus, de soupçons, de gamberge. Sortir du conflit, c’est identifier et provoquer les mouvements que l’on pourrait avoir envie d’effectuer (de mener, de vivre ?) en commun (ensemble).

Connaître, (se connaître)

La bien « belle et bonne » mode, tellement actuelle dans l’entreprise ! : L’on y dit que pour bien travailler ensemble, il faut se connaître ! Logique, non ? Alors on organise des séminaires de connaissance de soi, de connaissance de l’autre, on passe des tests pour identifier sa famille d’appartenance, ses points forts et ses points perfectibles, son code génétique et on échange ces informations.

Voyeurisme malsain sous couvert de bonnes intentions (dont l’enfer est d’ailleurs pavé) et ne correspondant en rien aux réalités, aux enjeux et aux besoins de l’entreprise…

Et si la meilleure façon de se connaître était de cheminer ensemble, de bien travailler ensemble ? Et le tout est joué puisqu’on se concentre sur le « comment bien travailler ensemble ». La meilleure façon de se connaître est d’avancer, échanger sur l’action commune et le « agir ensemble », autrement dit provoquer et accompagner le mouvement. C’est en avançant ensemble sur le chemin qu’on apprend à se découvrir et à se connaître, individuellement et collectivement., au sein de l’entreprise, dans le public ou en politique …comme dans la sphère privée, au sein du couple et en famille.

L’introspection, la quête et la connaissance du moi ou de soi relèvent de la sphère privée. L’entreprise est le lieu de l’agir ensemble et du bien agir, concentrons-nous sur l’objectif et évitons des déviances et dépenses de formations et de consultants inutiles.

Conscience

Prise de conscience, problèmes et solutions ; dans les questions de résolution de problèmes relationnels, on passe son temps à se convaincre qu’il faut être conscient de ses difficultés et problèmes pour les régler. Or on observe que personne n’a jamais progressé ou résolu ses problèmes simplement en en prenant conscience, Ca ne suffit pas.

La prise de conscience qui compte, c’est celle des solutions.

Prendre conscience des problèmes est souvent à la portée de n’importe qui.  Etre conscient des solutions est à la portée de moins de gens. D’ailleurs, la terre grouille de benêts conscients des problèmes et qui nous cassent les pieds avec cela. Les personnes capables d’élaborer individuellement et collectivement des solutions sont beaucoup plus rares.

Les personnes peu avisées passent un temps fou à aider leurs interlocuteurs à prendre conscience de leurs problèmes, ainsi ils leur cassent les pieds de façon inconsidérée, les poussent à bout de nerfs et provoquent des clashs.

Consternation / sidération

C’est ce que l’on peut éprouver lorsque l’on observe comment les gens, les « ressources humaines » sont traitées dans certaines des entreprises : comme des pions à qui on ne donne pas la parole lorsque l’on fait des plans de mobilité, des plans de succession et qu’on décide de l’avenir des uns et des autres sans leur demander leur avis.

Ce que l’on éprouve aussi quand on se fait virer soit par un conjoint, soit par un employeur.

Et quand on voit la violence de certains licenciements ou les harcèlements destinés à tuer l’adversaire.

Ce que l’on peut éprouver aussi quand on assiste à des discussions interminables, stériles, des guerres d’ego et des réunions mal dirigées. À des manipulations destinées à faire aller les gens là où ils ne voudraient pas aller.

Ce que l’on éprouve face à la désinvolture et à la lâcheté de ceux qui ne tiennent pas leurs engagements et qui sont désolés.

Ce que l’on éprouve lorsque l’on voit l’inflation des mails que j’appelle les médias des lâches, utilisés à tort et à travers pour ne pas régler des problèmes, des différends, des contentieux, lorsqu’on n’a pas le courage de prendre son téléphone ou de prendre rendez-vous pour trouver des solutions de vive voix.

Convaincre

Les bonnes manières m’autorisent elles à écrire ce que je dis souvent : « Dans convaincre il y a con et il y a vaincre … ! » ?

Ou…faire venir l’autre sur son terrain, lui imposer ses idées, ses visions, ses décisions, l’asservir en quelque sorte., Les gens qui s’attachent en général à vouloir convaincre s’intéressent peu aux idées et aux envies de leurs interlocuteurs.

S’obstiner sur une vis avec un marteau ne permettra jamais à celle-là de pénétrer durablement.. Mais ça use, ça dévalorise et ça fatigue. Et on perd du temps et on dépense de l’énergie inutilement.

Alternatives : partager son enthousiasme et donner la parole. Trouver ensemble, convergence. Apprivoiser.

Convaincre d’avancer ensemble.

Convergence

Converger plutôt que convaincre, c’est se mettre ensemble en mouvement vers un point d’accord. Des points de vue différents, un chemin, susciter de l’envie. Il faut un cap, de la coopération. L’intention et la méthode.

Convertir

Se convertir, c’est effectuer un mouvement personnel radical à l’issue d’une prise de conscience forte et faisant souvent suite à un échec marquant, un coup dur ou à une période de doute et de galère. On sent alors qu’il faut qu’on s’y prenne autrement.

Il y a des moments dans la vie où on sent qu’un virage important doit être pris. Comme au ski, une conversion s’impose ! On change de pente, on se repentit !

Il en est ainsi du passage d’une relation humaine centrée sur le problème à une relation humaine centrées sur la personne. C’est une véritable conversion. Personne ne nous y oblige, mais il semblerait que ceux qui ont choisi ce mouvement s’en portent fort bien et leur entourage aussi.

Convictions

Les trois convictions du leader libérateur selon Isaac Guetz
– l’homme est digne de confiance
– chacun possède un don
– les êtres humains aspirent à la liberté

Convivialité et rapports de force

Les relations humaines peuvent être selon le choix que l’on fait de convivialité ou de rapports de force. Ce sont évidemment des paradigmes différents.

Les relations de convivialité sont faites de respect, de confiance, de bienveillance et des convictions qui sont les nôtres. Elles sont l’œuvre de personnes qui ont fait un travail d’épanouissement personnel et s’appuyer sur des méthodes de communication respectueuses de la personne humaine.

Les relations de rapports de force sont nourries de méfiance, de domination, de peurs. Elles utilisent la même manipulation, le chantage, la terreur, la menace et la violence.

Coronavirus

Et si l’épidémie avec tout ce qu’elle génère comme ennuis, drames, souffrances, tremblements de terre, tsunamis économiques était une formidable opportunité de devenir plus intelligents ou moins imbéciles, selon le point de vue qu’on prend ?

Ce virus a la vertu de nous mettre en face de nos réalités intérieures individuelles et collectives. De nous confronter à notre intelligence, à notre solidarité, et à notre générosité.

Voici en italiques un article que nous avons largement relayé mais qui malheureusement contient une masse de fausses informations et tout de suite cliquez sur le lien du Huffpost qui remet les pendules à l’heure en guise d’avis à la population, un article et ses références qui va vous rejoindre, vous qui êtes enclins à vouloir raison garder pour vivre le plus normalement possible et même mieux, pourquoi pas ?

 

 

« On n’arrête pas le virus avec la panique mais avec l’intelligence ! »
Voici de nouvelles informations qui proviennent d’un chercheur de Shenzhen transféré à Wuhan pour collaborer avec la task force contre l’épidémie de Coronavirus.

« Les informations suivantes sont claires, simples et accessibles à tous, décrivant exactement ce qu’est le virus, comment il se transmet d’une personne à l’autre et comment il est possible de le neutraliser dans la vie de tous les jours.

L’infection du Coronavirus ne se présente pas comme le rhume habituel, avec le nez qui coule ou une toux avec catharres et crachats, mais au contraire avec une toux sèche. C’est le premier signal à bien identifier.

Important à savoir : le virus ne résiste pas à la chaleur et il meurt si il est exposé à des températures de 26-27°. Il est donc très important de consommer durant la journée toutes les boissons chaudes possibles comme le thé, tisane, bouillon, soupes, ou simplement de l’eau chaude. Le liquide chaud neutralise le virus et il n’est pas difficile de les absorber.

Important : Surtout éviter de boire de l’eau glacée ou de sucer des glaces ou glaçons ou la neige pour ceux qui sont à la montagne, en particulier les enfants.

Pour ceux qui le peuvent, il est important de s’exposer le plus possible au soleil en accord avec vos conditions climatiques actuelles.

Numéro 1. Le Coronavirus est assez grand, il a un diamètre d’environ 400 à 500 nm. Cela signifie que tout type de masque peut l’arrêter. Dans la vie normale, il n’est donc pas nécessaire d’avoir des masques spéciaux.

La situation est différente si vous êtes médecin ou personnel sanitaire et que vous devez être exposés à de fortes décharges du virus et dans ce cas il est indispensable d’utiliser des masques spéciaux .

Si une personne qui a été déjà affectée éternue devant vous, et qu’elle se trouve à 3 m de distance, cela fera tomber le virus par terre et donc l’empêchera d’arriver jusqu’à vous. C’est la raison pour laquelle une distance de sécurité est importante entre les personnes.

Numéro 2. Quand le virus se trouve sur des superficies métalliques, il survit pendant environ 12 heures ! Il est donc extrêmement important quand vous touchez des surfaces métalliques comme des portes ou des poignées de porte, des appareils électroménagers, des poignées de soutien dans les transports en communs, des rampes d’escaliers, des dossiers de chaise, etc, de bien vous laver les mains et de vous désinfecter avec soin.

Numéro 3 : le virus peut vivre caché dans les vêtements et sur les tissus pendant environ 6 à 12h. Les produits de lavage normaux peuvent le détruire. Pour les vêtements qui ne peuvent pas être lavés chaque jour, si vous le pouvez exposez-les au soleil ou à une source de grande chaleur ce qui tuera le virus.

Comment se manifeste le virus :

  1. Le virus s’installe tout d’abord dans la gorge, provoquant une inflammation et une sensation de gorge sèche : ce symptôme peut durer 3 à 4 jours.
  2. Le virus voyage en utilisant l’humidité qui est présente dans les voies aériennes respiratoires, il descend dans la trachée et il s’installe dans les poumons en causant une polmonite. Ce passage a besoin d’environ 5 à 6 jours.
  3. La polmonite se manifeste avec de la fièvre élevée et des difficultés de respiration et elle ne ressemble absolument pas à un rhume ordinaire. Vous pourriez même avoir la sensation de vous noyer à cause de la difficulté respiratoire. Dans ce cas là il est indispensable d’appeler immédiatement un service de soins d’urgence.

Comment éviter le virus :

  1. La transmission du virus arrive dans la majorité des cas par contact direct, en touchant des tissus ou des matériaux sur lesquels le virus est présent : se laver les mains fréquemment est absolument fondamental.

Le virus survit sur vos mains pendant environ 10 minutes, mais pendant ces 10 minutes beaucoup de choses peuvent se passer : se mette les ongles ou les doigts dans la bouche, se frotter les yeux ou se gratter le nez par exemple, et permettre ainsi au virus d’entrer dans votre gorge !

Donc, pour votre bien-être et pour celui des autres, arrêtez ces gestes et lavez-vous le plus souvent possible les mains et désinfectez-les !

  1. Vous pouvez faire des gargarismes avec une solution désinfectante qui élimine ou réduit le quota du virus qui pourrait peut-être être entré dans votre gorge. En faisant cela vous éliminerez le virus avant qu’il ne pénètre dans la trachée et ensuite dans vos poumons.
  2. Désinfectez votre clavier de d’ordinateur (et piano) et votre souris, sans oublier votre téléphone portable, votre téléphone fixe. Attention aux claviers des cartes de crédits et boutons d’ascenseur (mettez des gants lavables ou un mouchoir en papier à vite jeter).

Nous devons tous avoir une grande attention et prendre soin de nous pour notre bien-être et pour celui des autres. » »

Source : Association pour la lutte contre les thromboses et les maladies cardio-vasculaires. Milan. www.trombosi.org / Dr.sse Lidia Rota Vender

Un joli défi pour développer notre leadership de notre vie.

Et pour les personnes qui se posent depuis des mois et quelquefois des années des questions sur leur carrière, il y a une opportunité exceptionnelle d’utiliser une bonne partie du temps rendu disponible par le confinement pour faire le point sur sa carrière et configurer son job de rêve pour la rentrée.

Et travailler à distance avec votre coach préféré, grâce notamment au programme en ligne futur-job.com

Corps

Mon corps est mon meilleur et plus fidèle compagnon, il ne me quitte jamais, du début jusqu’au terme de mon pèlerinage terrestre, de ma naissance à ma mort. Il est, dans la plupart des cas, conçu pour bien fonctionner.

Il me supporte et me transporte, j’ai intérêt à en prendre soin et à écouter ce qu’il me dit ou veut me dire. Il est une des composantes de ma personne, sa partie visible. Il exprime et émet des messages et signaux de toutes natures par ses attitudes, ses gestes, ses expressions, sa dynamique.

En tant que partie visible de ma personne, il est mon principal instrument de relations avec le regard, les paroles qu’il prononce, les gestes qu’il exécute, ses oreilles pour entendre, sa bouche pour se nourrir et tout le reste. Que dit-il ? Il dit « je vais bien je ne vais pas bien, prends soin de moi, ne me maltraite pas ».

Quelle est ma relation à mon corps ? Il convient d’en prendre soin.

Courage

Nous en avons lorsque nous faisons ce pour quoi nous sommes faits et lorsque nous avons aussi une vision du chemin sur lequel nous sommes et que nous avons à parcourir.

Au mot courage, j’associe souvent le cœur à l’ouvrage. Ça vient de l’intérieur, ça vient aussi du collectif et ça me donne de l’élan. Du courage pour agir et réaliser, pour parler aussi et échanger, donner et recevoir.

On perd courage lorsqu’on ne voit plus l’avenir, on est comme dans l’obscurité d’un tunnel dont on ne voit pas le bout. Arrive un moment ou on voit le bout du tunnel et la lumière qui apparaît, le courage revient.

Le courage est nourri par la confiance, il en a besoin.

Créer

La vocation de l’homme, c’est bien de créer, de participer à la création, de co-créer en partenariat avec ses congénères et Le Créateur.
La création au sens large du terme qui se compose du monde et de l’humanité tels que nous les connaissons.

Prendre soin de la création qui nous est confiée comme un bien commun et non pas l’exploiter à outrance et de façon obscène pour son propre profit. Au risque de détruire le monde.

Pour son bonheur, chaque homme, chaque femme devrait autant que possible créer son job. Que l’on soit ouvrier, artisan, commerçant, employé, cadre, profession libérale, fonctionnaire, chacun a la possibilité de créer son job en l’enrichissant en permanence, en améliorant la relation aux clients et usagers bénéficiaires. Si tu as la chance d' »avoir un job », ne le considère pas comme  acquis, ne t’installe pas dedans de façon passive, redoute le confort. Crée le en permanence, ce qui consiste à faire preuve d’imagination, à progresser dans ta façon de l’exercer en communion avec les collègues.

Savez-vous comment la gratitude libère la création ?

Croissance et développement

L’être humain est un être en croissance. Et nous devons prendre soin de cette croissance, la cultiver, comme on cultive une plante ou un végétal.

Ce phénomène débute à notre naissance jusqu’à notre mort et peut-être au-delà ? ! Nous appelons ça aussi le développement personnel. Y a-t-il une différence ? Cela mérite davantage de réflexion. Je ne peux pas dire encore pourquoi je préfère cette notion de croissance.

« En biologie, la croissance d’un organisme est une augmentation de la taille, et du volume. Dans les organismes vivants, comme chez les humains, la croissance est souvent régulée par des hormones de croissance.

La biologie du développement est l’étude des processus par lesquels les organismes croissent et se développent. Elle étudie en particulier le contrôle génétique de la croissance cellulaire, de la différenciation cellulaire et de la morphogenèse. … »

La croissance évoquerait t’elle ou exprimerait-t-elle davantage cette puissance ou énergie vitale qui veut se manifester à l’intérieur de la personne humaine et du plus profond d’elle-même, dans son âme ?

Qu’est-ce qui donne du sens à notre vie de couple autant qu’à notre vie d’équipe au travail et même dans nos relations à nos parents et nos enfants ? Laissez moi vous proposer cette réponse qui peut en déconcerter certains et en encourager d’autres qui vont dire « bon sang, c’est bien sur ! »

Tout simplement : être des facteurs de croissance les uns pour les autres. Nombreux sont les patrons, coachs et parents qui trouvent ça normal de se sentir responsables de la croissance / du développement de leurs collaborateurs, bénéficiaires, enfants. Mais combien sont-ils à considérer que leurs collaborateurs, bénéficiaires, enfants ont aussi vocation à les faire grandir ?

J’en connais et c’est tellement puissant et humain. Pour une principale raison, c’est que cela suppose l’humilité.

Croyances

Nos croyances nous servent de repères pour notre vision et notre action.

Il y a les croyances qui nous libèrent et nous font grandir, telles que les convictions que nous avons déjà citées.

Et il y a les croyances réductrices, limitantes qui nous emprisonnent. Par exemple : je suis un lève tard, je ne suis pas fait pour la vente, je ne suis pas leader, l’homme est mauvais et tricheur, il faut le contrôler en permanence, les acteurs de terrain sont idiots, il faut penser à leur place, la liberté est dangereuse, je n’ai pas le droit à l’erreur, à 50 ans on n’est plus bons à rien, nous n’avons pas de place dans la société, pour réussir dans la vie il faut se débrouiller tout seul, à mon âge on ne peut plus changer

Débordé

Vous êtes débordé(e). Qui dirige votre vie ? Qui a le pouvoir ? Où sont votre puissance et votre impuissance ? Analysez bien cette sensation de débordement.

Êtes-vous occupé ou productif ? Quelqu’un qui n’a aucun moment à consacrer à l’inattendu ou à la nouveauté, dont le planning est saturé, blindé pour les semaines à venir. Un planning qui reproduit les habitudes et les routines. Votre planning reflète votre pensée.

  • Mettez noir sur blanc les priorités de votre vie et classez-les par ordre d’importance. Ensuite notez noir sur blanc tout ce que vous faites d’inutile et qui vous ronge pour ne pas dire qui vous bouffe et vous désole. Et tout ce que vous faites vous-même et qu’un(e) autre ferait mieux que vous si vous deveniez une meilleure version de vous-même.
  • Mais surtout, repérez ce que vous faites très bien en y prenant un immense plaisir, cela va vous indiquer votre pointe. Et ensuite choisissez de ne faire que ce qui correspond à votre pointe ; votre débordement va disparaître.

Vous y verrez plus clair et prendrez les décisions, ferez des choix qui vous permettront de ne plus être débordé(e) ou dirigé(e) par les vraies et fausses urgences, les passions négatives et les vanités de l’ego.

Regardez bien quel est votre rôle essentiel et unique dans la réalisation de la mission et ce dont vous avez besoin pour devenir une meilleure version de vous-même. Voyez aussi où vous pourriez gagner du temps dans votre communication et vos relations en améliorant vos processus. Il y a certainement des grosses marges de manœuvre. En plus de gagner du temps, il y a de l’argent à gagner !

Réfléchissez à votre vocation, votre être et votre agir, vos échecs, vos accomplissements, votre génie, votre désolation, vos croyances, votre humour, votre ivresse narcissique, votre liberté, le changement, votre mouvement, vos peurs, votre parole, votre philosophie, votre vision et tout le reste…

Déléguez ce que d’autres feraient mieux que vous et avec plus de plaisir, est-il raisonnable de les en priver ?

Je vous lance le défi, convaincu que vous pouvez le faire.

Alors, grâce à ces quelques encouragements de base je vous souhaite de bien vous prendre en main, vous libérer et vous amuser beaucoup plus dorénavant.

Avec PS

Décision

Décider, c’est choisir, renoncer.

A force de s’être convaincus que les décisions doivent être prises collectivement, on a réussi à monter des usines à gaz et à faire de la réunionnite aiguë. Énorme dépense d’énergie et de temps, coûteuse frustration.

La décision est fondamentalement un acte individuel. Il appartient à chacun dans l’entreprise de prendre les décisions pour lesquelles il est payé.

Il y a un bien naturellement un processus collectif de préparation de la décision au cours duquel on consulte des personnes compétentes et concernées. Mais la décision, phénomène fondamentalement individuel, on compare cela à la petite mort. L’application et la mise en œuvre redeviennent par contre collectives et chacun doit partager sa part de responsabilité dans l’application des décisions prises par le patron. Mais nous savons qu’il y a de larges marges de manœuvre dans les modes d’application et de mise en œuvre des décisions prises et c’est là que notre autonomie joue.

Notons avec quelle surprenante facilité nous reprochons bien trop souvent à nos patrons de ne pas prendre les décisions pour lesquelles ils nous payent !

Défi

Le défi est une composante essentielle de la vie. Que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle, nous avons toutes sortes de défis à relever. Il est vital de nommer ses défis, de s’y confronter individuellement et collectivement. C’est pour une bonne part, ce qui rend la vie excitante, nous rend acteurs et créateurs.

Dérangement

Les dérangements sont dans nos vies fréquents et permanents. Tel intervenant qui veut imposer ses idées et sa façon de faire dans l’organisation, tel passage de relais d’un cadre à un autre, telle arrivée d’un nouveau venu, telle hausse ou baisse du cours du pétrole et des matières premières, telle arrivée d’un concurrent offensif,… les exemples sont multiples et innombrables.
Moi-même, je n’aime pas être dérangé, qui aime ça ?

Si le dérangement est vécu comme une agression, on peut avoir tendance à se blinder.
Faut-il pour autant lutter et se battre contre le dérangement ou alors le recevoir et le comprendre comme une provocation à évoluer, à bouger et progresser ?

Désinvolture et décontraction

La désinvolture est largement répandue dans les entreprises du monde ancien où on parle de respect sans savoir en quoi ça consiste, ou c’est la hiérarchie qui se croit tout permis ou l’égoïsme et l’égocentrisme règnent en maître.

La désinvolture la plus répandue consiste à annuler ses engagements sans vergogne, par mail généralement et sans proposer d’alternative. Dans la plupart des coups entreprises très structurées et aux hiérarchies pléthoriques, l’exemple vient d’en haut. En effet, plus on pense que les gens sont cons et irresponsables plus il faut de strates hiérarchiques pour expliquer au niveau d’en dessous ce qu’il doit faire et ensuite le contrôler. C’est donc dans ce type de contexte moral et politique que le mépris est le plus développé. Pourquoi donc tenir ses engagements les uns, envers les autres, avec les clients et fournisseurs, quand on est dans l’inflation des réunions inutiles et démoralisantes, puisqu’à chaque fois qu’on a un problème avec une personne on en convoque 10 autres. Et que le niveau supérieur décrète des rendez-vous et réunions sans se soucier du programme des niveaux inférieurs, formant ainsi une chaîne de chaos dans les programmes et agendas de chacun. La logique est donc, quand mon N+1 me convoque, d’annuler mes engagements avec mes collègues, N-1 et fournisseurs. On a un peu plus de mal à annuler ses engagements avec ses clients, mais on arrive quand même à le faire !

Le mépris va de pair avec la lâcheté puisque c’est généralement par mail que les désengagements sont annoncés. La confrontation de vive voix ou au téléphone est trop difficile pour les lâches.

En fait, la décontraction n’a pas grand-chose à voir avec la désinvolture car elle est répandue dans les entreprises où on se respecte, où il y a peu de hiérarchie, en gros les entreprises libérées. En effet, les désinvoltes sont plus stressés que décontractés. Stressés par le système et culpabilisés d’y contribuer dans l’impuissance et la soumission. Et peut-être pas si fiers de ce comporter avec mépris.

Les messages des désinvoltes qui annulent leurs engagements commencent généralement par désolé(e).

Désir

Les désirs sont profonds, au niveau de l’être, ils sont intimes. Ils sont en amont de l’envie.

« La dépression, c’est la mort du désir. » Eric-Emmanuel SCHMIDT

Désolé

Vous est-il déjà arrivé d’entendre des mots, des expressions, des formules ou des phrases qui vous cassent le moral. Peut-être même, vous êtes-vous surpris en train de prononcer ces mots-là. Des mots qui parlent du passé et se fichent d’aujourd’hui et de demain.

Les conséquences de ce dysfonctionnement.

Ce dysfonctionnement est égocentrique et il tue la relation, il donne à votre interlocuteur l’envie de fuir. En utilisant ces mots, vous semez la désolation autour de vous, le découragement. Ce sont des mots qui coupent l’élan et le désir d’avancer ensemble.

Je vais vous parler de quatre expressions très répandues, des expressions qui tuent la relation et qu’il m’est aussi arrivé d’utiliser. Un de ces mots est apparu 426 fois dans mes mails de janvier 2015 à décembre 2017. Devinez lequel !

Une histoire, le témoignage de Sylvie qui a mis en œuvre la solution que je vais vous proposer.

Sylvie est passée d’un printemps pourri à un été radieux où elle a rencontré le compagnon qu’elle souhaitait et où elle a pu concrétiser certains de ses projets professionnels en chantiers en cours (works in progress), en embarquant avec elle les bonnes personnes capables d’y contribuer. Elle disait qu’elle n’en revenait pas de la puissance de cette solution et comment elle avait transformé sa vie en la rendant plus belle et mieux remplie.

La solution au dysfonctionnement : supprimez de votre vocabulaire quatre expressions qui tuent la relation et je vous propose par quoi les remplacer.

Désolé : plutôt que d’exprimer votre sentiment égocentrique d’impuissance, centrez-vous sur l’autre, ce qu’il a à vous proposer, ce qu’il propose de réaliser avec vous. Plutôt que de vous lamenter, concentrez-vous sur vos envies, vos désirs, croisez les avec ceux de votre interlocuteur et réfléchissez aux moyens de les mettre en œuvre

Excusez-moi : êtes-vous quelqu’un qui a besoin d’excuses pour un événement de votre passé sur lequel vous n’avez plus aucun pouvoir et avec lequel vous n’etes pas à l’aise? Ça donnerait quoi d’être concentré sur ce que vous pouvez faire de bien et de bon aujourd’hui en regardant vers demain. Plutôt que de vous comporter en victime de votre destin, prenez-le en mains.

Je suis fatigué : ça veut dire je m’intéresse plus à mes petites misères qu’aux bonnes choses que les autres ont envie de me proposer ou de faire avec moi. Je me considère mieux dans mon immobilisme que dans le mouvement créatif et relationnel. Ou encore : ce que tu me proposes me fatigue ! Si c’est ça, autant le dire.

Je n’ai pas (eu) le temps : dans les relations hiérarchiques, il est extrêmement difficile d’avouer à son patron qu’on ne sait pas comment faire pour accomplir telle ou telle tâche, mission, consigne. Ou encore qu’on a eu une grosse flemme pour s’y mettre. Dans ce cas, par impuissance, il est beaucoup plus facile de dire « je n’ai pas (eu) le temps ». Posez-vous la question, lorsque vous êtes tenté(e) d’utiliser cette mauvaise excuse qui ne trompe pas tout le monde et dévalorise : « quelle solution devrais-je trouver pour acquérir le savoir-faire qui me manque, à qui devrais-je m’adresser, comment être sincère aun homme de crédit de la part de libre d’une vie de grands pas ne donne pas de mon client de livres de ville devec mon patron ou mes collègues pour trouver ensemble une solution ? ».

SOLUTION : remplacez ces quatre expressions qui tuent par « pardonne moi », « j’ai envie » ou « je te propose ».

Une demande de pardon sous la forme qui vous correspond humanise la relation avec une petite touche d’humilité, de responsabilité et de générosité.

Ainsi vous passerez de la désolation, de l’excuse, de la fatigue et du soi disant manque de temps à la poursuite du mouvement et au soin de la relation (pour autant que cette relation ait une valeur à vos yeux). Plutôt que de simplement vous démettre en laissant votre interlocuteur interloqué ou consterné, faites une proposition alternative. Plutôt que de vous dissoudre dans le néant de l’impuissance, rebondissez, prenez de l’initiative, soyez créatif(ve), vous respecterez ainsi votre interlocuteur et vous-même par la même occasion.

Remplacer la phrase : « Désolé pour notre rendez-vous, mais mes activités de rentrée ne me permettent pas de me libérer. » par : « Pardonne moi, je te propose telle et telle date, je t’appelle vite pour prendre un nouveau rendez-vous … »

Vous inventerez ainsi votre vie avec les personnes et les activités vitalisantes de votre choix.

Quelques exemples de désolations

Désolée de ne pas être disponible comme je le voudrais

Bonsoir Jacques désolée pour l’autre soir.

Je m’excuse mais j’étais en Rdv extérieurs ce jour, je n’aurai pas le temps de repasser au bureau pour vous renvoyer le document donc je m’en occupe demain, désolée de ce contretemps.

Finalement je suis pris à 17h aujourd’hui. Désolé pour le contretemps.

Journées très denses ces semaines j’en suis désolée.

Désolée mais je n’assure pas le règlement de factures.

Non désolé pas de soucis mais beaucoup trop d’urgences à gérer en même temps. Bonne soirée

Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt à ton message. Je propose que nous nous recontactions à la rentrée.

Détachement

N’est pas forcément la meilleure façon de gérer son stress. Le détachement pourrait consister en un déni ou un enfouissement.

Je propose de passer du stress à l’appropriation : la prise de recul et/ou la prise de hauteur, c’est-à-dire des mouvements par lesquels nous prenons de la distance face à la réalité et nous changeons notre angle de vue. Ce n’est donc pas la fuite ni la déresponsabilisation mais une appréhension nouvelle et apaisante de la réalité. C’est ainsi qu’on passe de l’inadaptation à l’ajustement.

Développement personnel

Le développement personnel n’a d’intérêt que s’il produit de l’épanouissement personnel.

On voit parfois des gens qui font beaucoup le développement personnel et qui ne sont pas épanouis. Il y a quelque chose qui cloche.

Le développement personnel permet la connaissance de soi. Il est une condition préalable et quasiment incontournable à la mise en œuvre d’un leadership libérateur. Puisqu’il permet de déployer une meilleure version de soi-même, de développer la maturité et de devenir plus humain et plus libre en connaissant mieux sa propre humanité. Et puis, il nous met dans une dynamique de mouvement, mouvement intérieur, mouvement de recherche, mouvement d’apprentissage.

Direction

Le rôle d’un directeur est de montrer la direction, ce qui ne veut pas dire coincer les collaborateurs dans des procédures, directives et règles excessives et contraignantes.

La direction par objectif à eu ses beaux jours. Je n’ai rien contre les objectifs, bien au contraire, ils doivent être discutés, négociés et définis. Mais cessons de croire qu’on motive les gens avec des objectifs, c’est une grosse blague.

Voir : motivation.

À ne pas confondre avec le dirigisme qui est la version dégradée ou caricaturale de la direction.

Suis-je maître de ma vie, je ne le crois pas du tout, la maîtrise me semblant une illusion dangereuse. Par contre j’ai réellement la capacité de diriger ou conduire ma vie.

Dispersion, éparpillement, agitation

C’est ce qui nous guette lorsque nous nous ne prenons pas assez soin de nous et que nous ne savons plus trop bien dans quel sens nous avançons, pour qui, pour quoi et comment. Et on arrive à une espèce de dispersion de soi-même, à l’éparpillement du moi qui se traduit par une agitation du comportement.

Nous disons alors à tout vent que nous sommes débordé(e). Ce qui dans notre relation avec les autres a les mêmes effets dévastateurs que la désolation. Car ça donne de nous une piètre image et ça crée une zone d’ombre entre nous et l’autre qui ne sait plus trop à quoi s’en tenir avec nous.

Il importe alors de réfléchir à ce qui va nous rassembler, nous réunifier. Le recours à un coach qui ne va surtout pas tourner autour du problème mais va vous permettre le plus rapidement possible de recoller vos morceaux et de trouver la sérénité de votre être et de votre action.

Domination

C’est une sacrée tentation ! Dominer l’autre pour lui faire faire ce que bon nous semble. Le problème, c’est que ça ne marche pas ; en tout cas ça marche si mal que ça produit de très mauvaises résultats. Et si on optait pour la croissance de l’autre et la croissance de sa liberté qui lui donne la possibilité de donner le meilleur de lui-même ?

Donner / recevoir

Michel Dogna et Frank Hatem en ont parlé mieux que quiconque : 

« Donner c’est toujours facile par ce qu’on a le beau rôle. Mais quand il faut être le mendiant, demander la guérison, demander de l’aide, c’est très difficile ; on peut le vivre comme quelque chose qui nous rabaisse. Recevoir et demander c’est beaucoup plus difficile il faut de l’humilité et laisser l’orgueil de côté. On peut avoir l’impression de mendier, d’être inférieur. Il y a des gens qui refusent la guérison par ce qu’ils ne veulent pas la demander, par orgueil ils n’acceptent pas la guérison. Quelquefois les gens sont trop orgueilleux pour recevoir quelque chose et l’accepter. Ils ne veulent pas perdre leur orgueil, c’est un drame. Il faut un équilibre entre le donner et de recevoir, c’est normal c’est le ying et le yang . Il faut être canal qui reçoit et donne. Si on donne trop on va s’épuiser et si on ne fait que recevoir on va s’intoxiquer et les maladies viennent dans les deux cas, autant de trop donner que de trop recevoir. Ça c’est l’équilibre qu’on cherche tous dans notre vie.

Les orgueilleux ne veulent pas se faire aider, c’est la difficulté de recevoir. Si on est canal, on reçoit et on donne.

Jésus dit : Ce que vous désirez obtenir, croyez que vous l’avez reçu et vous serez exaucés. »

Droit au but

C’est une façon de vivre, un choix philosophique rendu possible par un savoir-faire. Il est évident que lorsqu’on est mal à l’aise pour aborder un sujet, poser une question, exprimer une demande, suggérer ou faire une proposition, émettre un avis différent on a tendance à tourner autour du pot.

Le droit au but est une des composantes principales de la Communication Centrée sur la Personne et pas sur le problème. Il est beaucoup plus facile d’aborder n’importe quel sujet lorsqu’on ne porte pas de jugement et que l’on sait qu’on va donner la parole à son interlocuteur pour lui permettre de réagir.

Par exemple, au lieu de dire « il faudrait qu’on pense à mon augmentation », il est préférable de proposer quelque chose comme : « j’ai envie d’aborder le sujet de mon activité et de ma rémunération, qu’as-tu à me dire là-dessus et moi je te propose de te dire ce que j’en pense ». Avec la première formulation, il y a des chances de partir dans toutes sortes de considérations, d’appréciations sur la façon de travailler, de jugements, de contradictions et de justifications car on se méfie des prétentions de l’autre !.

Donc évitez de vous justifier ou de démontrer que vous avez raison de faire telle ou telle proposition ou telle demande, dites plutôt : « j’ai envie de ceci ou cela, qu’en penses-tu, comment le sens tu ? »

Échange

échanger de l’information, des idées, de la vision, des observations, des sensations est sans doute une des activités les plus riches et productives de la relation humaine. Car, de l’échange jaillit la création. L’échange c’est un plus un égale trois, de l’énergie qui circule. C’est la vie, l’ouverture d’esprit et de cœur.
Un des piliers de l’activation des relations et des réseaux de relations. On ne peut rien demander quand on croit qu’on a rien à donner. Il est donc judicieux de savoir ce que l’on possède que l’on peut partager. Et quand on a besoin de quelque chose ou de quelqu’un, être obsédé par le renvoi d’ascenseur : « je me demande ce que je peux te donner, quel service je peux te rendre en échange de ce que tu me donnes comme information ». Et quand quelqu’un nous a introduit, nous a ouvert la porte, être obsédé aussi par le retour d’information, quelle qu’elle soit. Ton interlocuteur te sera toujours reconnaissant de pas être un ingrat qui exploite ses tuyaux et ses introductions sans retour. Il sera encouragé à en faire plus pour toi. Sinon il te laissera tomber comme une vieille chaussette en se disant : « avec cette personne, la relation est à sens unique, je n’ai pas du tout envie de me décarcasser pour elle ». A l’inverse, celui ou celle qui échange se fera une belle vie avec des amis dévoués. Soyons généreux, tout le monde y gagne.

Échec

Beaucoup de gens ont peur de l’échec et lorsqu’ils le rencontrent, cherchent à l’occulter, le nier ou ne pas l’affronter. Il est vrai que, dans notre société, l’échec est souvent associé à la culpabilité : il ne faut pas échouer ; c’est mal !

Or il est normal, à partir du moment où on bouge, où on prend des risques, où on s’engage, de connaître des déconvenues, des plantages pour toutes sortes de raisons individuelles et collectives, relationnelles ou techniques. Celui ou celle qui ne dessert ou ne sert jamais ne risque pas de casser une tasse !

Dans d’autres sociétés que la nôtre, l’échec n’est pas considéré comme une honte ou comme une faute. Il fait tout simplement partie de la vie. L’échec doit être utile. Pourvu qu’il nous enseigne un progrès à réaliser. Si, quand je rencontre un échec, je m’efforce par différents moyens d’en tirer un enseignement, alors je me sens bien, grandi et mieux armé pour la suite.

Écoute active

Concept mis au point par Carl ROGERS, mais sans doute trop dévoyé par consultants et experts en communication qui croient que l’écoute active à elle seule règle tous les malentendus, efface tous les obstacles à la bonne entente. L’écoute active est effectivement un minimum requis mais ne peut garantir à elle seule une communication de qualité. Donner la parole est tout aussi indispensable. C’est une tout autre affaire, nous y avons déjà largement travaillé par ailleurs.

L’écoute consiste à ne pas vouloir savoir ce que nous allons dire ou comment nous allons réagir avant que l’autre n’ait fini de parler. On voit bien lorsqu’une personne est déjà en train de préparer sa réplique pendant que l’autre parle. C’est ne pas respecter la parole de l’autre.

Écrire, écriture

Écrire ce à quoi l’on pense, matérialiser ses sensations par l’écrit après les avoir nommées, écrire sa Vision pour pouvoir la confronter ou la partager.

Le récit qui permet de relire sa vie ; c’est ce que nous faisons lorsque que nous formalisons des réalisations professionnelles marquantes.

Égalité

Voir : ouvriers, d’accord, leader, maturité

Maintenant, on se sent plus égaux dans les entreprises libérées puisqu’il n’y a pas de chefs.

L’égalité, c’est de considérer que chaque parole à autant de valeur que celle des autres.

C’est ce qui se vit dans une équipe lorsque chaque membre croit et souhaite que les autres soient pour lui/elle des facteurs de croissance et réciproquement

Ego

Le mental a pour fonction de défendre l’ego en fuyant la réalité. L’attachement à l’ego est l’attachement à la mémoire, au passé ou au futur imaginé.

L’ego est souvent démesuré, en recherche de reconnaissance, d’enflement de soi, d’orgueil, de domination de l’autre et de toute puissance. Il produit égocentrisme, orgueil, vanité, amour-propre, « perception erronée du monde ».

On le trouve évidemment chez certains dirigeants et cadres ; il recouvre et dissimule les bons aspects de nos personnalités.

Les leaders, pour être libérants sont très vigilants sur ce sujet. Ils font un travail sur soi d’épanouissement personnel et s’efforcent de le domestiquer et de s’en libérer en le remplaçant par l’humilité et la modestie.

Voir comment traiter son ego avec la gratitude.

Égocentrique

L’égocentrique ne pense qu’à lui et il aimerait bien que tout tourne autour de lui.

J’assiste souvent à la démarche égocentrique de celui ou celle qui, cherchant un job, court partout en brandissant son projet et son CV. Il est donc urgent de passer de l’égocentrisme à l’altruisme en transformant son projet centré sur soi en offre de services professionnels centrés sur l’autre et sur le marché.

Élan

L’élan, c’est la sensation que l’on éprouve lorsque l’on est attiré par une personne ou une œuvre humaine. Lorsque l’on épouse une cause, qu’on aime sa vie et qu’on est habité par l’amour des étoiles et des hommes. Pour éprouver de l’élan il est nécessaire d’être généreux. Les leaders libérateurs suscitent l’élan en parlant de leur vision et le rêve sans cesse et en partageant leurs convictions.

Ce qui tue l’élan : l’égocentrisme, la désolation, le mépris de l’engagement, la complainte, la vie médiocre et étriquée.

Empathie

La plupart des définitions de l’empathie sont fausses quand elles vous font croire que l’empathie consiste à se mettre à la place de l’autre. Penser qu’il faut « se mettre à la place de l’autre » est une croyance populaire largement répandue mais archi trompeuse. Il n’y a rien de pire que cette prétention de se mettre à la place de l’autre, car seul l’autre peut être à sa propre place et nous, nous avons une place chacun différente est complètement spécifique et personnel. La meilleure solution pour avoir des relations empathiques est de bien tenir sa place et pas celle d’un autre. Cette distance permet d’éviter la confusion en respectant l’identité et le vécu de chacun. En matière d’efficacité d’aide, c’est en étant pleinement nous-mêmes à notre place que nous pouvons aider faire du bien.

À part cela, l’empathie consiste bien à avoir la capacité de se mettre en relation intime et vraie avec l’autre et notamment de partager ses sensations et ses émotions. Partager veux dire la capacité de l’un et l’autre à exprimer ces réalités et se les donner l’un à l’autre pour s’instruire et cheminer ensemble vers un but ou une solution.

C’est tout ce que nous apprenons dans la Communication Centrée sur la Personne et pas sur le problème.

Emploi

Je n’aime pas tellement ce mot. Quand tu dis que tu cherches un emploi, c’est comme si tu cherchais une case. Tu veux être employé, pourquoi pas ? Mais c’est extrêmement restrictif. Beaucoup de gens cherchent un emploi et ne le trouvent pas alors qu’ils pourraient créer leur job. Je préfère beaucoup ce mot job, parce que tu peux soit le créer sois l’obtenir, c’est bien plus ouvert. Combien y a-t-il de gens au chômage parce qu’ils n’ont qu’une idée, c’est de trouver un emploi ? Ceux qui admettent l’idée de créer leur job ont de fortes chances de ne pas rester au chômage longtemps.
D’ailleurs, quand tu occupes un emploi chez un employeur et te contente d’effectuer des tâches sans créativité et quelquefois avec des relations humaines médiocres, le risque est fort que tu te retrouves au chômage un de ces jours. La différence avec un job, c’est que le job tu le crée, tu ne l’occupes pas ; et tu peux, dans une entreprise, créer ton job. Tu seras fort apprécié et on recherchera à te garder.

Et si tu arrives à créer ton job en tant qu’artisan, commerçant, prestataire de services, consultant ou coach, artiste ou autre, tu vas peut-être en baver avant de gagner ta croûte correctement, mais tu ne seras plus au chômage, tu te réaliseras et auras une utilité sociale.

Émotion

L’émotion est le mouvement de l’être ou de l’âme. Elle s’exprime de façon positive lors du coup de foudre ou lorsqu’on est saisi par une rencontre d’être à être. Elle s’exprime aussi lorsqu’on est percuté par un événement qui nous touche au plus profond de nous.

L’émotion peut aussi être négative lorsqu’on se trouve face à une personne ou un événement qui nous dégoûte, nous révulse.

Joie, colère, enthousiasme, …

Enchanter

enchanter le cœur, l’âme et toute la personne

Comment mobiliser vos ouvriers* autour de votre vision rêve, faire en sorte qu’ils s’engagent. Pas un petit engagement du bout des lèvres ou du bout des doigts, au quart ou à la moitié, mais un engagement à 100 %. Déjà, on peut dire que si on est dans une logique d’enchanter les clients, ça va passer par enchanter les ouvriers. C’est leur donner toute la liberté qui leur permet de déployer tous leurs talents, leurs initiatives, sans contrôle, laisser les équipes faire leurs recrutements et leurs budgets, leurs décisions d’investissement. Leur rappeler en permanence votre vision rêve et vos valeurs.

Ainsi, nous avons la capacité d’enchanter le cœur de nos ouvriers mais pas que. L’âme aussi est concernée, et pourquoi pas les tripes, la tête et le corps ? C’est la personne entière qui va venir travailler avec enthousiasme. Tout le contraire d’en faire le moins possible, de pourrir la vie des autres ou de se mettre en arrêt maladie.

*J’utilise le mot ouvriers pour désigner tous les acteurs du chantier, la production, le commercial, la logistique, l’administratif, l’après-vente, la recherche et le développement, etc.

Énergie

Gestion de l’énergie. Notre temps, notre argent, nos capacités intellectuelles sont de l’énergie que nous faisons circuler ou que nous bloquons, cela dépend.

De l’amour pourquoi pas ?

Dans certaines circonstances, la dépense d’énergie consiste à lutter contre un mal-être. Autant d’énergie non consacrée à la recherche et à la production de bien-être. Donc nous avons des choix à faire, des options à prendre : que faisons-nous de notre énergie ? À quoi l’employons-nous, à lutter, à réparer ? Ou à construire, créer, inventer, cultiver les liens et les relations ?

Avec FD

Engagement

L’engagement s’oppose à l’immobilisme. L’engagement est décision de mouvement. Il se nourrit de l’enthousiasme, de l’envie. Il est individuel mais aussi collectif.

Il est utile, très opportun et pertinent, en clôture d’un séminaire ou d’une séance de travail en tête-à-tête, de se demander individuellement et collectivement en quoi la réflexion (l’échange commun ?) commune nous engage ?

S’engager, c’est aussi et surtout être (se rendre) libre et recourir à sa volonté.

L’engagement se nourrit de l’enthousiasme et de l’envie.

Avez-vous déjà pensé aux dégâts relationnels provoqués par le non-respect d’un engagement prioritaire au profit d’une urgence ?

Il est consternant d’observer de nos jours la propension de nos contemporains (et ce parmi des responsables de haut niveau) à ne pas tenir, à renier leurs engagements et à se justifier par toutes sortes de considérations médiocres ou dérisoires. Il y a évidemment, dans nos vies, des impondérables ; il y a aussi toutes sortes de mauvaises raisons souvent inavouées pour ne pas honorer un engagement qui avait été bel et bien pris.

Dans ce cas, et si votre interlocuteur a de la valeur à vos yeux, proposez de remplacer l’engagement non tenu par un nouvel engagement, c’est la moindre des corrections. Et votre leadership en sortira grandi.

Enjeux et défis

Dans un entretien, notamment de business, il est vivement recommandé de s’intéresser en premier lieu aux enjeux et défis de son interlocuteur. Les chances d’apprivoiser ce dernier et de trouver un terrain d’entente sont alors d’autant plus forte On a d’autant plus de chances d’arriver à trouver un terrain d’entente que l’on relègue au second plan ses propres besoins.

Entendre, entente

Il n’y a pas d’entente sans écoute, pas d’écoute sans parole, donc pour écouter il faut donner la parole.

Entendre, c’est beaucoup plus qu’écouter. On fait tout un plat de l’écoute active. Si l’écoute active, c’est écouter et comprendre, alors ça sert à quelque chose. Pour bien entendre et bien s’entendre, il convient d’être dans le dialogue, donc de donner la parole mais aussi la prendre quand on l’estime opportun. Entendre requiert que tripes et cœur soient ouverts, et non seulement les oreilles et la tête.

Enthousiasme

Étymologie : Dieu dedans.

L’enthousiasme, ce n’est pas rien, rendez-vous compte ! Il a une telle force, c’est lui qui nous fait déplacer des montagnes. Cette réalité profondément ancrée au cœur de la personne – en son âme – mérite notre attention. C’est de l’énergie à l’état pur, il ne tient qu’à nous de la cultiver et de la libérer.

Entreprise libérée

Ne vaut-il pas mieux parler d’entreprise en libération ?

L’entreprise libérée, est plus humaine, libérée des perversions, manipulations et dictatures

Ça demande une philosophie  et une pratique. Il y a peu de théorie.

PHILOSOPHIE

C’est la libération ou la liberté des membres de l’entreprise qui fait une entreprise libérée.

Notre anthropologie : Nous nous faisons une certaine idée de la personne humaine que nous représentons dans le « schéma de la personne ».

Nous cultivons l’intelligence collective personnelle intérieure ! L’équilibre tête cœur, corps tripes et âme.

Comme nous sommes des passionnés de liberté, nous réfutons les arnaques manipulatrices, ésotériques qui enferment ou réduisent  la personnalité humaine dans des cases, des schémas artificiels, des catégories fausses et qui polluent on contaminent les relations humaines telles que MBTI, PNL, Enéagramme. Ces manipulations nous inspirent un profond dégoût car elles sont une insulte à la dignité humaine.

Nous sommes des êtres en croissance. Le leadership de l’amour ou chacun se sent responsable de recevoir et de donner ; ou chacun est facteur de croissance pour l’autre et permet à tout autre d’être facteur de croissance pour lui même.

La libération de la parole, ne fait plus peur, elle est recherchée. On n’a pas peur de la parole de l’autre, on la recherche

Qu’est ce qui fait qu’une équipe de foot est libérée ? C’est une question d’agilité individuelle, de forme et de force physique donc d’entrainement et aussi de mental collectif, d’envie de bien jouer ensemble, de se servir (en se passant la balle). Le jeu collectif auquel on prend plaisir en se faisant des passes réjouissantes et efficaces.

C’est aussi une question de mouvement, pas de changement.

Pour être agile collectivement, cela nécessite de la bonne entente. Et là, c’est une question de mental, de mindset comme on dit maintenant.

On se centre sur les joueurs et pas sur les problèmes (les consultants adorent le mot problématique). On ne perd pas de temps à expliquer et analyser et comprendre les problèmes. La connexion d’humains à humains, centrée sur la personne et pas sur le problème.

Les problèmes, c’est le passé, on se concentre sur les solutions, le présent et l’avenir.

On accompagne les gens quand ils sont confrontés à un obstacle, une difficulté qui les bloque.

On pense qu’ils ont  très souvent, la plupart du temps en eux la solution. Notre solidarité est de se donner la parole pour permettre à chacun de trouver sa solution, celle qui lui va bien. Avec l’aide des autres évidemment, c’est la solidarité.

PRATIQUE

Et quand la personne manque d’idée, elle donne sa langue au chat et à ce moment là on est autorisé à lui proposer une ou des pistes.

Dans l’entreprise libérée, on bannit « c’est compliqué » pour ne pas polluer les autres avec ses problèmes. On dit « j’ai envie de trouver une solution ».On bannit les « je ne suis pas d’accord« .

On passe du général au particulier, on est concret, on donne le nom des gens.

On ne pense pas à la place des autres, on leur donne la parole sur leurs envies, leurs carrières et évolutions professionnelles.

Les valeurs : ouverture, solidarité, service, amour et correction fraternelle.

On remplace les postes et les postures et les positions par les rôles, les missions

 

Envie

Si on l’écrit en deux mots ça donne « en vie ». Ne serait-ce pas l’envie de vivre c’est-à-dire de bouger, d’avancer, de s’accomplir et d’accomplir ? La question de l’envie, je la pose très souvent au cours des accompagnements. Et plutôt que d’analyser un obstacle, un frein, un blocage, plutôt que de nous consumer à vouloir le décortiquer, ce qui consomme du temps et n’accouche de rien, je pose la question : « face à cette circonstance, quelle est ton envie ? ».

Lorsque l’envie est détectée, identifiée et nommée, il y a des chances pour que la personne trouve sa voie et passe à l’acte.

Inversement, il y a peu de chance pour qu’une action ou mission s’accomplisse sans envie. Elle est une condition nécessaire mais pas suffisante.

L’envie est une sensation. Elle vient des tripes et procure du plaisir lorsqu’elle s’accomplit.

Notre volonté doit aussi s’exercer. En effet, il ne suffit pas d’avoir envie pour passer à l’acte. Faites la liste de toutes les envies que vous avez et éprouvez, qui restent enfouies et en attente. Si la volonté ne s’exerce pas librement, si nous ne sommes pas libres, il ne se passe rien, ça ne bouge pas, on en reste au stade du vœu pieu.

Il faut dans certains cas une certaine dose de souffrance pour passer de la procrastination au mouvement. Voyez les fois où vous avez eu envie de bouger professionnellement et rien ne s’est passé. Ça peut prendre des mois des années. Et il faut parfois en arriver à atteindre un niveau de souffrance, de rejet, voire même de détestation pour que la vieille envie se transforme en mouvement.

On peut avoir tendance à préférer le confort au mouvement.

 

Épanouissement

Pour l’homme ou la femme qui désire réussir sa vie sentimentale ou professionnelle, il y a une condition qui est son épanouissement personnel. On peut parler aussi de travail de développement personnel qui produit de l’épanouissement. C’est ce qui nous rend rayonnants et vitalisants.

L’enjeu est de devenir la meilleure version de soi-même. On ne change pas, on devient davantage qui on est.

Cela s’obtient par les lectures , les formations, stages et séminaires, retraites, fréquentations vitalisantes . C’est un travail qui permet de développer la confiance en soi, la sérénité, l’autorité, le jugement créatif, la capacité à se mettre ou remettre en cause et à cultiver des relations harmonieuses.

Les sujets à travailler : les croyances, le lâcher prise, l’ego, la culture de l’erreur.

Quelques questions : que dois-je faire grandir en moi ? Quels efforts je déploie pour ne pas agir ? De quels signes de pouvoir ai-je besoin pour satisfaire mon ego et me rassurer ?

Équipe

On peut être un travailleur solitaire, mais la plupart des gens qui travaillent en entreprise ou au sein d’organisations diverses doivent travailler en équipe. Certains (nombreux ?), prétendent maîtriser la notion, les règles et recettes du parfait travail d’équipe…Mais qu’en est-il vraiment sur le fond ? Quels sont ingrédients qui permettent à une équipe de bien vivre, de bien fonctionner et de produire au mieux ? En quoi solidarité, communication, plaisir, management, analyse de l’échec rejet de la manipulation, contribuent-ils à la force du travail en équipe?

Je vous propose une conviction à partager : l’équipe de travail, comme le couple ou la famille, a pour vocation principale de permettre à chacun de grandir ; c’est ce qui va la rendre vivante, évolutive, créative et productive. C’est ce qui va la souder en créant l’esprit d’équipe.

Erreurs

Nous qui bougeons beaucoup, nous commettons des erreurs, beaucoup d’erreurs. Pour bouger et progresser, il faut faire des expériences nouvelles, essayer des nouveautés. C’est ainsi que certaines fonctionnent et d’autres échouent, c’est inévitable.

Commettre une erreur n’est pas un problème, pour autant qu’on la reconnaît et qu’on en tire un enseignement. Le problème vient de ceux qui pensent qu’ils ne se trompent jamais, qu’ils ont toujours raison et alimentent de fait le pourrissement de la vie collective.

La vie est, nous le savons, un mouvement permanent. Il est humain et normal de se tromper, de commettre des erreurs et de connaître l’échec. C’est ce qui nous permet, quand on en tire un enseignement, de progresser, de grandir dans l’humilité.

Et donc, de devenir de plus en plus efficace avec les autres. L’erreur est humaine ! Évidemment.

Identifier, accepter, analyser ses erreurs et les exploiter avec l’aide des autres est un gage d’humanisation des relations. En se rendant sensiblement vulnérable, donc abordable, aimable, on efface les barrières. On crée du lien.

Esprit d’entreprise

L’esprit d’entreprise appartient à des hommes et des femmes libres qui exercent leur métier par passion, conformément à leur vocation.

On a de nombreux cas, d’artisans, de commerçants, d’auto entrepreneurs qui ont cet esprit d’entreprise.

Dans les entreprises libérées, les acteurs participants se vivent comme co-entrepreneurs. Au service de la cause commune. Ils sont motivés, mobilisés, et se lèvent d’un bond, heureux d’aller travailler, ils ont l’esprit d’entreprise.

Ils sont dans le mouvement, la création, la cohésion, la complicité, le plaisir du jeu, la réjouissance, les rapports humains intelligents.

Estime

Comment peut-on estimer les autres si on ne s’estime pas soi-même ? Rien à voir avec l’orgueil. L’estime de soi consiste simplement en la reconnaissance la plus objective possible de ce que l’on est, de ses défauts et qualités, de ses talents, de son élan de vie.…

S’aimer et s’estimer rend harmonieux et pacifique.

La recherche démesurée de la perfection est un frein à l’amour de soi et des autres. Il est important de se réjouir de ce que l’on est et de ce que l’on fait.

Pour un chrétien, c’est l’action de grâces à l’auteur de nos vies.

Être et agir

Être et agir sont les deux occupations permanentes et simultanées d’une personne humaine.

La distinction entre les deux n’est pas toujours claire et immédiate. Il est fréquent lorsque je demande en début d’un programme d’up-placement au bénéficiaire : « que veux-tu faire ? » que la personne réponde : » je veux être directeur commercial, directeur général, directeur financier etc. Il faut donc reposer la question jusqu’à obtenir une réponse à la question, c’est banal. De même lorsqu’on demande à quelqu’un « que fais-tu ? », et qu’il répond « je suis directeur commercial, général ou coach ». C’est donc l’être et le statut qui remplacent le faire.

Quelle est l’explication à ce phénomène ? Est-ce que les personnes sont plus attachées à leur statut, leur titre qu’à la mission ? Ce n’est pas impossible et c’est triste surtout pour eux.

Si on me demande ce que je fais je ne vais surtout pas répondre que je suis coach mais : « ma mission est de permettre aux personnes de révéler le leader qui est en eux ».

Il est effectivement préférable d’être pleinement soi-même (épanouissement personnel) pour agir au mieux. En effet mon être émerge davantage, se précise dans sa spécificité lorsque je travaille dessus (développement personnel).

Dans mon être, il y a le fait d’exister et mon identité constituée de caractéristiques qui me composent. Et aussi des talents, dons et aptitudes. Tout ceci, combiné à mes faiblesses, mes failles, mes défauts forme ma personnalité dont le destin est d’évoluer pour me permettre de devenir une meilleure version de moi-même et ainsi mieux agir.

Étude

Étude de cas, jeux de rôle.

Voici quelques exercices auxquels on se livre en entreprise ou que l’on impose à nos malheureux collaborateurs. Comme si les sujets, thèmes et cas réels à exploiter intelligemment et collectivement nous faisaient défaut ?. Nous n’avons pas de temps ni d’argent à perdre dans la simulation qui nous éloigne de nos préoccupations alors que la réalité du quotidien nous invite à le prendre à bras-le-corps.

Excuses

Quand tu dis à ton client, ton patron, ton collaborateur, ton conjoint « excuse moi » ou pire « je m’excuse », pourquoi veux tu qu’il t’excuse ? Tu as besoin d’excuses ? Des bonnes excuses ? Des excuses à 2 balles ?

 

Tu t’excuses parce que tu es désolé. C’est terrible !

Tu as commis une erreur, tu l’as offensé, ça arrive à tout le monde. Et si tu es centré sur toi, tu vas entrer dans les excuses. Mais l’autre, en face de toi, il en a quoi à faire de tes excuses ? Rien, ça ne le concerne pas, ça n’intéresse que toi ! C’est égocentrique et ça ne fait pas grandir la relation. Donc, pose toi la question « quelle est la valeur à mes yeux de cette relation » ?

Si cette relation a du prix à tes yeux et que tu veux la faire grandir, passe des excuses au pardon.

Avec tes excuses tu dégrade la relation, tu t’encre dans l’impuissance, tu cultive la frustration de l’autre qui se sent nié ou pas pris en compte, tu es centré sur toi, pas sur l’autre.

Faciliter

Faciliter la vie, c’est devenu ma vocation et j’encourage chacun, là où il est et quelle que soit son activité, à faciliter la vie de ses congénères.

L’inverse, c’est pourrir la vie.

Fraternité

Frères ou serviteurs ? Dans quel esprit peut-on travailler dans une entreprise où la libération des personnes  est une valeur mise en oeuvre ? Qui sont les frères, qui sont les serviteurs ? L’idée et la logique d’une fraternité entre les membres de l’entreprise est très intéressante à creuser et mettre en œuvre, et c’est ce qui se passe avec la « connexion d’humains à humains » que nous désignons aussi co-leadership, ou leadership fraternel.
Ça se traduit par une série d’attitudes, de comportements et de bonnes pratiques bienveillants, intelligents et propices à la cohésion des équipes.

Dans les entreprises tayloriennes de l’ancien monde, on a plutôt tendance à considérer que les ouvriers et les employés sont au service du patron, serviteurs et les patrons sont au service des actionnaires capitalistes, serviteurs aussi.

Dans l’entreprise libérée,  les patrons sont au service de l’ensemble des collègues, employés, ouvriers, autres cadres et inversement. Et tous sont collectivement au service les uns des autres ; et finalement au service de la mission et de la vision rêve. Frères et sœurs en somme dans l’action et dans la relation. On voit alors comment ces notions de service et de fraternité sont intimement liées, imbriquées et efficaces opérationnellement.

Nous ne sommes pas des rêveurs naïfs ou planants, vous voulez nous faire passer pour ça ? Pas du tout, peine perdue ; avec nos clients, nous sommes des hommes et des femmes d’action avec les pieds bien sur terre et la tête bien dans les étoiles. Les pistes étonnantes, « disruptives » que nous proposons ont souvent fait leurs preuves, fait gagner des milliers d’heures au travail, évité des inutiles souffrances. Tous, nous connaissons nos souffrances et celles des autres ; c’est plutôt sympa de connaitre des moyens de les réduire !

Ça existe, ce n’est pas bisounours, c’est réaliste. Bon, d’accord, ce n’est pas naturel ni évident mais on a intérêt à tendre vers ça et à se mettre au travail promptement.

Disons enfin qu’il ne peut y avoir de fraternité sans égalité ni sans liberté. C’est marqué partout aux frontons  des bâtiments de la République ! Un défi politique et managérial permanent, une décision de tous les matins et pourquoi pas une obsession éthique du leadership.

Quelques ingrédients de la fraternité

 

Une idée et une pratique qui nous viennent des moines et qui sont bien utiles dans nos relations d’entreprise, pour la cohésion d’équipe et l’efficacité collective, c’est la correction fraternelle, la capacité à corriger avec bienveillance un frère ou une sœur qui est dans l’erreur pour lui permettre de s’améliorer en prenant toutes les précautions d’usage, le/la prévenir, lui demander l’autorisation, lui dire qu’on ne juge pas et enfin lui demander comment il/elle réagit à ce qu’on lui dit.

L’auto correction fraternelle

Une bonne pratique bienveillante dans la « connexion d’humain à humain » que nous avons développée vis-à-vis des autres et aussi logiquement de nous-mêmes, c’est l’auto correction fraternelle pour autant que je peux me considérer comme mon propre frère.

Quand je commets une petite erreur, au lieu de me traiter de crétin, dès que je m’en rends compte, je me tape moi-même sur le dos de ma main et je corrige l’erreur.

Par exemple, je me suis fixé pour règle de ne poser quasiment que des questions ouvertes, et il m’arrive encore de poser des questions fermées malgré moi ! Je m’en rends compte quasiment aussitôt et je me fais une correction fraternelle. Ça produit de la douceur vis-à-vis de soi-même, dans le respect du mix exigence indulgence.

C’est aussi une opportunité d’introduire une petite dose d’humour et d’autodérision sympathique dans la relation.

 

Alors, belle et bonne année 2020 !

 

 

 

Fusion, communion

Dans certains temps, états ou stades de la relation amoureuse, fréquemment au début mais pas que, il y a la fusion des êtres ; un plus un égale un. Les personnes se confondent, on ne sait plus trop qui est qui, c’est un peu comme de la confusion. On vit plutôt dans sa bulle et le monde extérieur n’a pas tellement d’importance. On y éprouve des sensations extrêmement agréables, il n’y a pas de mal à se faire du bien, mais cette phase normale dans la vie d’une relation n’est pas un état qui est fait pour durer.

Un état plus normal dans la vie adulte est la communion ou interdépendance. Dans cet état-là, un plus un ne font pas deux mais un plus un font trois. Les deux êtres en communion forment un nouvel être qui est l’être de couple avec un agir de couple. Il s’agit donc d’une addition de personnalités distinctes qui créent du neuf et qui ont souhaitons-le une fécondité. Laquelle se traduit dans un couple par l’engendrement de sa descendance.

On peut établir un parallèle entre la vie privée et la vie en entreprise. Il n’est pas rare qu’un nouvel embauché s’identifie à sa nouvelle entreprise, à son nouveau patron, lequel peut être un exemple, un mentor dont il apprend beaucoup et pour lequel il éprouve une grande admiration. Dans cette phase fusionnelle le nouvel embauché appartient à l’entreprise avec un risque d’aliénation.

Ce n’est pas un état qui doit perdurer car il maintient dans la dépendance et une certaine immaturité. Comme ces nombreux jeunes souvent rencontrés qui ne donnent de valeur à leur « appartenance » que le tant qu’ils ont l’impression d’apprendre. Et lorsqu’ils croient que leur patron ne leur apprend plus rien, ils sont perdus et désappointés, ils se sentent trompés par ce qu’ils ne voient pas que le temps du don est arrivé pour eux. Le patron est d’accord pour payer de l’apprentissage pendant un certain temps jusqu’au jour où il attend un retour légitime. Il ne nous paye plus (que) pour apprendre mais pour produire individuellement et collectivement. Il est donc temps de passer de la fusion à la communion !

On passe de la satisfaction personnelle et peut-être un peu égoïste de s’enrichir et d’augmenter sa valeur à celle de défendre ensemble la cause, généreusement et en y mettant tout ce qu’on a déjà accumulé comme dons et talents.

Gamberge

Ce que nous appelons dans notre jargon le fonctionnement imaginatif. On imagine les pensées de l’autre, ses intentions, des événements à venir. Moins on s’intéresse véritablement à l’autre en l’interrogeant sur ses Idées, ses envies, ses intentions, ses sensations, plus on encourage la vaine gamberge. La gamberge nuit le jour et elle est encore plus dangereuse la nuit puisqu’elle nous empêche de dormir. Il est donc utile de la repérer, de la nommer et de lui dire de passer son chemin en décidant que la nuit est faite pour dormir et non pas pour gamberger. Les Problèmes ne se règlent pas la nuit en y pensant au lieu de dormir, mieux vaut attendre le jour pour s’y atteler et on s’aperçoit qu’on finit par trouver les solutions. Donc ne pas se laisser manipuler par la gamberge.

Génie

le génie de l’homme se compose de sagesse, de philosophie, de créativité, de conscience profonde de son humanité, de l’intelligence du monde et de sa capacité à le cultiver en le respectant, de la passion de l’accomplissement et de toutes sortes de talents qui y concourent. En bref, c’est quelque chose d’immense et à améliorer sans cesse, individuellement et collectivement.

Gourou

Le gourou te rend dépendant de lui. Il y a mainmise et manipulation. Il crée une secte autour de lui. Tu vis une fascination intellectuelle pour ses thèses mais humainement, elles ne tiennent pas la route. Il te capte, tu perds ton libre arbitre.

La plupart du temps, le gourou utilise son pouvoir sur l’autre pour satisfaire ses appétits sexuels. Pas toujours sur tous ses adeptes ! Mais sur certains d’entre eux. Le comble, c’est la pédophilie.

Le gourou est dans la toute-puissance, il se prend pour le maître du monde. Ou pour Dieu.

Les enjeux financiers sont importants, soit sous forme de revenus apparemment normaux qui rémunèrent des prestations, soit sous forme de donation.

L’inverse du gourou, c’est le maitre qui t’aide à grandir et à t’autonomiser.

Grandir

Grandir soi-même.

Le couple, un lieu de croissance où chacun participe à grandir et à aider l’autre à grandir.

Pareil dans une équipe de travail, un lieu de croissance où chacun participe à grandir et à aider l’autre à grandir.

Et dans toutes nos relations qui nous sont chères, l’enjeu n’est-il pas de faire grandir la relation ?

Gratitude

D’après Michel Dogna et Frank Hatem – Xavier Foucher

« Je vis des instants de bonheur mais je ne peux pas dire que je suis heureux intrinsèquement.

La création de toute chose se fait ex nihilo à chaque instant en fonction de où se porte ma conscience. On a naturellement peur d’être créateur par ce que être créateur c’est être seul, c’est être responsable et pour échapper à notre nature infinie, on passe son temps à fixer notre attention sur des choses du passé, sur ce qu’on ne veut pas ou des choses qui ne seront jamais ; on ne se dynamise pas en tant que créateur, c’est une fuite permanente de l’être.

C’est sur ce que je ne vois pas que je dois fixer toute mon attention.

Le mental est très fort pour lutter contre ça, d’ailleurs c’est le rôle du mental de défendre l’ego en fuyant l’absolu, en fuyant la réalité.

La gratitude est la solution à ce dilemme, puisque la gratitude consiste à se réconcilier avec tout ce qu’on a vécu et créé auparavant. Tout ce que j’ai vécu auparavant, je l’accepte, je le reconnais, je l’aime et du fait que je l’aime, je m’en libère et tant que je ne l’aime pas, je ne m’en libère pas.

Et si on n’accepte pas d’être créateur pour son passé, on n’arrivera jamais à être créateur pour son avenir. Par ce que dans le présent on conservera l’attachement à l’ego et que l’ego c’est l’attachement à nos mémoires et l’attachement à nos mémoires c’est toujours l’attachement à des imperfections, à des choses qui n’allaient pas, qui nous prennent la tête et pas du tout au rêve, à l’absolu et à la réalité qui n’existe pas encore mais que l’on voudrait voir se réaliser.

C’est uniquement sur ce que je ne vois pas que je dois fixer mon attention et tout ce que je vois, je n’ai qu’une chose à faire, c’est avoir de la gratitude pour cela parce que ce sont des choses que j’ai créées pour mon bien …. Parce que j’y ai cru dans le présent du passé.

Il est normal de ne pas être totalement libre, il est normal d’être attaché à un certain passé, d’avoir des mémoires, il est normal de pas pouvoir créer tout ce qu’on veut comme cela, par la volonté ; cela dit, il est normal de faire toujours reculer ses limites et faire reculer ses limites c’est d’abord avoir de la gratitude pour tout ce qu’on a créé jusqu’à présent en reconnaissant qu’on en est responsable, que si quelque chose est advenu dans mon univers, c’est moi qui l’ai créé et personne d’autre et que ce que j’ai créé, je ne pouvais le créer que pour mon bien. Tout ce que j’ai vécu jusqu’à présent et même les pires catastrophes n’ont été que des moyens pour arriver maintenant à la situation idéale où je suis en train de découvrir que je suis créateur de mon univers et ça, c’est se découvrir soi-même.

Ce que je perçois c’est toujours du passé je ne peux pas voir quelque chose au présent et plus je ferai confiance à cette attitude du présent. Au présent, il ne peut y avoir que le rêve et plus je ferai confiance à cette attitude présente de croire plus à ce que je ne vois pas qu’à-ce que je vois, plus je serai libre. »

Humanité

Bizarrement le mot humanité est immédiatement suivi du mot humilité.

C’est tout sauf un hasard puisqu’ils ont la même racine : humus. Tout sauf la dureté ou la réussite permanente, mais une existence faite de fécondité et de souffrance dont l’issue est la même pour tous : la mort … et la résurrection pour ceux qui y croient.

Et entre naissance et mort, la croissance.

 

Humilité

L’humilité consisterait-elle à se prendre pour soi, pour ce que nous sommes et pas pour un(une) autre ?

Dans humilité, il y a humus, la terre humide, tiède, fertile et porteuse de fertilité.
L’inverse de l’arrogance.

Mes dons, mes talents, je les reçois d’un Autre. Pour cette raison l’humilité n’est absolument pas le rabaissement de soi, ou la dévalorisation du genre « je ne suis rien, je ne vaux pas grand-chose etc. » mais de se reconnaître créé « merveille » en disant avec le psaume 139 « béni sois tu mon créateur pour la merveille que je suis ! ».

La richesse de notre humanité, c’est notre vulnerabilité.

Humour

Il y a beaucoup de stress dans la vie professionnelle et on a assez tendance à se prendre trop au sérieux. L’humour est un bon remède à tout cela. Osons l’humour, la légèreté, l’autodérision. Cela permet de détendre les relations.

Il est tellement plus facile de traiter ensemble lorsque l’on est détendu. Aborder vos partenaires avec de l’humour leur fera du bien ; et même s’ils ne vous ont rien demandé, ils s’en souviendront.

Idées

Les idées viennent de la tête et de l’intelligence cérébrale, c’est bien, il en faut. À condition de les équilibrer avec les sensations qui viennent des tripes.

Identité

Identité personnelle et identité collective.C’est ce qui nous caractérise et nous différencie. Mon identité répond à la question qui suis-je et il est souhaitable et salutaire d’apprendre à mieux se connaître.

Dans mon être, il y a le fait d’exister et mon identité constituée de caractéristiques qui me composent. Et aussi des talents, dons et aptitudes. Tout ceci, combiné à mes faiblesses, mes failles, mes défauts forme ma personnalité dont le destin est d’évoluer pour me permettre de devenir une meilleure version de moi-même.

Ceux qui croient bon de se mettre à la place de l’autre se trompent, voir le mot empathie.

Idéologies

Sciences occultes, magiques et mortifères.

Les personnes et entreprises qui n’ont pas fait leur chemin de croissance cherchent des solutions toutes faites pour améliorer leurs relations ou plutôt pour réduire leurs ennuis causés par l’immaturité des acteurs. Et elles achètent des prêts à penser comme la Programmation Neuro Linguistique, l’Analyse Transactionnelle, le Process com, le MBTI qui ont envahi le monde du management. Il s’agit d’une délégation de sa liberté de penser et d’agir.

Ce sont des idéologies et idolâtries qui ne servent pas l’homme mais se servent elles-mêmes ; ce n’est pas l’homme qui est au centre, c’est le système qui est au centre et l’homme est au service du système. Le système ne sert pas l’homme, il le déresponsabilise en lui attribuant une place dans les cases, en le dépouillant de son humanité et en lui faisant croire faussement qu’il va le sauver.

Comment se fait-il, dans des sociétés qui adhèrent à ce type de solutions, après que des dizaines ou des centaines de personnes y aient été soumises, survivent autant de tensions et conflits, de luttes de pouvoir, de batailles d’ego ?

Et on se donne l’illusion, en adhérant à ce type de pratiques trompeuses, que l’on pourra faire l’économie du travail et du chemin d’épanouissement personnel qui permet de mûrir.

Il en est de même des tests de personnalité et autres systèmes d’évaluation, graphologiques, numérologiques, astrologiques etc..

Image

Que ne ferait-on pas pour se construire une image ? Certains sont capables de tricher et de mentir tant et plus pour diffuser une fausse image d’eux-mêmes. Et puis il y a l’image qu’on donne et qui ne correspond pas à qui nous sommes.

La question de l’authenticité et de la vérité est posée.

Inattendu

Fort de votre expérience, ne diriez-vous pas que la bonne nouvelle, l’opportunité, la chance est souvent inattendue ? Tant il est vrai que ce qui nous arrive de meilleur dépasse souvent ce que l’on pouvait imaginer.

Le meilleur moyen d’être heureux, de réussir sa vie, n’est-il pas de tendre la main à cet inattendu à la fois abondant, généreux et, de fait, surprenant. Ceux qui veulent tout contrôler, tout prévoir, tout maîtriser se blindent, se ferment et ne laissent « aucune chance à la chance ». Les mêmes vous diront alors qu’ils n’ont pas de chance.

La chance, sourit pourtant, sans répit et sans discrimination, à chacun de nous.

Mais il y aura toujours celui qui, incessamment attentif ou à l’affut, reste disposé à l’attraper quand elle passe, à l’accueillir, et celui… qui dira qu’il n’a jamais de chance ! Ce dernier est figé et le premier est libre.

Le jour de l’entretien, le jour où il faudra «vendre» son offre de service, la différence se fera pourtant là…

…entre celui qui prétend tout préparer, tout verrouiller, tout contrôler et celui qui donne sa chance à l’inattendu en accueillant toutes ces « bonnes choses imprévues» qui naissent d’un échange centré sur l’interlocuteur à qui on aura donné la parole en toute liberté.

«Fort bien, mais a-t-il de la chance ?», s’enquerrait Napoléon  quand on lui faisait valoir les mérites d’un officier…

Individuel, individu, individualisme

Sommes-nous des personnes ou des individus ? Prenez un groupe d’individus, vous en ferez une collectivité ou un troupeau. Il n’est pas dit que les individus communiquent, réfléchissent et agissent ensemble.

L’individualisme tue le groupe et la société, de fait. À l’inverse, l’équipe performante se construit autour de personnes conscientes, responsables, qui s’intéressent aux autres, entendent leurs paroles et qui aspirent à participer au projet collectif.

J’ai lu la documentation d’un cabinet de formation au management mondialement connu. On n’y parle que d’individus, c’est assez normal lorsqu’on a pour doctrine d’inculquer des recettes impersonnelles et standardisées. Il semblerait que la notion de personnes leur ait complètement échappé. Consternant. Les individus sont comme des oies que l’on gave. Lorsqu’on est conscient d’avoir affaire à des personnes, on les amène à trouver leurs propres solutions.

Ce sont les mêmes qui sont tellement à l’aise avec l’idée d’appartenance ; on peut aliéner des individus ; les personnes participent, elles n’appartiennent pas.

Injonction

Une injonction est souvent mal perçue. Par exemple : « il faudrait que tu accélères la production de ce document car le client le réclame ». La personne qui reçoit l’injonction se sent mise en cause, envahie dans son espace de responsabilité et/ou de liberté, dominée. Ne serait-il pas préférable de passer de l’injonction à la question et du tu au nous. Par exemple : « le client attend que nous lui répondions rapidement, que pouvons-nous faire pour lui répondre plus vite ? »

On voit bien avec cet exemple une fois de plus la force de la question ouverte associée au passage de l’individuel au collectif.

Avec l’injonction, on se met dans une logique de position ou de positionnement, alors qu’avec la question on se met ensemble dans une logique de mouvement en s’associant à celui ou celle qu’on interpelle.

Inspiration

Quand je respire, j’inspire et j’expire ; Le souffle ! L’inspiration c’est le souffle de l’esprit qui me pénètre ; je suis inspiré quand je me laisse pénétrer par le souffle de la vie. L’inspiration contribue à produire les bonnes idées de la réussite. Les échecs sont aussi source d’inspiration.

Intelligence

Ce n’est pas seulement la capacité intellectuelle à comprendre les phénomènes complexes et retenir toutes sortes de connaissances.

Elle consiste aussi à traiter l’information, l’analyser, la trier, l’organiser. Mais je pense, peut-être par déformation professionnelle, que l’intelligence consiste à savoir principalement gérer la relation aux autres, bien communiquer, se mettre en harmonie, savoir travailler ensemble etc.

C’est l’intelligence de la vie.

L’intelligence, elle vient de tout notre être, tête, cœur, tripes, corps et âme. Chacune de ces instances donne l’information sous forme de pensées, de sentiments, de sensations, de bien-être ou de malaise, d’intuitions et d’émotions. C’est ainsi que nous en sommes arrivés à parler d’intelligence émotionnelle. Maintenant que nous avons compris que nos tripes ont avec 200 millions de neurones autant qu’un cerveau de chien, on voit bien qu’il faut tenir compte de ce qu’elles ont à dire, de même que le cœur, l’âme et le corps et ne pas écouter seulement notre cerveau crânien qui est le seul à avoir été pris en considération ces derniers siècles.

Avec MHD

Intelligence collective

Oh voilà bien un sujet traité de façon très complexe et peut être compliquée par les savants auteurs !

Et si on faisait simple et pragmatique ? Et si on disait que l’intelligence collective est ce qui se dégage et se met en mouvement de création dans un système d’entreprise ou autre lorsque l’on permet à toutes les intelligences individuelles de s’exprimer et ensuite d’échanger de façon intelligente, disons-le !

Pour que l’intelligence collective se déploie il faut donc une communication intelligente. C’est un vrai chantier. C’est la libération des intelligences et la liberté des acteurs qui est la condition préalable.

Elle est donc conditionnée par une philosophie et des pratiques et il semblerait bien que les entreprises libérées soient l’endroit où l’intelligence collective se manifeste le plus.

Une découverte récente : la notion d’intelligence collective personnelle intérieure, c’est celle qui se déploie dans une dynamique harmonieuse lorsque nous donnons la parole à chaque instance de notre être : tête, cœur, tripes, corps et âme et qu’elles se mettent à discuter ensemble ; c’est alors le collectif de mes instances intérieures constitutives de ma personnalité qui fonctionne harmonieusement car chacune de mes instances écoute les autres et prend la parole pour la donner.

Il est beaucoup plus aisé et probable de faire fonctionner l’intelligence collective d’une équipe, d’un couple ou d’un groupe de travail lorsque chaque membre a fait l’expérience de son intelligence collective personnelle intérieure.

C’est une notion simple qui demande un certain entrainement, on appelle ça un travail sur soi. Que toute personne normalement constituée devrait pouvoir accomplir.

Inventer

Inventer sa vie

Vivre dans l’élan et la foi. Ne pas croire que nous sommes destinés, prédestinés ou soumis à un destin. Tout est possible, aussi incroyable que cela puisse paraître, il suffit d’y croire ou d’arrêter de s’en empêcher. Croire que le meilleur est pour nous, que nous avons une vocation, que nous ne sommes pas faits pour n’importe quoi ni victimes de la société et de son injustice.

S’inventer une vie et une humanité plus humaine dont nous rêvons. Se donner le droit à l’erreur qui libère le mouvement. Penser que nous sommes grands, raisonner par amour et générosité. Passer d’une vie médiocre et étriquée à une vie ample, profonde, grande et féconde.

Arrêter d’être désolé mais se réjouir de ce que nous avons et de tout ce dont nous bénéficions, des dons et talents que nous avons reçus.

Ne pas se lasser ni se décourager, avancer tout le temps, chercher du secours dans les relations vitalisantes pour franchir les difficultés et rebondir.

Ivresse narcissique

C’est ce qui me guette quand, dans un grand souffle de réussite professionnelle exaltante, je me vois en sauveur du monde. Ça ressemble à de la toute puissance.

Et aussi quand je pense à la place des autres.

« Le trouble de la personnalité narcissique est un trouble de la personnalité dans lequel un individu se manifeste par le besoin excessif d’être admiré et par un manque d’empathie. Les symptômes apparaissent au début de l’âge adulte. »

Jargon

Chaque métier a son jargon dont le but peut être de faciliter la vie des initiés et de se protéger des intrus. Le jargon a ceci de malveillant qu’il empêche au tout venant de comprendre ce qui se dit.

Je me suis toujours demandé quelle était cette sensation qui flattait l’ego des jargonneux. Est-ce que ça leur permet d’éprouver une supériorité ?

Dans l’univers du coaching on trouve

Posture, le vocable préféré des coachs

Systémique, avouez que cette notion n’est pas à la portée de tout un chacun.

Jeu

Il est tellement plus facile de réussir sa vie professionnelle lorsqu’on la prend comme un jeu que lorsqu’on la prend comme une corvée ! On joue seul et avec les autres ; il y a donc la dimension collective. On joue d’autant mieux que l’on est bien dans son rôle.

Étude de cas et jeux de rôle, à quoi jouons nous en entreprise, lorsque nous recrutons, lorsque nous présentons une offre ?
Comment éliminons nous des candidats, est-ce en les faisant tomber dans des pièges ou en leur donnant l’occasion d’exprimer le meilleur de leurs potentiels ?

Job

La différence entre un emploi et un job, c’est que le job tu le crée, tu ne l’occupes pas ; et tu peux et dois évidemment, dans une entreprise, créer ton job. Tu seras fort apprécié et on cherchera à te garder.

Tu as le choix entre croire que ton destin est d’entrer dans les cases que le marché te propose ou croire que tu as vocation à co-créer ton job, soit dans une entreprise, soit en tant que créateur de ton entreprise, seul (c’est difficile et rarement possible) ou en association.

Guéris toi de la mauvaise manie généralisée qui consiste à chercher un « poste« , c’est une fiction statique et stérile ; conditionne toi à raisonner « mission« , c’est une réalité dynamique, vivante et utile.

Joie

Elle est un des mouvements de l’âme et quand elle s’exprime, il est bon de la partager. Quand il nous arrive de la ressentir dans la vie professionnelle, c’est le signe que les choses vont dans le bon sens, que nous obtenons des résultats tangibles et que nous existons pleinement … ensemble. Quand je signe un nouveau contrat, mon âme est remplie de joie parce que quelque chose d’important vient de s’accomplir, que c’est un nouveau commencement. J’éprouve aussi une grande joie lorsqu’à la fin d’une séance, mon interlocuteur exprime sa satisfaction profonde du résultat obtenu et sa détermination à mettre en œuvre ce qu’il a décidé. Même joie à la séance suivante lorsqu’il rend compte de ce qu’il a mis en œuvre et des effets positifs produits.

Elle est une émotion.

Justification

Se justifier en permanence est un réflexe conditionné, par qui, par quoi ?

Dès qu’on se sent remis en cause, critiqué, on se justifie. Et ça ne sert à rien. C’est une réaction infantile. Une bonne partie de notre éducation nous a entraîné à la justification ; ça doit avoir quelque-chose à voir avec la culpabilité.

L’adulte de bon sens mis en cause gagnerait à réagir par une question et surtout pas par une justification.

« peux-tu préciser ta pensée ?, Qu’est-ce qui t’amène à dire ça ? »

Kilo

« Peux-tu préciser ta pensée ?, Qu’est-ce qui t’amène à dire ça ? »

Lâcheté

Malheureusement, la lâcheté est largement répandue dans la vie quotidienne, au travail, en famille même.

Elle se manifeste au travail par exemple par l’incapacité à dire les choses en face non pas violemment mais calmement. Si on savait se dire les choses calmement, on se les dirait. La question majeure est donc comment se dire les choses calmement, par une communication centrée sur la personne et pas sur le problème ? C’est possible puisque nous nous employons quasi quotidiennement à le pratiquer et à y entraîner les personnes qui nous le demandent.

Le manque de savoir-faire rend lâche. Et le média préféré des lâches modernes est le mail. Je ne dis pas que le mail est lâche lorsqu’il s’agit de confirmer un accord ou une discussion ou de donner de l’information. C’est là un usage normal.

Par contre le mail est complètement inadapté lorsqu’il s’agit de régler un différend, un sujet/problème, un contentieux, un rapport de force, un problème d’ego, une embrouille, un malentendu etc. Dans tous ces cas, il convient de se parler dignement en tête-à-tête ou au téléphone. Donc l’urgence, si vous ne savez pas le faire, apprenez. Ça s’apprend comme je l’ai dit précédemment puisque nous le faisons tous les jours.

Et le contraire de la lâcheté c’est le .

Leader, leadership

Le leader est quelqu’un que les gens décident de suivre.

Certains d’entre nous se reconnaissent volontiers leader ou détenteur d’une capacité de leadership. Ce n’est cependant pas le cas de tous les cadres et dirigeants. Les questions qui se posent sont « quel est le leader qui se cache en moi ? quels pouvoirs exercerai-je si je faisais de ma vie ce que j’en rêve, ce qu’elle devrait être et si je décidais d’avoir les capacités d’en faire ce que je veux ? »

N’avons-nous pas tous, au-delà des cadres et dirigeants, vocation à être les leaders de notre vie ? C’est vrai au travail, en famille, dans les activités sociales.

Le leadership comme pratiquement tous les mots pâtit parfois d’une mauvaise image. Car on assimile le leadership à l’autocratie ou à la dictature, le despotisme et la tyrannie. Tant il est vrai que certains leaders donnent une très mauvaise image du leadership. D’autres au contraire exercent un leadership humain, et c’est celui-ci qui nous intéresse. Il respecte les personnes, veille à leur développement, leur donne la parole réellement, se passionne pour la liberté des acteurs, responsabilise et autonomise.

Nous l’appelons le leader vitalisant ou leader libérant.
Chaque personne dans une entreprise ou une organisation peut exercer un leadership, d’un chantier, d’une action, d’une initiative, d’un groupe de travail.

Et nous pouvons chacun nous poser la question : « que puis-je faire pour augmenter et améliorer mon leadership ? ». C’est globalement la question à laquelle nous travaillons et cherchons des réponses depuis quelques dizaines d’années ; questions que nous rassemblons au sein de ce dictionnaire.

Le leader libérateur ne parle que pour rappeler deux choses :
– la vision, il faut rappeler le rêve
– ses convictions

 

Liberté

On ne sait pas de qui vient cette citation magnifique citée par Frank Hatem : « Ne priez pas pour être riche, ne priez pas pour avoir de l’amour, ne priez pas pour avoir la santé, ne priez que pour la liberté, tout le reste ne sont que des symptômes de votre liberté ».

Voir la relation de la liberté et de l’argent.

La liberté est le destin ou la vocation de l’homme. N’en ayons pas peur, on ne peut créer que dans la liberté. Certes nous devons travailler dans un cadre qui nous impose règles et limites. Cela ne veut pas dire qu’à l’intérieur de ces Limites nous ne pouvons pas être libres. Un grand sportif est soumis à toutes sortes de limites : celles du terrain, des règles du jeu, des consignes de l’entraîneur. Mais plus il joue librement et collectivement, plus il donne la pleine mesure de ses talents.

« Moi je danse sur la tombe de mon fils, parce que j’ai le droit » Zorba le grec.

L’ennemie de la liberté est la servitude qui nous met en condition d’esclaves.

Limites

Il est bon de connaître nos limites personnelles et sociales. Quand on joue, il y a des limites à ne pas dépasser, notamment celles du terrain de jeu. Quand on ne respecte pas ses limites personnelles, notamment les limites physiques et de santé, on peut devenir fou ou malade ou pire.

L’enfant, pour se construire a besoin que ses parents lui indiquent clairement les limites qu’il ne dépassera pas.

Soyez dictateurs avec vos enfants, vous en ferez des démocrates, soyez libéraux avec vos enfants, vous en ferez des dictateurs.

Logique

Quelle est la logique de mon action ? Quelle différence entre ma logique et ma philosophie ? Dans ces deux notions il faut reconnaître le rôle de la pensée mûrie et construite, de la réflexion. La logique semblerait donc être une des composantes de la maturité qui se nourrit de lectures et de relations vitalisantes.

Nous avons recherché un autre mot pour remplacer le positionnement si fameux dans le marketing, ce mot positionnement qui ne nous convient pas du tout car nous sommes habités par la dynamique du mouvement. Cette notion de positionnement est tellement remplie d’immobilisme ! Et nous avons pensé le remplacer par logique. Ça donnerait quoi de parler de la logique de notre marque plutôt que de son positionnement ? À méditer sérieusement.

Avec CB

Management

Les cours et les théories sur le management ne manquent pas, on a tout vu et tout entendu. Ça a souvent consisté à manipuler et à convaincre à grand renfort de PowerPoint. Que d’énergies perdues ! Désillusions, déceptions et inefficacité. Nous proposons de remplacer le management centré sur le problème par le management centré sur la personne et ça a l’air de très bien marcher !

Remplacer le changement par le mouvement, donner la parole, susciter et interroger les envies, provoquer et nommer les sensations (les siennes et celles des autres).

Manipuler

Recourir à toutes sortes de stratégies pour amener l’autre là où on veut qu’il aille, lui faire prendre des vessies pour des lanternes, lui faire croire qu’il prend les décisions qu’il n’a pas à prendre ou qu’on a déjà prises.

Sans bienveillance et sans sincérité.

Toutes sortes de techniques de manipulation ont largement été diffusées dans notre environnement professionnel. Revenons au bon sens.

Alternative : donner la parole, montrer la direction et favoriser l’autonomie.

Nombreux sont ceux qui craignent la manipulation de la part des coachs.

Marche-marcher

Dans ce dictionnaire, nous parlons du corps. Parmi les réalités qui sont bonnes pour le corps, il y a la marche.

La marche semble être, d’après ce que l’on peut lire et ce que l’on peut entendre, la meilleure activité pour le corps humain. Tant mieux après tout puisque elle est sans doute l’activité la plus simple, la plus naturelle, la plus indispensable pour nos déplacements et notre mouvement, la plus accessible et abordable.

Alors, je vais vous confier les trois secrets que j’ai découverts au cours de mes marches matinales, trois secrets complémentaires du silence, de la méditation, de la réflexion et de la prière qui peuvent habiter la marche matinale ou-même moins matinale !

Premier secret : il est au niveau de la tête qui est irriguée par le sang ; c’est ainsi que le cerveau se met à fonctionner davantage et nous donne une chance de devenir plus intelligent, au moins au niveau cérébral. Le secret est simple, tenons la tête droite ; et ce qui va nous aider c’est de rester vigilant à propos de la direction de nos yeux. Il faut maintenir le regard horizontal afin de pouvoir balayer le paysage et l’environnement, ne pas laisser le regard tomber au sol et s’intéresser à nos pieds ou au chemin. On se rend compte alors, qu’on découvre toutes sortes de détails intéressants, soit de la ville, soit de la campagne.

Deuxième secret : la respiration. Se brancher sur sa respiration, l’amplifier ; équilibrer la respiration abdominale et thoracique. Inspirer et expirer par le nez, détendre et dégager les épaules, bomber le torse, avancer bien droit et en même temps détendu/e. Nous prenons soin de notre corps, augmentons notre bien-être et cela aussi nous rend plus intelligent. L’inspiration nous inspire en nous permettant de découvrir et d’actualiser la meilleure version de nous-mêmes.

Troisième secret : les pieds. Ils sont en contact avec la terre qui nous porte et nous transmet son énergie. Il est intéressant d’éprouver et de nommer les sensations de nos pieds lors de la marche, du talon aux doigts de pieds en passant par la voûte plantaire. Les sensations sont multiples et parfois délicieuses. C’est un peu comme si mes pieds me reliaient au reste de l’humanité et au concret de la vie.

Expérimentez ces trois secrets et vous m’en direz des nouvelles.

L’activité physique très complémentaire de la marche pour notre équilibre général me semble être le yoga.

Maturité

La maturité est une caractéristique principale des personnes autonomes et responsables. Elle s’acquiert par un travail personnel d’épanouissement et de développement. Elle est nécessaire à l’acquisition d’un savoir-faire relationnel et notamment à l’acquisition de méthodes telles que la Communication Centrée sur la Personne et pas sur le problème.
Les leaders libérants on fait ce chemin.

La maturité doit être affective, émotionnelle, professionnelle.

Mirages

Arnaques et impostures courent les rues de nos entreprises, des DRH et des consultants, elles encombrent les étagères du management.

Tests de personnalité, PAPI, MBTI, Ennéagrammes, Programmations Neuro Linguistiques, Analyse Transactionnelle répondent plus ou moins à ce besoin de l’homme de savoir qui il est, comment il fonctionne et comment fonctionnent les relations interpersonnelles.

Il se peut que ces connaissances aient un intérêt pour des praticiens psychologues ou thérapeutes de haut niveau, c’est ce que certains semblent dire. Mais leur vulgarisation pour le plus grand nombre en recherche de progrès relationnel détourne généralement de la question véritable, du véritable enjeu : la libération de la parole qui libère le mouvement. Connaître une grille de lecture, un système interprétatif des relations humaines peut donner l’illusion de devenir intelligent mais ne rend pas pour autant plus performant dans la relation. D’ailleurs, je suis très admiratif de ceux qui se disent enrichis par de telles grilles de lecture, car pour ma part, très humblement, j’ose avouer après plusieurs essais, que je n’y comprends rien, tellement c’est compliqué et tiré par les cheveux.

La masturbation cérébrale, pour agréable qu’elle soit, ne sert qu’à auto entretenir un système pyramidal avec un gourou en haut qui gagne du fric. Le prêt à penser en kit donne au gourou la puissance et à l’adepte l’impression du privilège d’accéder à cette puissance.

L’excitation intellectuelle procure un certain plaisir et il n’y a pas grand mal à cela. Sauf que …
Cela reste un plaisir solitaire qui à la longue finit par nous faire tourner en rond. Or notre enjeu est de progresser dans notre façon de communiquer. Cette progression ne peut se faire que par la libération de la parole de soi et de l’autre.

La personne est éblouie, scotchée avec un discours brillant qui l’empêche et la dispense de réfléchir par elle-même, d’exercer son esprit critique puisqu’elle n’a plus qu’à voir comment elle se situe dans la grille et les cases. Ces grilles et cases sont enfermantes, elles ne font rien pour le mouvement. Elles donnent éventuellement une sensation de confort « certains parlent d’une zone de confort », le confort d’être rassuré par l’étiquette qu’on s’est collé dessus et sur les autres. C’est effectivement très confortable de ne pas bouger, le mouvement est plein de risques, le mouvement vers l’autre et avec l’autre.

Autre mirage : quand le coaching est une déviation de la thérapie. Des thérapeutes, psycho thérapeutes ou pseudo thérapeutes qui après s’être adonnés à la thérapie en tant que patient ou avoir suivi une quelconque formation comme celles énoncées ci-dessus, pensent être équipés pour coacher des personnes en entreprise, comme s’il fallait guérir pour mieux communiquer. Les dysfonctionnements de la communication ou les progrès à faire ne sont pas une question de maladie mais une question de méthode de communication et de compréhension du schéma de la personne. Il est plutôt souhaitable que le coach en entreprise soit un expert qualifié en communication.

Mélanger la psychothérapie avec le coaching en entreprise sème de la confusion. On mélange tout. Entretenir l’idée que le progrès en management et relations en entreprise  passe par la case guérison ou thérapie égare les esprits et les comportements. C’est généralement inefficace, ça aide à comprendre le problème sans produire de solution.

Mission

Comme disait un célèbre gourou : « donnez aux gens des fonctions, vous en ferez des fonctionnaires ; donner leur des missions, vous en ferez des missionnaires ». Bien que je me sois détaché des thèses et des pratiques de ce monsieur, j’ai trouvé cette phrase pertinente et sympa. De sorte que, dans ma pratique professionnelle, je n’utilise pas le mot fonction mais il m’arrive fréquemment d’utiliser le mot mission. La fonction est statique, la mission est dynamique.

La clarté des missions que nous donnons aux gens qui travaillent pour et avec nous, est un authentique facteur de réussite et de cohésion., Nos entreprises sont malheureusement souvent absentes et déficientes sur ce terrain et dès le recrutement où promesses floues et imprécises sont souvent de mise.

Je me suis toujours attaché, en tant que chasseur de têtes, à définir avec mes clients des missions claires : le contexte, la finalité, les volontés et valeurs, les enjeux et défis, les atouts, les responsabilités permanentes, les facteurs de réussite/critères de sélection, les objectifs concrets et particuliers, les conditions d’emploi.

Mobiliser

C’est libérer des énergies, mettre en mouvement. On mobilise des personnes et des groupes. Dans le monde économique, on mobilise toutes sortes de moyens et de ressources dont les moyens humains. Pour cela, il faut de l’argent, de l’investissement qui se traduisent pour les moyens humains par de la rémunération.

Moral

Que faire pour que les troupes aient le moral et le courage ?

D’abord croire que c’est possible et vérifier que dans de nombreuses entreprises à travers le monde les ouvriers ont moral. Surtout dans les entreprises libérées.

Rappelons les ingrédients : une cause, une vision rêve, des convictions des dirigeants et fondateurs, l’enchantement, la communication centrée sur la personne et pas sur le problème, l’empathie, l’enthousiasme, la foi, la culture de l’erreur, la maturité.

Motivation

Contrairement à ce qui a pu se dire et avoir du succès, la motivation n’est pas un produit qui se fabrique. Elle est comme une braise sur laquelle il faut souffler. Quelquefois enfouie, il nous appartient de la dévoiler ou révéler.

Penser que nous pouvons fabriquer de la motivation c’est se prendre pour Dieu et traiter l’autre comme un enfant.

Si la motivation est un produit, c’est un produit qui se libère.

Il faut arrêter de croire aussi que l’on motive les gens avec de l’argent, non, avec de l’argent on mobilise et on récompense mais on ne motive pas.

Si vous dites que vous n’êtes pas motivés parce que vous n’avez pas le salaire qui vous convient, vous vous trompez. Ce sont deux sujets différents qui se traitent différemment.

Croyez-vous qu’il suffit d’être motivé pour passer à l’action ? Pas du tout, il n’y a qu’à observer toutes ces personnes, et probablement vous-même aussi, qui sont motivées pour devenir meilleures, mieux communiquer, maigrir, arrêter de fumer, faire de l’exercice physique, gagner plus ; elles sont très motivées et pourtant elles ne le font pas ou si peu.

Il leur manque quelque chose : la stimulation.

 

Mots qui tuent

Pourquoi, Position, Posture, Poste,

Changement, Fonction

Mouvement

Bouger, c’est vivre. Joie, enthousiasme.

Rester immobile, c’est mourir. Dépression, maladie.

Dans l’entreprise, l’essentiel est de bouger, de réfléchir et d’agir, le mouvement coordonné, synchronisé ; bouger individuellement et bouger en groupe dans la bonne entente et la bonne direction. C’est la qualité du mouvement et des relations qui fait la qualité du résultat. Mouvement et participation vont de pair

Pourquoi l’idée de travailler le mouvement rencontre un tel succès ? Tout simplement parce que c’est une notion simple et que le mouvement, c’est la vie. Comme, au fond, la plupart d’entre nous pour ne pas dire chacun d’entre nous a un profond désir de vie … susciter le mouvement est souvent beaucoup mieux accueilli qu’on ne pouvait l’imaginer.

Dans nos systèmes de management, nous remplaçons la notion dévastatrice de changement par la logique du mouvement et ça fait merveille ! Efficacité, bien-être, allègement des structures, réduction des contrôles, libération des personnes et du système …

Le mouvement n’est pas la gesticulation ni l’agitation. En effet le mouvement suppose une réflexion préalable, un sens, une dimension collective, de la créativité, de la mise en question, la recherche de la nouveauté et de l’inattendu. C’est ainsi que remuer ciel et terre à longueur de journée pour trouver un job autant que possible identique à celui qu’on avait avant du temps de sa gloire ressemble plus à de la gesticulation ou à de l’agitation qu’à du mouvement.

Nommer

Le nom d’une personne, mon nom, le vôtre ou le nom d’une réalité c’est ce qui la rend concrète, identifiée en permettant de passer du général au particulier. Nous l’avons bien constaté et vérifié dans nos accompagnements, on ne peut pas traiter d’une généralité comme par exemple : comment mieux motiver mon équipe ? On va rentrer dans des discussions interminables et des théories sur la motivation. Et en finale, rien n’aura bougé.

C’est la raison pour laquelle, sur ce type de sujet et même sur tous les sujets, nous demandons de prendre une personne de l’équipe, de la nommer et de traiter son cas. Évidemment la personne accompagnée ne prend pas n’importe qui au hasard, elle choisit probablement le cas le plus pointu ou délicat. En nommant la personne, nous la rendons présente. Ça devient concret et on sait qu’en traitant le cas de cette personne particulière on traitera probablement 80 % des autres cas, voire 100 %. Traiter théoriquement et globalement du sujet de la motivation n’a que peu d’intérêt, alors que trouver une solution avec une personne en particulier permet d’avancer pratiquement, concrètement et de faire un progrès reproductible.

Une autre chose que nous aimons beaucoup nommer dans nos accompagnements, et là c’est plus difficile, ce sont les sensations. En effet, contacter intérieurement ses sensations, les repérer et leur donner un nom, c’est les rendre réelles. En nommant ses sensations, on s’approprie son vécu intérieur et on devient intelligent de ce qu’on peut engager avec les autres. Nommer ses sensations, c’est un bon exercice pour nous-mêmes et notre connaissance de nous-mêmes et c’est aussi un excellent exercice pour enrichir et concrétiser la relation à l’autre. Car en partageant à l’autre mes sensations, je peux aussi lui proposer de m’indiquer les siennes. Cet échange est très riche en informations sur ce que nous vivons ensemble, il nous permet de trouver des convergences ou de repérer des divergences, de mieux se connaître et donc de mieux avancer ensemble. Cohésion d’équipe, esprit d’équipe !

Objectif

Il y a les objectifs qu’on se fixe à soi-même ou à ses collaborateurs pour baliser le progrès. Ils doivent être concrets, réalistes et vérifiables.

Qualitatifs et quantitatifs.

Dans un coaching et même dans un entretien de management quel qu’il soit, la définition de l’objectif en début de séance est absolument fondamentale pour aller vite à la solution sans se perdre dans les méandres des explications inutiles. Elle amène le bénéficiaire à décider du résultat qu’il veut obtenir ; donc ça le responsabilise pleinement sur la suite de la démarche.

Ce n’est pas avec les objectifs qu’on motive, les objectifs montrent la direction et on se met en mouvement quand on a trouvé la bonne façon d’avancer vers les objectifs.

 

Offre de services

Dans l’accompagnement des personnes en recherche d’emploi que nous transformons en recruteurs de patrons et de clients, l’offre de service est ce qui remplace le projet professionnel. Dans notre prestation, elle est formalisée sur un A4. Le principe est le suivant :

  • un projet professionnel est finalement quelque chose  d’assez égocentrique, un concept souvent peu concret ; l’ego y tient une place importante.
  • alors que l’offre de service doit être généreuse et altruiste, tournée vers l’autre, vers celui ou celle ou ceux avec lesquels nous avons vocation à travailler et créer

En effet, dans une vie professionnelle tout est services et nous devons créer notre job quotidiennement en faisant bien ce que nous aimons faire et en communiquant qualitativement avec les personnes de notre environnement, collègues, partenaires.

Notons au passage qu’une réussite professionnelle tient sur deux exigences : la première est d’obtenir de bons résultats dans notre action et la deuxième est de cultiver des relations de qualité dans notre environnement. En respecter une sans respecter l’autre est prendre le risque de se voir licencier ou rejeter du système.

Une fois que l’offre est définie, se pose la question du marketing de son offre, quelles sont les cibles ? Comment les atteindre, par le réseau principalement ? Comment se rendre désirable muni de son offre ? Comment la présenter et en discuter ?

À noter que la pratique et le principe de la formalisation de l’offre de service sont aussi justifiés pour changer d’entreprise et de job qu’à l’intérieur de l’entreprise ou du système dans lequel vous travaillez.

Orgueil

Compte rendu, on n’accepte pas de recevoir ou d’accepter la guérison, l’aide, l’argent.

 

Outils

La plupart des coaches vous expliquent que leurs outils sont l’écoute ou l’écoute active ou encore la programmation neurolinguistique ou l’alyse transactionnelle ou que sais-je encore. Tout cela n’est pas très réaliste.

Ce sont les mêmes qui prennent la posture du coach !

Quand on me demande quels sont mes outils en tant que coach, je réponds : ma tête, mon cœur, mes tripes, mon corps et mon âme.
J’ai de la chance puisque ces outils là, j’en suis équipé depuis le jour de ma naissance jusqu’à celui de ma mort.

Ouvriers

Comme je l’ai déjà écrit, je préfère 1000 fois le mot chantier au mot projet. Et j’adore aussi l’idée que, dans une entreprise ou toute organisation où on travaille, tous les acteurs sont des ouvriers au même titre, du manœuvre au PDG.

C’est particulièrement réel et logique dans les entreprises libérées ou en voie de libération puisque dans ces organisations sans hiérarchie ni pyramide de pouvoir, chacun est considéré l’égal de l’autre, collègue. Il n’y a pas de cols blancs qui dirigent les cols bleus, donc on peut tous se considérer comme ouvriers du même ouvrage, de la même cause, de la même vision-rêve quel que soit son niveau de savoir-faire et de leadership.

Et ce mot a une belle noblesse.

Pardon

Beaucoup de gens croient qu’on s’abaisse avec le pardon alors qu’en fait on se grandit.

En fait on s’abaisse en quittant une position supérieure et pour s’assurer de se mettre à un niveau égal. On se fait humble et de ce fait on grandit en humanité.

Et surtout, on manifeste à l’autre de la considération en se centrant sur lui/elle en lui donnant la parole.

Le pardon est bienveillant. C’est tout l’inverse des excuses.

Si je vous demande de me pardonner pour tel contretemps, telle négligence, tel oubli, je vous signifie que vous et notre relation ont du prix à mes yeux

Un exemple :  » Madame Percier, puis-je vous demander d’avance de me pardonner pour la contrariété que je vais vous causer ? Vous attendiez surement qu’on continue le chantier cette semaine, mais je rencontre une difficulté d’absentéisme, de sorte que je dois vous demander de patienter une semaine de plus. »

Si vous me demandez pardon, vais-je vous le refuser ? Evidemment non. Je suis sur que je vais vous l’accorder avec joie et je vous suis reconnaissant de me donner la chance de faire grandir notre relation en vous manifestant de la bienveillance.

En me donnant l’occasion de vous témoigner de l’indulgence, vous me signifiez que vous me faites confiance.

Parole

« Je permets aux leaders de parler avec leurs tripes et leur cœur autant qu’avec leur tête. »

On peut la prendre et la donner ; dans tous les cas, exprimer (libérer ?) sa parole, c’est exister. Donner la parole est probablement un des actes essentiels du management et de la communication puisque donner la parole, c’est donner la vie. Il est beaucoup plus facile, pour certains, de la prendre et de ne pas la lâcher.

Donner la parole c’est aussi prendre un risque énorme !! Celui d’être jugé. Nous passons notre temps à juger, notre tête juge. Nous avons été tellement éduqués dès la petite école, pendant nos études, en famille et au sein de l’entreprise à juger avec notre tête. Je vois une alternative, donner la parole aux sensations en complément des idées ; les sensations ne jugent pas, donc il n’y a pas à en avoir peur.

Et enfin, une règle d’or : quand vous donnez la parole, donnez aussi le silence. La sagesse populaire nous dit justement que « la parole est d’argent et le silence est d’or ».

Participation

Je participe à une entreprise comme je participe à un match, je ‘fais partie’ de la partie. La participation demande la culture de l’autonomie, de la responsabilité, de la créativité, du respect de l’autre, de la communication qualitative, de l’action individuelle et collective, du progrès permanent, de l’enthousiasme pour accomplir ensemble une œuvre collective, de la bonne production et du bon commerce. La participation va bien avec le mouvement.

Participer n’est pas appartenir !

Partage

Le partage est (devrait être) un des fondamentaux de l’activité humaine quelle qu’elle soit, économique, culturelle, politique, créative, productive. De bonnes et grandes choses se passent lorsqu’on arrive à partager ses talents, ses idées, ses convictions, ses motivations, ses visions, sa réflexion, son action, ses volontés, sa liberté, etc. … on pourrait allonger la liste à l’infini.

Passion(s)

La passion, on ne sait pas très bien ce que c’est.

La passion est un mot qui revient très souvent dans le langage des entreprises et des diverses activités humaines.

Nous nous sommes fréquemment posé la question, lors de nos accompagnements, sur les mécanismes qui relient le travail à « la passion ». Comment « la passion », —une ou des passions— s’articule-elle avec nos activités humaines et principalement nos activités professionnelles ; quel rapport a-t-elle avec les efforts que nos activités nous amènent à accomplir ?

Lorsque je démarre une formation aux recrutements, je demande souvent de rencontrer un groupe de collaborateurs pris parmi les plus efficaces et je les interroge sur ce qui les passionne dans leur métier et plus généralement sur leurs enthousiasmes, motivations et mobilisations. Ce que les participants nomment généralement en premier, c’est le goût du contact et la passion du management pour ceux qui ont une responsabilité de direction d’équipe. On obtient ce même type de réponse, quelle que soit l’entreprise ou quel que soit le métier ; une espèce de passion indifférenciée : tout le monde dit pratiquement la même chose ; nous pouvons nommer cette passion indifférenciée l’enthousiasme pour la relation, pour le contact.

Je cherche alors à aller plus loin, à creuser pour essayer de savoir ce que les gens ont dans les tripes et ce qui les relie plus particulièrement et plus spécifiquement au métier qu’ils pratiquent. En effet, y a-t-il des rapports entre ce que nous faisons et ce que chacune de nos histoires particulières a inscrit en nous comme culture, sensations, réflexes, prédispositions, affinités, potentialités ? Quelles sont nos cohérences, nos logiques, les dynamiques qui font que nous allons ici plus que là-bas ? Sommes-nous simplement des objets, des pions sur un grand échiquier, poussés par un Grand Manipulateur ?

Il m’est souvent arrivé de poser cette question de leur passion à des cadres dirigeants qui ont dépassé la quarantaine. La passion, tout le monde en parle ; il est de bon ton dans certaines entreprises d’annoncer que « nous sommes tous des passionnés » ou que « notre passion nous conduit ou vous conduira loin » ou que nous avons « la passion de tout réussir » !

Tout le monde en parle, mais sans vraiment savoir ce que sont la passion et la réussite. D’ailleurs, pour en revenir à nos quadra, ils sont quelquefois très gênés pour parler de leur passion. En effet, n’y a-t-il pas quelque chose d’indécent à aborder ces sujets-là ? Ensuite ils ne se sont —pour certains d’entre eux— jamais posé la question. Aborder ce sujet demande donc beaucoup de précautions et de tact, car en fait il s’agit de pénétrer dans le jardin secret ; et le respect de l’autre exige qu’on « frappe à sa porte » et qu’on lui demande l’autorisation. Explorer le domaine des passions, c’est faire un voyage dans l’histoire et la vie d’un être avec ce qu’elles ont de plus personnel et mystérieux.

Or, nous n’avons pas été habitués ni éduqués à faire ces voyages-là. « Rendez-vous compte, mon bon monsieur, ma bonne dame, ces choses-là, ça ne se regarde pas ! »

Passions positives, l’émerveillement. Passions négatives… méfiance.

Par contre, lorsqu’on insiste un peu et que l’on obtient de la personne l’autorisation de la pousser vers ses profondeurs intérieures et passées, on est émerveillé par des découvertes extraordinaires. On découvre les raisons profondes du pourquoi il ou elle fait ce métier particulier, les faits précis, les mouvements profonds de l’âme qui ont conduit la personne, sans qu’elle en soit toujours vraiment consciente, à l’activité qu’elle accomplit à ce jour. L’émerveillement du consultant accoucheur n’a d’égal que l’émerveillement de la personne accouchée qui découvre à 30, 40, 50 ans et plus une espèce de fil rouge dans sa vie. Les personnes éprouvent alors un bonheur intense qui correspond à une espèce de reconnaissance de soi par soi-même et par l’autre. Le regard créateur du consultant provoque comme une re-création.

Continuant à m’interroger sur les mystérieuses raisons qui font que cette question des passions est si gênante et quelquefois tabou, j’en suis arrivé à comprendre ce qui effraie confusément l’individu. C’est qu’il y a des bonnes et des mauvaises passions, des passions positives et d’autres négatives. Tout cela dépend beaucoup de ce que chacun y met et y projette.

Prenons l’exemple de la passion de gagner de l’argent ; cela peut être une bonne ou une mauvaise passion suivant ce qu’on fait de cet argent, à quoi on l’utilise, comment on le fait circuler et le degré de liberté, de désappropriation que l’on vit par rapport à lui. Dans la vie d’un individu et en fonction des circonstances, une même passion peut être tantôt bonne et tantôt mauvaise.

Je peux faire le chauffeur de taxi, rendre des tas de services avec mon auto par passion de l’automobile, sauver des vies humaines, ou bien me ruiner et recroqueviller ma vie sur l’acquisition de véhicules pour le plaisir égoïste de les posséder.

On peut avoir la passion des vêtements et ne s’en servir que pour s’habiller soi-même ou au contraire en faire bénéficier son entourage. De même avec la cuisine et toutes les activités humaines : la science, la mécanique, le jardinage, la construction, la médecine, l’enseignement, les services informatiques pour ne citer que quelques exemples parmi une multitude.

Ainsi, une même passion peut être tournée vers soi, égoïste, ou tournée vers les autres, généreuse. Il arrive de commettre des actes salutaires par passion ou au contraire des grosses erreurs quelquefois fatales.

Je peux mettre mes passions au service de mon accomplissement et de celui de la portion d’univers à laquelle j’ai accès ou, au contraire, je peux les mettre au service de ma dégradation, voire de mon anéantissement.

Il est possible tôt ou tard de faire de sa passion son métier ; cela peut demander du temps, des méandres mystérieux pour y parvenir. Cela demande de l’enthousiasme tel que nous venons de le définir plus haut. Certains ont bâti toute leur carrière sur leur passion, d’autres l’ont intégrée progressivement dans leur métier en commençant par le faire avec passion.

Faire son métier avec passion…

Faire son métier avec passion, c’est y trouver ce quelque chose de particulier qui nous fait vibrer quand on éprouve du plaisir à le faire ; c’est détecter, dans cet ensemble, des éléments précis qui font qu’on a choisi consciemment ou inconsciemment telle activité.

La passion d’apaiser la souffrance et la douleur peut me faire choisir d’exercer mon métier dans tel laboratoire pharmaceutique. C’est par exemple la passion de faire voyager les autres qui poussait l’étudiant en Droit, Jacques Maillot, à organiser des voyages pour les vacances de ses copains du quatorzième arrondissement dont je faisais partie dans les années 60. Aujourd’hui cette passion se nomme Nouvelles Frontières.

C’est ma passion du sens et de l’orientation qui me pousse à faire des entraînements aux recrutements, des pilotages de recherche d’emploi pour que les gens soient à leur place et fassent ce pour quoi ils sont faits, et qui me pousse aujourd’hui à écrire ce livre.

Toute passion, même petite, a une immense valeur du moment qu’elle nous pousse à nous accomplir pleinement. La passion de faire plaisir à des clients avec des pizzas ou de la grande cuisine peut faire une serveuse de pizzeria ou un Paul Bocuse. La passion de la transparence et de la lumière peut conduire à la joie de produire et transformer du verre dans toutes sortes d’applications.

Mais alors, pourquoi arrive-t-il si souvent que nos passions nous effrayent tellement ? Probablement parce que nous sentons qu’elles peuvent échapper à notre contrôle, nous mener à des excès. C’est vrai qu’une passion non contrôlée peut nous détruire par repli sur soi, excès de travail ou devenir un vice.

Il y a aussi le fait que nous pouvons avoir des passions diverses et que leur diversité peut nous donner un sentiment d’éparpillement, voire d’écartèlement. Nous pouvons avoir des passions professionnelles, des passions de loisirs ou d’activités autres.

Nous savons plus ou moins consciemment la force  qu’une passion peut avoir dans notre vie, la place qu’elle peut prendre ; cette force nous inquiète, elle nous fait peur. On risque d’être submergé par elle ; ou bien elle peut nous faire dépasser des limites de raison ou de sécurité.

Enfin il y a le fait que, lorsqu’on est habité de plusieurs passions, il est difficile de choisir.

Réfléchir sur la place des passions dans sa vie, peut terroriser particulièrement ceux qui ont mieux satisfait leurs passions dans leur vie extraprofessionnelle que professionnelle. Ils vivent un sentiment d’échec et de vide professionnel parce que ce qu’ils font ne les passionne pas. On peut cependant aider ces gens à se remotiver en leur permettant de découvrir, dans leur activité, des braises incandescentes de passions enfouies sous les cendres du refoulement social, psychologique ou spirituel.

Passions et efficacité. La différenciation.

Une passion, lorsqu’elle est bien maîtrisée, peut correspondre à la vocation d’un individu et constituer ce que j’appelle « la pointe » d’une personnalité, sa particularité, sa spécificité, sa différence. Prenons l’image du cône (annexe 2) pour représenter la réalité d’une personne : sa personnalité. La base du cône est comme le fondement de la personnalité : l’être qui se manifeste par ses enthousiasmes et ses dynamismes. Viennent ensuite les composantes typées et différenciées de la personne. Notre corps  tel qu’on l’a reçu, mais aussi tel qu’on le fait ; notre sensibilité  telle qu’elle se précise et évolue ; notre mental  tel qu’il s’exerce et mute . Et plus on monte vers la pointe, plus on accède à la zone des passions.

Les passions donnent en quelque sorte à notre personnalité son profil particulier, son orientation, son type ; ce qui la différencie. Nos différences font nos richesses mais elles sont aussi une des réalités capables de nous effrayer le plus, car les différences des autres se situent dans la zone de notre inconnu et l’inconnu nous fait peur. Pourtant, on ne peut trouver notre place dans le monde actif qu’en reconnaissant nos différences concrètes et celles des autres.

Il est en effet vrai de dire qu’une équipe est riche à la fois des similitudes et des différences de ses membres. Dans ce cas on peut représenter une équipe par des cônes qui ont une base commune et des pointes différenciées.

Prenons l’exemple d’un magasin de vêtements composé de 5 chefs de rayons. Il est impératif —pour la cohésion et pour garantir l’efficacité— que ces 5 chefs de rayons correspondent par un tronc commun de compétences : être sensible à la mode à petits prix, aimer vendre et rendre service, savoir écouter et répondre aux questions, savoir mesurer l’efficacité, savoir prendre des décisions. Et il est tout aussi souhaitable, pour la réussite de l’équipe, que chacun ait une passion, une spécialité, « une pointe » différente et spécifique : l’un ayant plus le talent de la présentation des produits, l’autre de la gestion, le troisième de la formation et du recrutement, le quatrième de la publicité, le cinquième des opérations promotionnelles. Une telle équipe serait particulièrement riche de ces différentes spécialités.

Elle réussirait mieux que si chacun avait la même spécialité.

Cet exemple, on pourrait le décliner dans toutes sortes d’entreprises et d’activités humaines.

Les origines du feu sacré.

Pour continuer à nous familiariser avec nos passions, à les apprivoiser pour mieux les comprendre, les cerner et les valoriser, posons-nous la question : d’où viennent-elles et où nous mènent-elles ? Où s’enracinent-elles dans notre histoire ? Ou bien, quels événements les ont engendrées ?.

J’ai en tête quelques exemples : ce Responsable de Rayon qui garde du théâtre le goût des applaudissements et vit son travail dans son rayon comme une représentation ; ce Directeur de Magasin fasciné par la Patrouille de France et son admiration pour les mécaniciens qui préparent les appareils ; sa passion est de bien huiler tous les rouages de son organisation pour assurer aux clients une prestation parfaite ; cette Préparatrice de Commandes ravie de connaître en avant-première les produits qui vont dans les magasins pour en informer ses copines qui viennent l’interroger ; ce fils de paysans qui dirigeait une organisation de vente de matériel agricole dans les pays de l’Est et qui avait toujours eu la passion de l’amélioration des conditions d’existence du monde paysan.

Pour essayer de comprendre l’origine de nos passions et leur articulation avec nos actions, il peut être éclairant d’observer que notre accomplissement  d’êtres humains se réalise à travers le donner et le recevoir, deux termes « démesurément inégaux », car j’ai à recevoir plus qu’à donner.  On ne peut nier qu’il est exaltant de parvenir à « se faire soi-même » ou à « réussir seul » en agissant avec un certain bonheur. Il convient aussi de ne pas oublier tout ce que nous pouvons recevoir et qui nous est souvent offert gratuitement pour nous permettre de réussir nos activités et accomplir notre vie.

Nous avons souvent l’illusion que la part active de nos vies est plus importante que la part passive ; en réalité nous sommes perpétuellement soumis à toutes sortes d’influences inter-personnelles, familiales, sociales, professionnelles ou autres. De nuit comme de jour, consciemment ou inconsciemment, nous recevons des messages, des signes et signaux, des impressions, des images, des paroles, des idées. C’est ce que j’appellerai les passivités.

Je propose d’établir un parallèle entre deux phénomènes : d’une part, nos activités et passivités qui composent notre existence humaine, d’autre part nos actions et nos passions contribuent ensemble et directement à l’évolution de nos vies.

En nous référant au schéma du cône tel que je l’ai représenté au paragraphe 4-4 (annexe 1), nous pouvons dire que la part de nos activités est contenue à l’intérieur du cône et la part de nos passivités se trouve tout à l’extérieur du cône.

Patron

L’étymologie de patron, c’est pater, père en latin. Il n’est donc pas absurde de considérer que le patron est symboliquement un père.

Le père c’est aussi celui qui apporte la nourriture, nous nourrit. En Afrique ou ailleurs, les petits mendiants se pressent autour de nous, les blancs, et tendent la main en nous appelant patwon, pâton. Pour recevoir une espèce de nourriture sous forme d’argent, de friandises ou petits cadeaux.

C’est d’ailleurs ce qui se produit fréquemment au début d’une carrière professionnelle lorsque le patron nous nourrit de sa science et de son expérience. Avec ce patron-là, j’ai beaucoup appris.

Autant nous avons souvent une vénération pour notre premier patron, « père spirituel » qui nous a beaucoup appris, autant j’ai souvent constaté le mépris de certains employés ou cadres pour leur patron suivant ou actuel duquel ils n’apprenaient plus rien. Bah oui, le premier patron peut considérer et accepter ou assumer qu’il est un maître pour le débutant, sauf que les patrons qui nous recrutent ensuite considèrent qu’ils ne recrutent plus un débutant mais un expérimenté ; Ils le recrutent pour obtenir des services et non plus pour l’enseigner. Et comme il ne nous apprend rien, on considère que c’est un mauvais patron. Celui ou celle qui n’a pas compris qu’il était passé de l’état symbolique d’adolescent à l’état d’adulte responsable de la mission qui lui est confiée, se trouve méprisant pour celui qui ne lui apprend plus grand-chose.

Ça m’est souvent arrivé de remettre les affaires à l’endroit au cours de certains de mes accompagnements, ce qui a été assez bien compris et a permis à certains d’adopter les attitudes et comportements justes dans leurs relations avec leur boss. Tous s’en portent beaucoup mieux et le fonctionnement est bien meilleur.

Perfection

La quête de la perfection est mortifère. Les personnes qui en sont obsédées deviennent inhumaines et invivables pour leur entourage tant professionnel que privé. On devient égocentrique et on ne s’intéresse à l’autre qu’au travers de ses imperfections. On se met à détester les personnes avec lesquelles on partage défis et enjeux car elles ne sont pas « parfaites » : collègues, patrons, collaborateurs, clients, fournisseurs, conjoint.

Personne

Du latin per sonare qui évoque les masques portés par les acteurs du théâtre antique pour se faire entendre. Pour que la parole soit émise et reçue. C’est la parole qui caractérise une personne humaine et la différencie de l’animal et même de toute autre créature. D’ailleurs, la meilleure façon de déshumaniser un être humain est de le priver de sa parole.

La personne est constituée d’une tête d’un corps, d’un cœur, de tripes et d’une âme. Évident, non ? C’est ce que nous appelons les cinq instances de la personne. Voilà de quoi nous sommes équipés, et pour bien fonctionner il est tout à fait souhaitable que nos 5  instances soient équilibrées, que la tête discute avec le corps, le cœur et les tripes le tout avec l’âme et inversement, que chacun tienne sa place pleinement, dans l’équilibre qui fait de nous des personnes équilibrées donc humaines. Écouter ses tripes, un vrai chantier. Pareil pour le corps, le cœur et l’âme.

Peur

Derrière chaque peur, il y a une envie. La peur nous immobilise, nous pétrifie, elle nous transforme en statue. On peut perdre un temps fou à vouloir analyser la peur, d’où elle vient, de quoi elle est faite. Mieux vaut identifier l’envie qui se cache derrière et qui va nous remettre en marche.

Il me semble que la peur est une sensation.

Philosophie

WIKIPEDIA dit : « La philosophie, du grec ancien φιλοσοφία (composé de φιλεῖν, philein : « aimer » ; et de σοφία, sophia : « sagesse »), signifie littéralement : « l’amour de la sagesse ». C’est une activité et une discipline existant depuis l’Antiquité en Occident et en Orient, se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l’existence humaine. Différents buts peuvent lui être attribués : la recherche de la vérité ; la méditation sur le bien, le beau, le juste ; la quête du sens de la vie et du bonheur ».

Et si elle était une alternative aux positions ?

Quelle est notre philosophie en matière de vie en entreprise ? Peut-elle guider nos réflexions et nos actes ? Peut-elle nous aider à choisir entre les relations conflictuelles et les relations de convivialité ?

A-t-elle une utilité dans la vie en entreprise, la vie économique et même la vie politique ? Comment peut-elle nous aider à mieux réaliser nos vocations et à mieux nous réaliser individuellement et collectivement ?

Enfin, si nous en avons une, quel est l’intérêt de l’exprimer et de la partager pour nourrir nos relations professionnelles ?

Pour ma petite part je constate que je ne cesse de partager ma philosophie avec les gens avec lesquels je travaille, comme je le fais dans ce présent document ; ils apprécient, cela nous rend plus efficaces ensemble, donc je vous encourage à faire de même ou au moins, à l’essayer.

Notre philosophie est originale. Elle est constituée d’une série de choix nets au service de la dignité de l’homme. Au service de la liberté, de l‘égalité et de la fraternité. Elle se met en oeuvre par des pratiques qui simplifient la vie relationnelle au travail particulièrement. Voici la liste de ce à quoi nous adhérons et de ce que nous rejetons.

Notre philosophie est humaniste, c’est à dire qu’elle place la personne au centre, pas le problème. La philosophie qui consiste à placer le problème au centre  est inhumaine. C’est la raison pou laquelle nous réfutons tous les systèmes qui prétendent enfermer l’homme dans des cases : les arnaques.

Elle est spirituelle, nous nous intéressons sérieusement à l’âme humaine, sa foi, son enthousiasme ; elle n’est pas matérialiste basée sur des systèmes explicatifs qui font fi de la parole, remplacent la foi en la parole de l’autre par des théories relationnelles fumeuses et manipulatrices : les arnaques.

Elle est concrète et pratique : nous redoutons les débats à n’en plus finir sur les généralités qui ne produisent rien d’autre que des agitations mentales. Nous les remplaçons, dans nos accompagnement et séminaires, par l’étude de circonstances particulières de relations avec des personnes nommées. C’est ce que nous appelons passer du général au particulier.

Elle est centrée sur la personne de l’autre et ses solutions. C’est pourquoi nous évitons le plus possible d’assassiner l’autre avec de ses conseils, comme dans le co-développement. Nous accouchons la personne de ses solutions. Le coach s’efface tout en existant pleinement dans l’humilité.

Elle préfère nettement travailler le mouvement que le changement, elle privilégie les missions aux fonctions, les offres de services aux fiches de postes.

Elle transforme les demandeurs d’emplois en offreurs de services.

Nous optons pour le principe et la pratique du leadership de l’amour,

Nous croyons que ce qui donne du sens à la vie au travail, c’est lorsque dans une équipe (comme dans un couple)  chaque membre croit et souhaite que les autres soient pour lui/elle des facteurs de croissance et réciproquement.

 

 

Dans ce changement de direction, voici les 5 fondamentaux jubilatoires, (principes, règles, croyances et pratiques) qui existent et sur lesquelles on peut s’appuyer :

  1. Donner la parole au collaborateur pour qu’il se prononce sur son avenir professionnel. Ainsi nous mettons l’humain au centre de la vie économique ; ce qui donne du sens à l’intérieur de soi et à l’intérieur de l’entreprise. Prendre en main nous-même notre évolution professionnelle, travailler avec les autres, sans les laisser dessiner ou décider notre destin à notre place.
  1. Révéler les envies de nos collaborateurs. Les envies  et les talents ont plus d’impact que les compétences sur l’avenir des personnes et de leurs entreprises. Prendre au sérieux les envies, les affirmer et les libérer remplace le bilan de compétences. Croire que nous sommes l’auteur responsable de notre vie professionnelle.
  1. Se libérer de la routine : créer du grand neuf : s’ouvrir à l’utopie plutôt que reproduire indéfiniment des méthodes convenues et conservatrices. Entrer avec enthousiasme dans un univers créatif mouvant et souvent inconfortable plutôt que stagner en s’accrochant à sa zone de confort.
  1. Vendre ses services plutôt que « se vendre » soi-même. Transformer le demandeur d’emploi en offreur de service. L’offre de service, alternative au CV, à la lettre de motivation et au projet professionnel. Adopter le principe dynamique de la collaboration mutuellement profitable. 
  1. Créer son job au lieu d’occuper un poste. Être acteur, choisir le mouvement, défier la posture.

Focaliser sa réflexion sur son job plutôt que sur un emploi. Le job est le travail collaboratif et productif qui peut prendre tous les statuts : employé, indépendant, consultant, libéral, manageur de transition … ; l’emploi est une notion partielle et limitante.

Piste

Dans notre conception du coaching, nous privilégions systématiquement l’intelligence de l’autre puisque nous refusons de lui donner des conseils et des solutions, ainsi nous lui donnons la possibilité d’exercer son autonomie, sa responsabilité, sa créativité et sa liberté.

Lorsque il ou elle, après avoir bien cherché, ne trouve vraiment pas d’idée et donne sa langue au chat, nous nous autorisons en tant que coach, à lui proposer ce que nous appelons dans notre jargon une piste. C’est une suggestion de solution qui ne s’impose pas à l’autre mais qui est soumise à son discernement et à son appréciation. Elle permet d’alimenter la réflexion autant que souhaitable pour finalement « et malgré tout » élaborer la solution qui lui est propre.

 

Quand on propose une piste, c’est toujours avec les précautions de langage d’usage : voici une idée à laquelle je pense, regarde comment tu réagis. C’est une façon efficace de relancer la créativité.

Place

Il y a une place pour chacun et chacun a sa place. Il nous revient, soit de la trouver, soit de la créer.

Ceux qui croient bon de se mettre à la place de l’autre se trompent, voir le mot empathie.

Plaisir

Il n’y a pas de mal à se faire du bien, c’est ma maxime préférée. Le plaisir est un bon signe qui indique que l’on marche dans la bonne direction. Le plaisir de la rencontre, le plaisir du jeu.

La meilleure façon de prendre plaisir à jouer ensemble n’est-elle pas de se centrer sur l’autre et pas sur le problème ! ?

Qu’il s’agisse de nos patrons, de nos clients, fournisseurs, collègues et subordonnés, on a du plaisir à jouer ensemble lorsqu’on se fait confiance en croyant que l’autre est bourré de solutions. Lorsqu’on évite de penser à la place de l’autre.

Vivre libres, se donner la parole, partager ses envies, échanger ses sensations, tout cela rend les relations humaines et donne un plaisir évident lorsqu’on est intelligents ensemble, lorsqu’on crée ensemble.

Qualité relationnelle et plaisir se marient bien ensemble, vont de pair avec l’efficacité.

Pointe

La pointe, c’est par là que nous sommes pointus. C’est ce qui nous distingue, c’est la spécialité par laquelle nous sommes uniques et excellents. Il y a un fort niveau d’expertise qui me différencie. C’est pourquoi il est bon de l’identifier quand on s’oriente professionnellement.

Position

On campe sur ses positions, le but étant de faire venir les autres dessus. C’est aux autres de bouger, pas à nous. Dans cette logique de l’immobilisme égocentré, nous avons les principaux ingrédients des tensions et conflits. Et si on se mettait à bouger ensemble, ça donnerait quoi ?

Surveillez votre vocabulaire et lorsque vous entendez le mot position, entraînez-vous à le remplacer immédiatement par « logique » ou « mouvement » et vous verrez ce que cela produit.

« Nous autres, communistes, nous avons une position claire : nous n’avons jamais changé, nous ne changerons jamais, nous sommes pour le changement » Georges MARCHAIS

Positionnement

Parlons maintenant du positionnement, un mot utilisé à tout bout de champ, à tort et à travers notamment dans le monde du marketing et de la politique. On y voit bien cette tentation permanente, puissante et toute-puissante de l’ego de se définir par rapport aux autres, souvent en rapport de force ou en rapport d’immobilisme et pour se rassurer faussement.

Et ça donnerait quoi de remplacer positionnement par logique ? Quel impact cela aurait-il sur nos mentalités et nos façons de conduire nos vies ? On pourrait passer de la comparaison permanente à la mise en valeur de notre vocation propre, de notre identité, de nos différences, de notre génie. Quelle nouvelle énergie nous libérerions en nous intéressant à la logique de notre marque plutôt qu’à son positionnement, à la logique de notre parti ou de notre mouvement plutôt qu’à son positionnement ?

Le positionnement d’une entreprise, d’un produit, d’une marque, d’un service y gagneraient assurément en étant exprimés en termes de logiques ; on passerait de la fixité faussement rassurante au dynamisme vitalisant et pourquoi pas davantage conquérant.

En conclusion provisoire, voici quelques suggestions que je soumets à votre réflexion pour remplacer le « positionnement » : logique, point de vue, dynamique, vision, convictions …

Avec CB

Poste

Tu cherches un poste ? Un poste de PDG, de directeur industriel, commercial, ressources humaines, etc. …, de chef de projet ?

Dans le vaste monde du business narcissique, nombreuses sont les biographies où on se présente ainsi : Pascal Untel a occupé le poste de directeur financier, général … pendant n années.

La notion d’occupation associée à celle de poste en dit long sur la philosophie de ces brillants dirigeants de cabinets d’out-placement qui brillent sur le marché de la recherche d’emploi. On a avec ces cabinets l’assurance qu’ils vont nous permettre de trouver à grand renfort de CV distribués aux chasseurs de têtes une case à remplir.

Quel est le chef d’entreprise qui a encore des postes à offrir ? Des postes pour être en poste ou posté ? Cette notion et ce mot statiques sont porteurs d’immobilisme, de pétrification, de sclérose, de fixité. Et pourquoi pas, tant qu’on y est, parler de fonction ? Et ça donnerait quoi de parler de mission ?

« Cherche une fonction, tu seras fonctionnaire, prends une mission, tu seras missionnaire ! »

Que cette formule un peu provocante ne soit pas prise comme une dévalorisation par mes amis fonctionnaires qui s’investissent puissamment dans leur mission en se faisant à juste titre une haute idée de leur service pour la société !

 

Posture

C’est la grande mode, on parle de la posture du coach, de la posture de l’homme politique, de la posture des managers. Qui dit posture dit fixité, immobilisme, culture de l’ego. On se regarde dans la glace, on prend la posture et on se trouve beau et intelligent ?! Heureusement que le ridicule ne tue pas !

Posture, poste, position, imposture. On se met à se prendre pour quelqu’un … Et à penser qu’on va changer les autres. Ce qui complique la relation, voire aboutit à pourrir la vie de nos proches.

Dans une page comme celle-ci http://selfcoaching.fr/linstitut/la-posture-du-coach/ on trouve un bon condensé de toutes les sottises qui circulent sur le marché en provenance des écoles de coaching concernant la bienveillance, le changement, l’alignement, les outils du coach, …

 

Pourquoi

Pourquoi est un mot très utilisé car il nous donne l’illusion de penser que nous allons pouvoir comprendre tel ou tel phénomène. Comme si nous avions besoin de comprendre le phénomène pour le résoudre. Il y a là comme un besoin de toute-puissance. C’est le mot le plus utilisé lorsque nous sommes centrés sur le problème et pas sur la personne. Il a l’énorme inconvénient d’amener l’autre à se justifier. C’est d’ailleurs probablement ce que nous attendons de lui, une justification. Tout simplement parce que nous ne sommes pas d’accord avec sa façon de faire. Ne pourrions-nous pas faire l’économie du « pourquoi » avec son retour sur le passé en basculant promptement vers la construction d’un meilleur avenir.

Je recommande de ne jamais l’utiliser dans la relation aux autres, sauf exception bien sûr ! Et ainsi au lieu de s’intéresser au pourquoi on va s’intéresser au comment. Comment faire pour avancer ? La question n’est donc pas pourquoi tu t’es foutu dans ce merdier, mais qu’est-ce que tu as envie de faire pour en sortir.

Quand la question du « pourquoi tu as fait cela ? » vous vient à l’esprit, demandez-vous si, tout simplement, vous ne feriez pas mieux de lui dire que sa façon de faire ne vous convient pas. Et imaginez-vous aussi que il/elle aurait envie de faire mieux la prochaine fois. Alors remplacer le « pourquoi » et la critique qui l’accompagne par quelque chose du genre : « je me demande si on ne pourrait pas faire cela autrement, comment le sens tu ? ». Question ouverte, mise en mouvement.

Pourrir

Quelques moyens efficaces de se pourrir la vie et de pourrir la vie de ceux avec lesquels on vit : se débrouiller seul, convaincre, manipuler, garder la parole sans jamais la donner, occuper le terrain, penser à la place des autres, juger, dire « je ne suis pas d’accord », tirer la couverture à soi, critiquer, contredire, couper la parole, dénoncer les problèmes, croire qu’il faut dire la vérité en se disant « je ne sais pas mentir », envoyer des SCUDS, ne rien écouter ni entendre, camper sur ses positions, etc ……

L’inverse, c’est faciliter la vie.

Pouvoir

Nous avons du pouvoir, mais qu’en faisons-nous, est-ce pour le bien ou pour le mal, est-ce pour nous servir nous-mêmes ou pour servir l’autre et la communauté ?

Notre pouvoir, avons-nous le courage et la volonté de l’exercer ? Ou bien sommes-nous dans l’impuissance, la démission ? Ou bien sommes-nous inversement dans la toute-puissance ?

Mettre son pouvoir au service du bien commun nécessite de la liberté. Ceux qui sont toujours victimes du destin, de la crise, des marchés n’ont plus de pouvoir, ils ne peuvent plus prendre leur vie en mains.

Powerpoint

Le principal outil de communication à sens unique.
Il est certes tout à fait précieux de pouvoir présenter des sujets de façon structurée, attractive et claire.
Cependant, certains managers ont cru qu’il disposaient de l’arme définitive pour convaincre leurs auditoires. Donner de l’information, exposer son point de vue ou son plan ne suffit pas à convaincre, loin de là ! Ce n’est pas en enfonçant le clou qu’on fait adhérer son auditoire à sa cause. La multiplication des détails et arguments ne suffit pas. Surtout quand on est convaincu que l’on est en train d’exposer la solution définitive que l’on va imposer à tous. Les auditeurs ne sont pas dupes de la manipulation, soyons francs disons qu’ils ont l’impression qu’on les prend pour des cons.

Pratiques

En matière de management, de communication, de négociation et de relations humaines, il y a les bonnes pratiques et les vilaines manières.

Ce dictionnaire amoureux en fourmille ; sur le marché on trouve quelquefois le meilleur et souvent le pire.

A commencer par « l’accompagnement du changement« , « la conduite du changement » qui a fait les choux gras des grands cabinets internationaux et des moins grands.

À vous de juger si les pratiques que vous choisissez ou auxquelles vous êtes soumis (vous) font du bien, sont à la fois agréables et efficaces, vous respectent et respectent les autres. Si vous n’y comprenez rien et si en plus elles ne respectent pas tous ces critères réunis, jetez-les aux orties. N’acceptez pas n’importe quoi, soyez critiques vis-à-vis de la hiérarchie ou de la DRH. Et si ça ne vous convient pas, dites quelque chose du genre « sans vouloir t’offenser, ça, je ne le sens pas bien, il doit y avoir moyen de trouver mieux. »

Consternante indigence

Attention, des DRI (Directeurs des Ressources  ou Relations Inhumaines qui n’ont rien à voir avec les DRH !) peuvent être susceptibles, conscients de leur supériorité et accrochés à leurs prérogatives. On en a même vus qui avaient peu de connaissances sur la nature humaine et son fonctionnement. Il faut donc les prendre avec des pincettes et pourquoi pas leur proposer des solutions adéquates.

Si vous ne comprenez rien aux pratiques, qui vous sont imposées et aux discours qui vous sont prodigués, ne croyez pas que c’est parce que vous êtes imbéciles et que les gourous qui vous les imposent sont beaucoup plus intelligents que vous avec leur discours et méthodes alambiqués et tirés par les cheveux.

Il arrive que leurs pratiques soient plutôt stupides, inadéquates, tordues et/ou manipulatrices.

Fiez-vous à votre bon sens.

On peut faire beaucoup de fric avec les mauvaises pratiques ; et il y a plein de gogos sur le marché du management.

NOS BONNES PRATIQUES

Du général au particulier : nommer, prendre un exemple concret.

Donner la parole : par des questions toujours ouvertes, en évitant d’assassiner l’autre avec nos solutions mais en lui demandant « à quoi as-tu pensé ? ».

S’intéresser à la réaction de l’autre quand on lui propose une piste de solution ou une correction fraternelle en lui demandant « comment tu réagis à ce que je te dis ? » ou « ça te fait quoi, ce que je t’ai dit ? »

Présent

Le mot présent a trois significations : la première concerne la présence, lorsque je dis je suis présent, tu es présent, c’est comme si nous vivons pleinement l’instant, la présence à l’autre. Nous existons pleinement.

Et ça nous mène à la deuxième signification dans le temps, le temps présent, l’ici et maintenant, le hic et nunc.

Et vous me voyez venir avec la troisième signification : le présent en tant que cadeau que nous offrons à  celles et ceux que nous aimons et que nous honorons.

Et il faut boucler cette réflexion en se disant que la vie est à présent, le plus beau cadeau que nous recevons en permanence. Il n’y a donc pas d’autre solution que de vivre chaque instant présent intensément.

Seul le présent est créateur. Dans le présent, il n’y a qu’une chose qui compte, c’est ce vers quoi je fixe mon attention et qui va se manifester.

Voir le rapport entre le présent et la gratitude.

Problèmes

De notre temps (ah mon bon monsieur, était-ce le bon temps ?) on nous faisait des cours sur la résolution de problèmes. Je n’y comprenais rien, ça me dépassait. Ça avait quelque chose à voir avec le taylorisme et avec la croyance que nous autres cadres avions vocation à régler les problèmes des autres et à trouver leurs solutions parce que nous sommes plus intelligents !! En est-il encore ainsi dans les écoles qui forment les cadres de nos jours ?

Il est assez évident que le management centré sur le problème a fait les preuves de sa grande inefficacité. Et même de son inhumanité.

À l’inverse le management, la communication centrés sur la personne constituent une véritable ouverture/perspective pour le présent et l’avenir, et finalement pour l’efficacité collective, l’humanisation des relations au travail, et ailleurs.

Il est assez sain de bannir le mot problème de son vocabulaire. Je vous suggère, à chaque fois que vous vous trouvez confronté à un soi-disant problème, de vous poser immédiatement individuellement et collectivement la question : quelle est la solution ?

Et pour trouver la solution, il est très pratique de passer par l’envie ; derrière un problème, il y a très souvent si ce n’est toujours une envie et c’est l’envie qui déclenche le mouvement qui fait disparaître le problème.

Progrès

Le progrès va bien avec le mouvement, d’ailleurs étymologiquement progresser c’est avancer. Généralement les personnes optent davantage pour la progression que pour la régression ! Recherche et développement, progrès des produits et des services, recherche de toute solution permettant une amélioration de la qualité des produits et des services.

Un progrès salutaire dans les entreprises : celui des modes de communication avec le partage de la parole. C’est tout un chantier à mettre en œuvre en commençant par le haut de la pyramide. Cela réclame des dirigeants avisés et courageux qui n’ont pas peur de la liberté. Disons-le autrement : qui ont goûté à la liberté et ont constaté ce qu’elle produit en termes de création, collaboration et mouvements enthousiastes.

Projet professionnel

projet professionnel

Un projet professionnel est généralement tellement égocentrique et tellement peu intéressant pour les autres que nous avons depuis 30 ans substitué à ce concept celui d’offre de services. La formulation d’un projet professionnel peut être intéressante pour soi ce qui n’est pas démontré.

En effet dans notre pratique d’accompagnement des chercheurs d’emploi que nous transformons en offreurs de services, nous passons directement à l’édition de l’offre de service sans passer par la case projet professionnel ce qui a plusieurs avantages, c’est bon pour le moral et ça fait gagner beaucoup de temps. Ça évite aussi d’aller casser les pieds de nos interlocuteurs avec un projet professionnel égocentrique qui m’intéresse que nous.

Et puis il y a dans les entreprises toute sorte de projets avec des chefs de projet, des méthodes de gestion de projets. Beaucoup d’argent et d’énergie sont dépensées sur ces sujets pour expliquer aux gens comment ils doivent faire leur travail. Notons que dans les entreprises libérées on fait l’économie de nombreuses de ces complications.

Je n’aime pas beaucoup ce terme de projet car on ne sait pas si c’est quelque chose qui va se faire ou qui est déjà en route. Avec tout ce que cela peut impliquer ou induire de cogitations et de prise de tête. Sans compter que dans un projet et sa gestion, il y a beaucoup de gens qui pensent pour les autres.

Je préfère nettement le terme de chantier qui évoque l’action en cours et le retroussage des manches. Si en plus on donne le pouvoir et la liberté d’action aux ouvriers du chantier, c’est formidable.

Puissance, impuissance, toute puissance

Puissance,

qu’est-ce qui fait qu’on est capable d’avoir un impact sur la réalité, personnelle ou professionnelle ? Il y a la représentation du monde de la représentation de soi qui jouent un rôle. Il y a aussi le savoir-faire relationnel, la capacité à mettre ses talents en œuvre en considérant le réel tel qu’il est et l’impact que l’on peut et doit avoir dessus. La relation humaine puissante consiste à se centrer sur l’autre (et sur soi), à vouloir son accomplissement (et le sien propre).

La puissance à laquelle nous aspirons qui est la puissance de l’amour donc généreuse, humaine, se manifeste par l’autorité, le leadership, l’influence, la capacité à façonner le réel.

La puissance comme bien d’autres vertus se cultive, c’est d’abord un choix, puis un travail. Elle produit de la joie, du bonheur, de la cohésion et cultive l’enthousiasme.

Impuissance

C’est croire que l’on n’a pas de pouvoir sur sa vie pour l’améliorer, sur soi pour s’épanouir. Ça provient en partie d’une représentation du monde que l’on se fait et pour une autre partie d’une d’un manque de savoir-faire notamment en matière de communication, car comment exercer un pouvoir si la relation aux autres est déficiente temps ?

On est dépendant du pouvoir des autres, on se soumet plus ou moins passivement, on réagit maladroitement et de façon disproportionnée. On pique des crises et on en veut à la terre entière et à soi-même.

Les expressions privilégiées de l’impuissance : désolé, excuse-moi, je suis fatigué, je n’ai pas le temps.

Résignation et passivité peuvent s’accompagner de dépression. La bonne nouvelle c’est que rien n’est définitif et que nous avons toujours la possibilité d’infléchir le cours de nos vies, de devenir plus humain, de nous repentir (changement de pente) vous nous convertir (vous savez, la conversion, comme au ski).

Toute puissance

L’homme (ou la femme) dont l’ego est démesuré, croit à sa toute-puissance, il se prend pour Dieu. Il est le maître de la terre, de son peuple, de son entreprise, de sa famille. Il s’autorise à tout et n’importe quoi indépendamment de toute autorité qui pourrait lui être supérieure. La toute-puissance peut s’exercer en prétendant façonner le monde selon sa vision, envers et contre tout. La violence sous toutes ses formes est le principal outil du tout-puissant.

La toute-puissance se manifeste sous toutes ses formes pour le plus grand malheur de l’humanité sur laquelle elle veut exercer sa domination : la tyrannie, despotisme, dictature, autocratie… . Elle déteste la liberté, elle sème le malheur, la guerre et la désolation.

Nous sommes dans le règne de l’inhumanité

Question

Essayez ça, à chaque fois que vous vous sentez mis en cause, critiqué, jugé, provoqué ; à chaque fois que vous vous trouvez confronté à une objection. Posez une question ouverte : « Qu’est-ce qui t’amène à dire cela ? », « Peux-tu préciser ta pensée ? ». Et plutôt que de vous justifier de façon puérile, sans aucune efficacité et au risque avéré d’énerver au plus haut point votre interlocuteur, creusez le sujet, faites-lui creuser le sujet, ne vous en tenez pas au Scud, cherchez à comprendre ce qu’il veut vraiment dire. Les gens ne s’expriment pas très bien, ils vous envoient des phrases trop courtes, lapidaires et chargées de sous-entendus. Alors posez des questions.

Se mettre en question, c’est se mettre en mouvement, bouger, vivre. Et devenir apte à une relation plus humaine, plus adulte, plus responsable.

Et mettre l’autre en question, c’est l’inviter à se mettre en mouvement avec vous, à coopérer en se comprenant.

NB Pour des relations adultes, ouvertes, dynamiques, stimulantes, poses (toujours) des questions ouvertes et évites à tout prix les questions fermées ; en effet, ces dernières ferment la relation.

Réagir

Réagir, c’est quand même une bien belle chose de la vie, c’est vachement mieux que de rester le cul sur sa chaise à se poser des questions sans réponses ou de passer ses jours et ses nuits à gamberger…
Lorsque au cours d’un accompagnement je veux susciter le mouvement, j’interroge les tripes de la personne et je lui demande comment tu réagis. C’est ce qui nous permet de savoir si et comment elle va se mettre en route et de poursuivre le travail autant que nécessaire. Alors que si je lui demande qu’est-ce que tu en penses, elle va me dire c’est bien et il est très probable que derrière il ne se passera rien.

Réalité

Le réel vaut souvent mieux que la simulation. À quoi bon les études de cas lorsque nous avons tant de sujets concrets de notre actualité à traiter ?

Et aussi la réalité est plus faite de faits concrets que de généralités.

Dans mon métier de coach centré sur la personne, c’est la façon dont elle vit sa réalité qui compte. Et non pas les généralités qui masquent la réalité et sur lesquelles on peut disserter doctement sans fin et sans résultat.

Ainsi, lorsqu’une question générale est posée, je demande immédiatement : « donne-moi un exemple concret ».

Ainsi, on gagne un temps fou et il y a fort à parier, d’ailleurs c’est ce qu’on vérifie dans la pratique, que lorsque l’on trouve une solution à un cas concret, on a trouvé la solution à 80 % des cas identiques, voire plus. On appelle ça passer du général au particulier.

La réalité qui nous entoure est autant sinon plus faite de personnes que de concepts et d’idées. Les personnes ont un nom. Nommer la personne, c’est la rendre réelle, la faire vivre. C’est la raison pour laquelle, dans mes accompagnements, je demande le nom de toute personne que nous évoquons.

Rebondir

Comment s’y prendre après un burnout.

Considérer que le burnout est une épreuve, un signe destiné à réorienter son chemin, à penser une nouvelle étape professionnelle. Transformer la difficulté, l’épreuve en opportunité.

Ma tête : c »est une remise en question qui s’impose, il vaut mieux l’accepter, y consentir mentalement.

Mon cœur : qu’est-ce que j’aime faire, ce que j’ai aimé faire, avec qui j’ai aimé le faire ?

Mes tripes : aujourd’hui de quoi ai-je vraiment envie, si tout était possible, dans quoi me lancerai-je ?

Mon âme : elle est libre de croire que je subis une punition, que je l’ai bien mérité ou bien que je suis la victime d’une injustice. Elle est aussi libre de croire que je suis appelé à la vie, que mes talents sont toujours là, prêts à se remettre en oeuvre, à servir, que les personnes qui m’ont apprécié continuent à m’appécier et seront toujours aussi heureux de continuer à créer avec moi.

Mon corps : il me dit qu’il est épuisé, qu’il a un besoin urgent de repos. Je dois en tenir compte, programmer mon repos, prendre soin de lui, ne plus lui tirer dessus. Lui permettre de se remettre en forme.

Une action concrète et efficace pour démarrer le rebond

Identifier et nommer 3 personnes de mon réseau que je connais bien, que j’apprécie, en qui j’ai confiance, avec qui j’ai envie de reprendre ou poursuivre une activité.

Les contacter dans les 24 heures et leur dire quelque chose comme « Je traverse un épisode douloureux, une remise en question professionnelle mais  je suis bien décidé à rebondir et à reprendre/poursuivre nos activités ensemble. Je te propose de nous voir pour concevoir notre prochain chantier. »

Identifier et nommer une ou deux personnes parmi vos amis, vos associations ou votre famille qui vont vous aider à résoudre les difficultés administratives et financières. Elles vont alléger votre fardeau et vous redonner du courage.

Prendre un coach qui va vous aider à mettre en oeuvre un plan d’action, à redéfinir votre offre de service, à adopter des bonnes nouvelles pratiques de communication et de relations professionnelles. Avec le coach et quelques personnes aidantes de vos relations, vous allez restaurer votre confiance en vous et démarrer une nouvelle période professionnelle féconde et épanouissante.

Eviter absolument de fréquenter des personnes, conseillers, avocats ou autres qui vous cassent le moral, vous désespèrent.

Choisir l’amour, la bienveillance à l’égard de soi et des autres.

Rechercher un emploi

Rechercher un emploi ou le créer ?
Êtes-vous demandeur d’emploi ou offreur de services, quelle serait votre préférence ?

Certes, il est plus facile de se positionner en demandeur d’emploi que de bouger comme offreur de services.

Le demandeur d’emploi distribue des CV tous azimuts, obtient quasiment pas de résultat et se désespère. L’offreur de services présente une offre sur le marché susceptible de rencontrer la demande qui y correspond.

Reconnaissance

Le besoin de reconnaissance est un des besoins essentiels de la personne humaine. Nous avons besoin d’être reconnus pour exister. C’est surtout vrai pour l’enfant. L’adulte responsable est celui qui a réglé son besoin de reconnaissance et en tout cas, qui n’est plus mené par lui. L’adulte responsable est capable d’aller au bout de son chemin même s’il n’est pas reconnu. Charles de Gaulle en est un bon exemple.

Les grandes personnes qui se laissent mener par leurs besoins de reconnaissance se comportent comme des enfants ; ils doivent être vus, félicités, ils restent très dépendants du regard de l’autre. Ils passent leur temps à répéter qu’ils sont motivés et qu’ils ont les compétences.

Recruter, recruter bien !

La personnalité, c’est le grand mot, celui sur lequel toutes les bonnes fées du recrutement et des ressources humaines se penchent. On entend parfois tel ou tel célèbre PDG proclamer : “ Chez nous on recrute des personnalités. Ce qui nous intéresse ce sont les personnalités ! ”

Quid des compétences ? “ Les compétences c’est secondaire, ce qui prime c’est la personnalité. ”

Message reçu cinq sur cinq : ces employeurs-là payent pour avoir des personnalités ; ils les achètent en quelque sorte.

Comment connaître une personnalité. Le viol ou l’apprivoisement.

La personnalité, c’est l’essence même d’une personne, sa consistance profonde, sa réalité, le socle, mais un socle mutant. Quand on recrute une personne, ce qui devrait intéresser le recruteur ce sont les actes que le candidat est capable de poser. “ C’est aux fruits que l’on juge l’arbre. ” Ces actes s’inscrivent dans une dynamique, une saisonnalité de la personne. Vouloir juger l’arbre intrinsèquement, c’est prendre l’énorme risque de se mettre à analyser l’arbre en hiver et, constatant qu’il ne porte pas de fruits, en conclure : “ Cet arbre est mauvais, il ne porte pas de fruits, coupons-le. ”

La personnalité, c’est ce qui fait le caractère unique d’une personne. Chercher à la cerner ou la nommer, c’est l’enfermer, alors que sa dynamique naturelle est de croître ; bien des événements ont déjà suffisamment tendance à l’enfermer.

Connaître la personnalité de l’autre demande une expérience commune à l’un et à l’autre, du temps, une fréquentation, un apprivoisement, des difficultés et des bons moments, un cheminement. Et encore, on n’a jamais fini de se connaître et de connaître l’autre. Puisque nos personnes sont en renouvellement permanent. La connaissance, au sens biblique du terme est pénétration. Elle ne peut bien se faire que dans le temps, avec l’expérience commune et avec de la patience.

La personnalité ne peut bien se révéler que dans une activité responsable. Seule la personne peut révéler sa propre personnalité volontairement et librement à qui elle le souhaite. Toute démarche visant à pénétrer par effraction la personnalité de l’autre est illégale, illicite et pernicieuse.

Aime-t-on que quelqu’un pénètre dans notre maison sans que nous l’ayons invité ? Comment peut-on imaginer pouvoir faire se révéler une personnalité au travers d’une activité aussi irresponsable et indifférenciée que celle de répondre à des tests dont les questions sont factices et piégeantes. Dans un test, le testé se vit comme un sujet ou un objet de curiosité. Il y a un côté voyeurisme malsain dans cette démarche où le testeur est réellement dominant et le testé dominé au moyen d’un outil dont la validité est douteuse. Comment voulez-vous engager une relation de collaboration saine sur de telles bases ?

Les tests psychologiques, graphologies et autres moyens sont des tentatives de raccourcis, un défi à la logique du Temps, de l’Evolution et de la Vie. Les techniques qui prétendent appréhender une personnalité, l’enferment en réalité dans des grilles de lecture toujours artificielles et fausses. Les recruteurs qui respectent le plus les personnalités sont ceux qui évitent de les pénétrer par effraction. Inversement, certains passent leur temps à parler du respect de la personne tout en déployant beaucoup d’énergie à violer allègrement les personnalités. Violer c’est pénétrer vite et par effraction. La plupart des viols sont subis par celui ou celle qui se vit en situation d’infériorité. Ils peuvent revêtir des formes diverses : graphologie, tests de personnalités, entretiens inquisiteurs, morphopsychologie, astrologie, etc…

Moins un recruteur est préparé à communiquer objectivement sur un job, documents à l’appui, plus il peut être enclin à pratiquer le viol de personnalité. Il est beaucoup plus facile de recourir aux outils précités que de faire un travail sérieux d’analyse et de formulation – formalisation d’un besoin de recrutement. Il est aussi plus facile d’écrire sur l’autre que d’écrire sur soi-même ! (cf. chapitre 7.5 et 7.6)

3-2          Les pratiques courantes pour se rassurer.

C’est ainsi que, par paresse, facilité ou conformisme à la mode, la plupart des recruteurs réclame des curriculum vitæ, des lettres manuscrites et des photos, des remplissages de questionnaires standards, à quoi s’ajoutent les comptes rendus écrits que l’on demande aux graphologues, psychologues et ordinateurs divers pour décrire en long, en large et en travers la dite personnalité. Quand on voit ce que le recruteur ne donne pas en échange de tout ce qu’il demande à un candidat, il y a de quoi être sidéré : il n’y a généralement pas de communication d’une définition de fonction ou de mission écrite, pas de communication précise et synthétique de critères objectifs de sélection. Le viol est toujours à sens unique sur une personnalité, la relation adulte se fait dans les deux sens sur des informations concrètes et vérifiables.

Les apprentis sorciers qui se lancent dans l’exploration sauvage de la personnalité de l’autre se sont-ils eux-mêmes mis en route sur le chemin de la connaissance de leur propre personnalité ? Ceux qui ont commencé à emprunter ce chemin sont en général beaucoup plus prudents et circonspects dans leur recherche de connaissance des autres. Il y a aussi le cas de ceux qui commencent à se découvrir et à qui cela donne soudain l’envie frénétique d’appliquer sur les autres ce qu’ils viennent de s’appliquer à eux-mêmes.

En dehors des sempiternels débats sur la validité de telle ou telle méthode, de tel ou tel test, la question de fond qui se pose aux recruteurs et responsables de la mobilité est : de quoi s’agit-il ? Est-il question de connaître les gens ou de savoir ce qu’ils sont capables de faire ? C’est en faisant ensemble que l’on peut connaître quelqu’un, et prétendre connaître l’autre avant de vivre une expérience commune n’a pas de sens.

Mais alors, se demande-t-on, comment faire pour ne pas se tromper quand on recrute ? Au risque de décevoir, je crois qu’il n’existe aucun moyen qui permette de se garantir contre l’erreur de choix. La preuve, c’est que l’on commet quotidiennement beaucoup d’erreurs de recrutement, malgré l’utilisation de tous ces outils de vérification de la personnalité. En y réfléchissant, si un tel moyen existait, ce serait la mort. En effet, la Vie est faite de Nouveauté, la Nouveauté qui dépasse notre entendement puisque notre perception ne connaît que l’ancien, le passé. La Nouveauté nous surprend, nous étonne, et nous dérange, car nous ne l’attendons jamais telle qu’elle se présente. Qui cherche à éviter l’échec, cherche à éviter la vie. Pourtant, il est sain et légitime de chercher à réduire au minimum les échecs de recrutement en mobilisant toutes les ressources de notre intelligence.

Comment vérifier une candidature, et qui en est responsable.

Nous l’avons déjà noté, connaître une personne devrait commencer après que l’on ait vérifié l’adéquation objective entre les besoins de compétences clairement exprimés par écrit par le recruteur et les compétences effectivement offertes par le candidat. Lorsque cette adéquation est vérifiée — et seulement après — on est alors dans un état de liberté intérieure pour rencontrer le candidat et engager une relation de personne à personne. On est alors réceptif aux sensations que peut nous procurer la personnalité d’un candidat qui correspond aux exigences d’un job.

Pourtant, les recruteurs engagent souvent le processus inverse. Ils convoquent massivement des candidats vaguement triés sur des critères douteux, et sans même savoir s’ils répondent aux besoins du job, les embarquent dans leurs études “standard” de personnalités.

Tout ce processus est largement basé sur la psychologie du soupçon. Le principe de base en est la croyance que l’autre cherche à nous tromper et qu’il faut déjouer ses manœuvres.

Alors on joue au chat et à la souris au cours des entretiens ou par tests interposés. Les recruteurs qui trichent avec le bon sens encouragent les candidats à tricher. C’est ainsi que l’on peut trouver en librairie des dizaines de manuels qui apprennent à déjouer les manœuvres futiles des tests de personnalité. C’est ainsi que des candidats un peu conscients se demandent à quelle mascarade les livrent les recruteurs inconscients. Ces recruteurs-là s’imaginent que c’est à eux seuls de savoir déterminer si la candidature convient. Ils ne donnent à leur partenaire pratiquement aucune responsabilité — ni information sur le job — dans le discernement. Ce sont eux qui détiennent les clés de la vérité. Les décisions sont prises à sens unique. Voilà à quoi on a réduit la belle aventure du choix réciproque pour entreprendre et créer ensemble !

Dans l’étymologie des mots “personne, personnage, personnalité”, il y a per-sonare, “sonner à travers”. Cela provient des masques que portaient les comédiens antiques et qui leur permettaient d’être entendus dans le théâtre. Une personne est une Parole lancée au Monde. C’est la parole portée et redonnée qui fait la différence entre la personne humaine et les autres créatures.

On a vu qu’une personne sans voie et sans voix éprouve un sentiment de non existence en tant que personne humaine. Il est donc important, lorsque l’on recrute ou lorsque l’on veut faire évoluer quelqu’un, de mettre la personne en situation de donner sa propre parole en direct, sans filtre et sans prisme déformant. C’est ce qui fait sa dignité ; la possibilité d’exprimer sa parole sur ce qu’elle est éventuellement, mais surtout sur ce qu’elle sait et ce qu’elle veut. Il faut donc que cette communication se fasse en direct, et que le recruteur produise lui-même les questions spécifiques permettant au candidat de se révéler par rapport à un job — et non pas en général —, ce qui est l’objet de la démarche de recrutement. Donner à un candidat les moyens réels de vérifier lui-même, par étapes successives, qu’il correspond ou ne correspond pas aux besoins d’un job, c’est entrer effectivement dans la psychologie de la confiance.

Les méthodes pour compenser le manque de réflexion consciente et responsable.

Qui dit responsabilité dit réponse consciente, directe, spontanée et aussi réfléchie à des questions directes. La co-responsabilité est la capacité de deux interlocuteurs à se co-répondre, donc aussi à se co-informer en se co-impliquant. Pour engager des collaborateurs responsables il est nécessaire d’engager soi-même une démarche responsable. J’ai moi-même utilisé la graphologie et l’astrologie comme aides au recrutement dans le début des années 80 et j’avoue, avec le recul, ne pas m’en féliciter.

La graphologie comme outil de recrutement. On a déjà beaucoup écrit sur ce sujet et beaucoup mieux que je ne saurai le faire. Je me contenterai donc de citer quelques articles intéressants :

“Les gourous de l’embauche” par Vincent Frezal, dans Sciences et Vie de mai 1989.

“La graphologie en procès” par Marc Mennessier, dans Sciences et Vie de mars 1993.

“Pour en finir avec la graphologie” par Jean-Yves Lelouarn dans Personnel de mars-avril 1993.

La conclusion est que cette technique n’a apparemment aucun intérêt pour les recrutements pour deux raisons : la première est qu’elle ne traite pas du bon sujet, la seconde est qu’elle n’a aucune valeur scientifique ni validité prédictive. Considérons la comme une béquille et le fait que 85% des entreprises françaises et tous les cabinets de recrutements l’utilisent ne nous rassure pas sur leur professionnalisme.

On pourrait faire à peu près les mêmes observations sur l’usage de tests psychologiques dans les démarches de recrutement et d’orientation. A cela, il faut ajouter la débilité de la plupart de ces tests auxquels sont journellement soumis les candidats. Les systèmes de questionnement sont d’un infantilisme étonnant. De telles démarches n’honorent pas ceux qui les font passer et ont de quoi plonger ceux qui les passent dans un abîme de perplexité.

Celui qui subit les tests ou la graphologie est en position de passivité. On lui demande rarement son avis ou son autorisation. Il croit qu’il sera éliminé de la procédure s’il refuse. Il se sent piégé. De ce fait, prétendre connaître la personnalité de quelqu’un en le mettant en situation de passivité est une absurdité intellectuelle.

Face à la complexité du Réel, complication ou simplification ?

Une littérature abondante concernant le fonctionnement des tests de personnalité est disponible. Pour ma part, j’avoue humblement que je me perds dans les méandres alambiqués décrits par les spécialistes de la chose ; il y a une terminologie, une phraséologie hermétiques pour le commun des mortels. De fait, quand on se trouve confronté à appréhender la complexité de la nature humaine, des relations professionnelles et des organisations, on a le choix entre deux voies : la complication et la simplification.

La simplification consiste à extraire du complexe des repères simples, enseignés par l’expérience et permettant de se situer à un moment donné, dans une situation donnée. Comme le temps et les situations sont essentiellement mouvantes et insaisissables, la simplification du complexe exige une remise en question permanente, un dérangement continu. Ce qui n’est pas facile à accepter pour celui qui cherche la sécurité avant tout. En plus, la simplification exige une démarche rigoureuse d’analyse du vécu et une grande honnêteté intellectuelle.

Face au complexe, la voie facile et rassurante consiste à se doter d’outils compliqués. Ces outils faisant écran entre la réalité, l’autre et nous, on peut se sentir protégé de l’imprévu et de la différence. Ces systèmes compliqués sont supposés donner des réponses claires à des questions complexes en nous faisant économiser la réflexion personnelle et la rencontre. Malheureusement, leur usage est si compliqué que seuls des experts de haut niveau sont supposés pouvoir les manier ; et même eux n’arrivent pas à s’en sortir. C’est ce qui se passe avec les systèmes compliqués de recrutement, d’appréciation, de fixation des rémunérations que l’on nomme “usines à gaz”.

Exister. L’enjeu de la relation.

Voici quelques pistes pour les candidats qui souhaitent être respectés :

  • Demandez une description écrite de la mission à remplir et des critères de sélection,
  • Choisissez si possible les entreprises qui n’ont pas recours aux tests de personnalité et à la graphologie,
  • N’acceptez pas systématiquement de vous soumettre aux pratiques qui vous semblent douteuses. Discutez, posez des questions, négociez.

Un publicitaire me racontait récemment qu’à l’âge de 13 ans il avait eu à subir des tests d’orientation dans son école. Sa conscience d’enfant avait été heurtée et scandalisée quand il a vu comment, après 15 minutes de tests, un de ses camarades avait été péremptoirement catalogué et orienté dans une filière donnée. Cela lui était apparu du plus grand arbitraire et sa mémoire en restait marquée.

J’ai aussi entendu parler d’une personne dont la candidature dans un groupe de 12 000 personnes avait été écartée parce que les tests avaient révélé qu’elle était marginale, à la limite de la débilité et de la normalité. Cette personne est aujourd’hui responsable de la formation dans une fédération d’entreprises qui emploient 700 000 personnes. Elle donne des conférences dans le monde entier et touche un salaire de 500 000 F par an.

Exister, ne pas se laisser manipuler, méritent d’être tentés. J’ai en tête le cas récent de Paul, un Directeur Régional de 35 ans chez un fabricant de produits alimentaires. La coutume, dans cette entreprise, consiste à faire passer tous les collaborateurs entre les mains du consultant qui lui-même fait passer des tests importés des Etats-Unis et manipulés par un ordinateur. Par docilité, il avait consenti à passer les tests auxquels il n’accordait aucun crédit. Arrive le moment du “débriefing” entre le consultant, Paul et son responsable hiérarchique direct. L’ordinateur avait pondu 25 pages de littérature concernant les comportements de Paul.

Ce dernier prit la parole et déclara au consultant :

“ Monsieur, je ne vous connais pas et je n’ai aucun jugement à porter sur votre personne et votre professionnalisme. Je veux seulement vous indiquer que je n’ai pas d’opinion favorable sur l’intérêt et la validité des tests auxquels vous m’avez soumis. Ce qui m’importe, c’est l’avis de mon responsable hiérarchique ici présent avec lequel je travaille régulièrement et qui peut me juger à mes actes. ”

L’entretien se termina sur ces mots et Paul put lire sur le visage de son patron un sourire de doux contentement.

Voici ce que me répondait le psychanalyste Pierre Daco lorsque je lui demandais son point de vue sur les pratiques décrites au cours de ce chapitre :

“ Ce besoin proliférant de tests, graphologies, astrologies et autres, marque une impuissance grandissante de sensation de l’autre, de vision de l’autre, de capacité de connaître plus ou moins l’autre en lui parlant.

C’est la raison pour laquelle il faut bien trouver des outils de remplacement tels que graphologie et astrologie auxquels je n’accorde aucune confiance. C’est une illusion.

La graphologie est fiable à 15-20% concernant l’aspect physique et superficiel de la personne. ”

Ayant, au cours de ma carrière, accompagné et observé des dizaines de candidats en recherche d’emploi, j’ai vu les dégâts provoqués par de telles pratiques sur des psychismes mal assurés ou fragilisés. J’ai ainsi acquis la conviction que ces pratiques contribuent à semer le doute dans l’esprit de milliers de travailleurs ballottés et manipulés sans bien savoir ce qui leur arrive. Elles favorisent certainement le développement du non-emploi dans la mesure où elles contribuent à désorienter les personnes et à les rendre dépendantes.

Dans d’autres parties de ce livre (notamment le chapitre 8) sont proposées aux professionnels du recrutement des méthodes qu’ils pourraient, s’ils le veulent, explorer comme des alternatives à la fois efficaces et respectueuses de la personnalité humaine et de sa dignité.

Pour achever cette réflexion sur la personnalité, les relations interpersonnelles et la capacité d’une personne d’exister dans son activité, il me semble intéressant d’examiner le phénomène de la (des) passion(s).

Recruter avec des outils adaptés.

J’ai très souvent parlé dans ce livre du recrutement ; d’abord parce que j’aime beaucoup cette activité ; ensuite parce que je l’ai étudiée et expérimentée — comme j’ai eu l’occasion de l’évoquer — par tous les bouts.

Je vais terminer ce livre et ce dernier chapitre qui s’adresse à mes confrères DRH et consultants avec ce thème parce qu’il me semble tout compte fait au coeur de nos enjeux économiques et sociétaires actuels, aussi parce que j’ai acquis la conviction, par mes expériences, que DRH et consultants ont le pouvoir de faire évoluer les choses dans le bon sens.

Le recrutement n’est-il pas à l’origine de toute chose ? Quelle qu’en soit la forme. Recruter un élève, un collaborateur, un associé, un partenaire, un fournisseur sont des actes fondateurs de l’activité humaine. Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, cela demande rigueur, pragmatisme et réalisme.

Si les DRH et consultants pouvaient étudier sérieusement la question et devenir des experts, on verrait les méthodes de recrutement évoluer, la raison remplacer l’occultisme, l’économie remplacer la gabegie, le respect remplacer le mépris et le bon sens remplacer la stupidité et l’ésotérisme.

Le recrutement doit être facilité par des intervenants internes et externes très expérimentés.

Evitons de laisser des jeunes bricoler et mettre au point des procédures ; ils n’ont pas de recul. Un jeune ne devrait se lancer dans la consultance interne ou externe qu’aprène dizaine d’années d’expériences opérationnelles de production et de vente. Il faut ensuite donner à ces intervenants une formation globale et surtout les former à la relation de consultance. Quand je vois que la plupart des formations au recrutement consistent en des stages de 2 ou 3 jours sur les techniques d’interview, je me dis qu’il y a encore beaucoup à faire pour former les formateurs et les DRH.

D’ailleurs, il n’est pas étonnant que les gens se désintéressent du recrutement compte tenu de la triste image qu’en donnent  la plupart des professionnels. Je me souviens de la réaction surprenante de Claude, un de mes amis consultants, lorsque je présentais à un groupe de confrères les méthodes et outils que nous avions mis au point avec certains de nos clients. Claude est un consultant de 42 ans très professionnel dans le domaine de la stratégie, de la pédagogie et de la communication ; il a travaillé avec quelques très grands groupes, mais surtout avec des dirigeants de PME. Il disait qu’il ne pensait pas que le recrutement puisse être une activité compatible avec le respect des personnes ; il était à la fois étonné et heureux de découvrir qu’on pouvait recruter et respecter les partenaires.

Ce n’est pas là le lieu de décrire en détail tout ce que nous faisons et qui va dans le sens du respect et de l’efficacité. Mais voici une liste de quelques points essentiels ; ils sont tout simplement basés sur le principe d’une définition claire et précise du besoin de recrutement pour un poste donné.

  • Cinq critères de sélection non négociables assortis des points de vérification concrets et à la portée du commun des mortels.
  • Une définition de mission écrite, décrivant la finalité du poste, les responsabilités permanentes, les objectifs particuliers, le défi, le contexte de travail, les conditions d’emploi.
  • Un questionnaire de candidature correspondant aux 5 critères de sélection permettant une première vérification à distance de l’adéquation de la candidature au job.

Quand on est équipé de ces outils, on peut communiquer clairement, on évite de répéter des dizaines de fois la même chose, on évite aux candidats des quantités de déplacements, d’ambitions, et d’espoirs inutiles et déçus. Les besoins de recrutement peuvent être largement diffusés au personnel et aux clients de l’entreprise.

Je suis toujours effaré de voir les fortunes dépensées en annonces de recrutement dans la presse alors qu’on ne fait aucune communication interne auprès des milliers de collaborateurs et en externe auprès des milliers de clients.

De nos jours, bon nombre de services de recrutement sont désemparés devant le flux de candidatures spontanées. Il faut dire qu’ils n’ont en général pas d’autres moyens qu’une lecture rapide de CV souvent mal fichus et des graphologies supposées prétendre si le candidat est « valable ».

Il suffirait de s’équiper pour décrire précisément les différents jobs pour lesquels l’entreprise est susceptible de recruter et de communiquer cela aux candidats spontanés. Quel progrès cela serait pour l’image de l’entreprise, sa notoriété auprès du public…et son efficacité.

Tout cela constitue ce que j’appelle le recrutement interactif, une relation où on permet aux candidats de devenir acteurs de leur recrutement, d’avoir plusieurs occasions de décider eux-mêmes s’ils restent ou pas dans la course et de savoir pourquoi, au lieu de subir des lettres laconiques ou pas de réponses du tout. Avec ce système, les recruteurs arrivent à gagner 8 à 12 heures par personne recrutée.

Combien d’entreprises donnent aux candidats, lors du premier contact, une description écrite précise et concrète du poste à pourvoir ? A vue de nez, cela doit être moins de 5% et encore, je suis optimiste, car depuis plus de 10 ans que je fais de l’outplacement avec des centaines de candidats, je n’ai jamais rien vu de tel. Combien d’entreprises font remplir des questionnaires standards à tous les postes sans donner aucune information ? Combien, au contraire, proposent un questionnaire spécifique ?

En décrivant cela, je ne suis pas négatif ; j’observe simplement le réel tel qu’il est. Certains me taxeront de Don Quichotte du recrutement. A cela je réponds qu’il y a quand même des enjeux qui valent la peine de changer de pratiques. D’abord, les millions à économiser en valeur temps, en dépenses d’annonces, en formations gaspillées, en échecs et en erreurs coûteuses.

Ensuite, il y a le coût social et moral : tous ces demandeurs d’emplois désemparés par des pratiques douteuses. Les blessures personnelles et les fractures sociales que l’on pourrait réduire.

Oui, j’en ai maintenant la preuve, chaque DRH, RRH et consultant a un pouvoir réel d’agir contre le chômage involontaire, dans sa petite sphère d’influence, en modifiant sa vision et ses pratiques.

Il en est de même pour les responsables du recrutement dans l’enseignement. Quand je vois tout ce qu’on peut améliorer, je suis rassuré et confiant dans l’avenir. Il suffit que quelques pionniers se mobilisent pour faire bouger les montagnes de désespérance et de fatalité.

Il n’y a pas de fatalité, nous ne sommes pas coincés par la crise. Chacun de nous responsable de ses actes a le pouvoir de la mettre en route ou de la stopper pour la part qui lui revient.

Relations et connexions

L’homme est un être de relation.

Les relations humaines peuvent être, selon le choix que l’on fait, de convivialité ou de rapports de force. Ce sont évidemment des paradigmes différents. A nous de choisir !

Les relations de convivialité sont faites de respect, de confiance, de bienveillance et des convictions qui sont les nôtres. Elles sont l’œuvre de personnes qui ont fait un travail d’épanouissement personnel et s’appuient sur des méthodes de communication respectueuses de la personne humaine.

Les relations de rapports de force sont nourries de méfiance, de domination, de peurs. Elles utilisent la manipulation, le chantage, la terreur, la menace et la violence.

On rencontre des dirigeants bienveillants qui donnent à leurs interlocuteurs l’impression de les manipuler. C’est juste une question de maladresse relationnelle, de communication pas tout à fait bien ajustée et nous savons corriger cela facilement avec la méthode de « connexion d’humains à humains / co-leadership »

Quand on n’est pas bien connecté à l’autre, on a besoin d’instruments  qui ressemblent à des béquilles ; on est dans la malveillance.

Réparer.

J’expérimente à quel point la réflexion et l’action qui consistent à passer des attitudes et comportements de demandeurs  d’emploi à ceux d’offreurs de services sont une incroyable entreprise de déconstruction des schémas acquis et imposés par la pensée commune, pauvre, unique et conventionnelle.

Les conditionnements opérés par les cabinets d’outplacement et autres accompagnateurs d’évolution de carrière, universellement répandus autour des idées de projet professionnel, de bilan de compétences sont d’une incroyable puissance. C’est le triomphe des bien-pensants. Passer de ces notions égocentrées à la logique altruiste et coopérative d’offre de services est une entreprise quasi impossible, surhumaine ! ?

Cette réparation des mentalités ne peut s’opérer qu’au travers de la révolution des pratiques. Il faudrait que les intervenants aient le courage, pour ne pas dire autre chose et parler de cette partie intime du corps de l’homme, et les talents d’aider réellement leurs congénères en produisant pour eux des instruments de communication véritablement efficaces au lieu de clamer à tout vent, comble de l’impuissance incantatoire, que c’est à l’autre de faire le travail.

Au lieu d’aider pratiquement et concrètement leurs bénéficiaires, ils contribuent un peu plus à leur errance désemparée en leur imposant toutes sortes d’exercices inutiles, indignes et vains, des dizaines de projets professionnels et de curriculum vitae qui n’intéressent personne.

Les professionnels incompétents ne cessent de se rassurer en redécouvrant indéfiniment les vertus imaginaires ou supposées de ces démarches inadaptées, inutiles et surtout contre-productives. Elles ne conduisent pas à l’emploi tourné vers l’autre et les autres mais à l’analyse nombriliste.

Au lieu d’éclairer le chemin, elles désorientent le mouvement.

Comment peut-il se faire que des hommes et des femmes supposés être intelligents, talentueux, expérimentés, courageux se laissent enfumer et aveugler par de telles pratiques ?

Réseau

Voici encore un mot qui a des connotations diverses.
Quand il s’agit de vendre son offre professionnelle, pour trouver un job, le créer, le réseau de ses relations est d’après ma longue expérience, la façon la plus intelligente d’atteindre son but. Nos relations et le réseau qu’elles composent sont probablement une part essentielle de notre patrimoine humain. Pour peu qu’on sache activer ces relations, les entretenir, les cultiver dans une logique d’échange. Il faut aimer le contact, la circulation d’énergie.
J’ai souvent entendu dire, lorsque j’accompagne quelqu’un en recherche d’un job : « je n’ai pas de réseau ». À quoi je réponds invariablement : « contrairement à ce que tu déclares, tu as un réseau, tu peux dire éventuellement que tu ne sais pas le mettre en valeur, mais tu ne peux pas dire que tu n’en as pas un. Tout le monde a un réseau, des connaissances, professionnelles, familiales, associatives, de loisirs ou autres ». Certaines personnes ont une image négative des réseaux de relations ; considérant que les réseaux sont mafieux ou utilisés pour les combines, les mauvais coups et la culture des intérêts égoïstes.
On peut au contraire utiliser son réseau pour faire le bien. Pour faire circuler les énergies positives.
Il ne s’agit pas d’abuser des autres mais bien de donner et recevoir.

Responsabilités

Posons-nous la question, dans nos missions, de savoir de quoi nous sommes responsables ? Être responsable, c’est avoir la capacité de répondre de ce que nous faisons individuellement et collectivement, des engagements que nous prenons vis-à-vis de nos patrons et clients, et aussi vis-à-vis de nos bénéficiaires et aussi des résultats que nous obtenons.

Réussir

Comment veux-tu réussir demain, si tu n’es pas capable de réussir aujourd’hui ?
Réussir ta vie au boulot, à la maison, dans la société.
Une seule solution : être heureux au jour le jour. Le bonheur c’est pas pour demain c’est pour aujourd’hui. Faire de chaque acte de ma vie quotidienne une bonne et belle œuvre. Réussir avec les autres, seul c’est impossible. Avec et pour les autres, pas contre les autres.
S’entraîner à aimer les différences, à les respecter, à aimer la liberté de l’autre. L’autre doit faire comme bon lui semble et non pas comme bon me semble. Une vie la plus cool possible. Simple et joyeuse, à goûter les instants et les événements qui se présentent. À trouver dans chaque difficulté une opportunité.

Avec OD

Rêve

Rêve

Transformez vos rêves en réalité, vous en avez le pouvoir. Écrivez votre rêve, partagez le à vos proches, vos camarades, vos collègues, vos partenaires et croyez que vous avez le devoir de le réaliser.

Les êtres adultes, à la différence des enfants, oublient facilement leur rêve. Il faut le rappeler pour se le remettre au cœur. Si vous voulez toucher le cœur des gens, il faut raconter des histoires, des histoires qui enchantent.

Leaders libérateurs, rappelez à votre entreprise votre vision rêve régulièrement.

Révélation, révéler, dévoiler

Nous avons ce pouvoir d’enlever le voile sur des idées, des solutions, des convictions qui sont déjà là au-dedans de la personne. Quand quelque chose devient subitement clair, évident, c’est une révélation. Comme un cadeau qui nous remet en route. La révélation est une des fonctions principales du coach.

Rite

Il n’est pas rare, dans certaines entreprises de voir se développer des rites ou rituels à caractère tribal ou sectaire. Ils sont supposés produire la cohésion du groupe. Ils rassurent ainsi leurs promoteurs ; c’est une bonne façon d’aliéner les acteurs en fabriquant la fameuse appartenance. Ceux qui ne sont pas du tout à l’aise avec ça se contraignent avec dégoût et à contrecœur à ces jeux puérils par peur d’être exclus du groupe. Ils font semblant de s’amuser et ça leur donne la nausée.

Il y a beaucoup de violence et de mépris dans tout cela. On ferait mieux d’entraîner les acteurs à mieux communiquer entre eux de façon adulte en toutes circonstances et ainsi à produire efficacement.

Rôle

Tenez votre rôle, seulement le vôtre. Nous avons chacun un rôle à jouer dans la vie, un rôle unique qui nous revient ( ?) de par nos spécificités, des actions à accomplir que personne d’autre n’accomplira à notre place. Un rôle étroitement lié à notre vocation, à notre style propre. Comme des acteurs dans une pièce de théâtre ; ils jouent.

En accord avec ceux avec qui nous jouons, nos clients, fournisseurs, patrons, collègues et collaborateurs.

Mon rôle est unique autant que ma façon de le jouer, et il est vain de chercher à copier quiconque. Sois toi-même.

Séduire, séduction

Personne n’est à vendre. Quand on ne sait pas ce qu’on a à vendre, on essaye de se vendre soi-même, ça s’appelle la séduction. ‘Se ducere’, conduire à soi, capter, mettre la main dessus. Regardez comme je suis beau et intelligent. La séduction fait des marchés de dupes et ça se termine mal.

Alternative : apprivoisement

Sens

Ce mot est intéressant puisqu’il a deux sens. Il y a la direction, le bon sens. Et il y a les sens, nos sens qui peuvent être en éveil ou anesthésiés. Nos sens qui nous aident à produire des sensations. Et à avancer dans le bon sens.

Qu’est-ce qui peut bien donner tout son sens à nos vies tant en entreprise que dans nos couples. J’ai du plaisir à partager cette idée et à constater quel éveil de conscience elle suscite, et même plus qu’un éveil , un choc émotionnel. Idée qui a mûri au fil de mes expériences et épreuves tant dans le travail que dans la relation conjugale.

Ce qui me donne du sens, c’est que nous soyons co-acteurs de notre croissance, les uns vis à vis des autres, réciproquement, solidairement dans une humilité et un mouvement commun. Je désire de tout mon cœur t’aider à grandir et je t’autorise en le souhaitant ardemment à me faire grandir. Quelle puissance, quelle énergie d’amour capable de transformer la vie dans nos équipes et dans nos couples. Utopique donc réaliste, ça se pratique de place en place. Cette logique de croissance fait croître nos équipes dans le sens d’un meilleur accomplissement de la mission de service au client.

Sensation

les sensations sont des mouvements de l’être qui passent par les tripes, souvent refoulées, enfouies, ignorées. Notre éducation de la maternelle au bac, au cours des études supérieures, dans les entreprises, dans la famille, nous a conditionnés à penser, penser, et encore penser. C’est la tête qui dirige tout. Or nos tripes nous en disent aussi long sur qui nous sommes et ce que nous voulons faire. Il faut rééquilibrer notre personne et son fonctionnement en se branchant sur nos sensations, en les nommant, en les prenant au sérieux et en apprenant à comprendre ce qu’elles veulent nous dire et comment elles veulent nous guider. Partager nos sensations avec nos interlocuteurs nous permet de beaucoup mieux nous comprendre, communiquer et dialoguer ; cela rend nos relations ‘humaines’.

Si je le sens bien, il y a de fortes probabilités pour que ça me mette en route. Par contre si je le sens mal, il vaut mieux continuer à réfléchir pour trouver la solution que je sens bien.

Quelle est la différence entre une sensation, un sentiment et une émotion ?

Parmi d’autres, voici quelques sensations : la peur, l’envie

Sentiments

les sentiments sont l’expression du cœur qui dit j’aime ou je n’aime pas.

Quelle est la différence entre sentiments et émotions ?

Séparation

Une séparation, qu’elle intervienne en milieu professionnel ou en milieu personnel est un événement d’autant plus difficile à vivre qu’il n’a été ni choisi, ni anticipé et qu’on a nié les circonstances qui y conduisent.

Traumatisme affectif, image dévalorisée, plongeon dans l’inconnu, blessure narcissique, sidération et déni, voici quelques émotions qui nous saisissent et sensations qui nous habitent.

Le plus on la vit en victime, le plus elle peut faire des dégâts.

Concentrons-nous sur la séparation dans le cadre d’une entreprise ou d’une organisation. Mais on pourra voir qu’il y a de nombreuses similitudes entre la séparation privée et la séparation d’une entreprise.. De toute évidence la séparation marque la fin d’une étape.

Donc le début d’une nouvelle étape différente de la précédente, c’est évident mais pas forcément facile à conscientiser ou accepter.

Lorsqu’on a donné ce qu’on avait à donner dans une entreprise et que l’on devrait, à un certain stade de maturité et d’évolution bouger vers autre chose, on peut être tenté et c’est assez humain de vouloir se maintenir dans un certain confort et prolonger à l’excès une situation qui est devenue inadéquate.

Il faut évidemment avoir le courage de se mettre en mouvement, de bouger et de prendre du risque.

Les choses se compliquent lorsque l’une des parties ne réalise pas la dégradation de la situation, lorsque, par peur de bouger, elle dénie sa propre lassitude et la lassitude de la partie adverse. Une des parties va prendre l’initiative plus ou moins heureusement ou plus ou moins adroitement.

Les choses se compliquent encore plus lorsqu’au lieu de simplement admettre et constater que l’un et l’autre ne se conviennent plus, l’un commence à chercher des poux à l’autre, à le rendre coupable de la situation. Est-ce bien utile et bien productif ?

Le mieux n’est-il pas de trouver un accord transactionnel ? Cela est de nature à économiser beaucoup d’énergie et d’argent. Et à libérer l’esprit pour passer à autre chose.

Regardons la réalité en face : une séparation, une rupture ont ou devraient avoir pour fonction et vertu de nous mener vers un avenir positif. Une souffrance d’aujourd’hui pour un bonheur de demain. Le passage d’un blocage à un élan.

Il n’est pas utile de nier la souffrance, ni de chercher à la gommer. La souffrance est là, c’est un fait. Elle ne doit pas cependant nous empêcher de vivre avec, à la conquête de l’avenir.

Je m’effondre, et après ?

La peur est le plus souvent le poison qui pourrit une séparation. La peur de se retrouver chômeur et de ne pas trouver de boulot. Ou bien la peur pour l’employeur d’annoncer sa décision, d’être traîné devant le tribunal, de faire face a des demandes exorbitantes, etc.

Mon expérience d’up-placeur a montré qu’il est intelligent de prendre en compte cette peur autrement qu’en donnant seulement de l’argent. L’argent rassure un peu, rarement beaucoup mais ne donne pas de solution. Ce qui rassurera « au fond » la personne qui doit trouver une nouvelle activité, c’est de bénéficier d’un accompagnement professionnel et sérieux. L’entreprise qui se sépare rend un meilleur service au collaborateur dont elle se sépare en incluant dans son package de départ un contrat d’up-placement et en insistant pour que le collaborateur l’accepte, quitte à ce que les indemnités soient un peu réduites.

La garantie d’être accompagné sans limite de temps ni de durée jusqu’à la confirmation dans un nouveau job est tout à fait rassurante et permet de se tourner vers l’avenir avec confiance, en prenant véritablement sa vie en main avec méthode. L’entreprise, avec de telles dispositions et attitudes se montre positive vis-à-vis du collaborateur. Il est inutile de chercher des griefs, cela ne fera que monter l’un contre l’autre.

L’entreprise a intérêt à montrer qu’elle traite les séparations humainement, c’est excellent pour son image notamment lorsqu’elle veut recruter. Quelle est la crédibilité des valeurs affichées lorsqu’on traite une séparation n’importe comment ?

Le collaborateur a intérêt à ne pas s’accrocher au passé, à ne pas se justifier mais à se tourner positivement vers son avenir. Mais surtout pas seul ; en se donnant les moyens et l’accompagnement pour faire mieux que la concurrence, en se comportant en offreur de services et pas en demandeur d’emploi.

Dans ce monde où on dit qu’il est difficile de trouver du boulot, de trouver un « poste » notamment, il n’a jamais été aussi facile de créer de l’activité ; c’est ce que l’on constate en observant les multiples microentreprises qui naissent, les nouveaux métiers qui apparaissent.

Quand vous montrez La porte d’entrée, montrez la porte de sortie.
Nous mettons en place avec certains de nos clients une procédure révolutionnaire qui consiste à indiquer aux personnes que l’on recrute que nous prendrons en charge leur accompagnement lorsque la nécessité de se séparer interviendra. Les avantages sont multiples : image de la société qui  recrute, humanisation des rapports, sécurisation des collaborateurs, fluidité dans la gestion des talents et des mouvements en fonction du bien des uns et des autres.

Éviter à tout prix le contentieux.

Que ce soit dans la sphère privée ou avec une entreprise, la meilleure façon de préserver l’avenir est de trouver un accord amiable. Les contentieux pourrissent la vie de la famille, des enfants et la recherche d’une nouvelle activité. Un collaborateur qui va aux prud’hommes handicape considérablement son rebond car les employeurs sont réticents à recruter une personne qui a un procès avec son ancien employeur et les procédures juridiques pourrissent la vie du collaborateur.
L’aigreur, l’amertume et le désir de se venger sont mauvais conseillers.Il vaut mieux se concentrer sur les progrès que nous avons à réaliser tant dans nos relations affectives que dans nos relations professionnelles. Il est évidemment bénéfique de se faire accompagner. Dans notre société nous refusons d’accompagner les demandeurs d’emploi qui sont en contentieux. D’ailleurs, nous intervenons le plus souvent possible en amont avec l’employeur et le collaborateur pour éviter que cela ne se produise.

Servir, service

Servir le client avant, pendant et après la vente est essentiel pour pérenniser un business.

De même, se rendre service les uns aux autres en interne facilite la vie et crée de la valeur ajoutée.

On voit bien comment le sens du service est ancré dans certaines cultures, certaines traditions, certaines éducations.

Servitudes

C’est l’ensemble des phénomènes qui parasitent, polluent, réduisent et-même détruisent nos libertés, notre liberté, individuellement et collectivement.

Tout ce qui entrave et perturbe le mouvement.

La liste est longue : peurs, culpabilités, croyances limitantes, ressentiment, désolation, égocentrisme, ego, addictions, gourous et dictateurs, idéologies, dévalorisation de soi, préjugés, convenances, appartenances, soupçons, manipulations, la méconnaissance de soi, individualisme, injonctions, ivresse narcissique, postures, positionnement, justifications, impuissances, séductions, urgences, interdits, contrôles etc.

Silence

« La qualité du son que l’on produit dépend de la qualité du silence »

Vous est-il déjà arrivé qu’on vous pose une question sans même vous donner le temps de répondre ? Il est même probable que vous ayez vous-même, comme moi, commis ce genre d’erreur.

Quand vous voulez donner la parole à quelqu’un, pas la lui prêter, mais avec une sincère volonté de la donner, surtout ne la reprenez pas vous-même.

Offrez-lui le silence. Aussi longtemps que nécessaire. C’est à votre interlocuteur, pas à vous, de décider de reprendre la parole, puisque vous la lui avez donnée !

Pour les personnes qui ont du mal à respecter le silence, soit parce que le silence leur pèse, soit parce qu’elles ne savent pas quoi faire pendant ce temps-là, soit parce qu’elles veulent donner la réponse à la place de l’autre, voici trois secrets :

  • Premièrement, observez les yeux de votre interlocuteur, regardez les bouger à droite, peut-être vers l’avenir, à gauche, peut-être vers le passé, en haut et en bas.
  • Deuxièmement, respirez profondément, inspirez, expirez, cela permet d’oxygéner votre cerveau et de calmer le jeu, peut-être même de devenir un peu plus intelligent, il n’y a pas de mal à ça.
  • Troisièmement, considérez que le silence que vous offrez à l’autre, vous vous l’offrez à vous aussi, comme un cadeau. Vous lui avez simplement donné le temps de réfléchir sans lui mettre la pression. Je peux même vous garantir que vous ne serez pas déçu lors de votre première expérience d’un silence respecté. Quand vous verrez comment aura grandi la qualité de votre relation, vous n’aurez qu’une envie : recommencer.

Le principal ennemi du silence est l’envie irrésistible de donner son avis ou son conseil ; c’est peut-etre un débordement de l’ego. Cette idée inconsciente que mon idée est supérieure à la pensée de l’autre

Simple

La simplicité est bienveillante, la complication est malveillante

En matière de coaching, j’ai croisé toutes sortes d’approches, de théories tirées par les cheveux, alambiquées. Les approches simples sont rares.

Personnellement j’ai un gout prononcé pour les approches simples, elles sont beaucoup plus humaines, humbles et accessibles au plus grand nombre.

Inversement les approches compliquées sont réservés à un groupe restreint d’intellectuels initiés qui éprouvent un sentiment d’intelligence supérieure. Certains philosophes considèrent que la complication est malveillante.

Je me souviens des cours de résolution de problème qui nous étaient prodigués dans mon école, je n’y comprenais rien tellement c’était compliqué. Et je croyais que je n’étais pas assez intelligent pour cela !

Plus tard, en co-découvrant la relation centrée sur la personne et pas sur le problème, j’ai observé la puissance et  la simplicité de l’humanité quand on la respecte ; ainsi  j’ai réalisé que ces cours d’antan étaient des constructions théoriques absurdes et que j’étais tout compte fait intelligent. Intelligence partagée avec partenaires et complices.

Dans l’évangile les paroles de Jésus sont toujours simples.

Et voici un texte lumineux issu de la revue Etudes

« Dans un monde soumis au règne de la complexité, rien ne paraît plus difficile que la simplicité. On prendrait presque la simplicité pour de la naïveté, quand ce n’est pas de la bêtise. De fait, la simplicité n’est pas au programme des vertus cardinales ou théologales. Il est vrai que toute seule, la simplicité semble bien légère. On peut être simplement égoïste, volage ou brutal. Se donner tel que l’on est, sans ruse ou détour encombrant, ne manque sans doute pas de charme, mais ne suffit pas à rendre vertueux. Si la simplicité s’oppose à la pensée calculatrice, à la duplicité et à la prétention, elle ne peut devenir une vertu intellectuelle, morale et spirituelle que dans la mesure où elle s’allie à d’autres forces de l’esprit qu’elle oriente alors vers l’essentiel. Alliée à l’intelligence, la simplicité devient un art de dégager d’une réalité problématique des idées claires et compréhensibles par tous. Alliée à la justice, elle dénoue des situations conflictuelles dans lesquelles un esprit trop raide se laisse facilement embourber. Alliée à l’amour, elle tranche avec les nœuds gordiens inhérents à l’ambivalence et à la confusion des sentiments. Alors la simplicité s’apparente à cette « faculté d’attention » chère à Simone Weil, cette qualité du regard et de l’écoute, cette présence au monde suffisamment détachée de soi pour opérer l’air de rien de véritables petites révolutions dans le domaine de la pensée, de l’art ou dans la vie quotidienne, en rappelant à la vie des êtres pétrifiés dans l’angoisse. La simplicité comme vertu est le fait d’« une âme qui s’ouvre » dirait Bergson, d’une âme qui ne se cramponne pas à ses blessures, à ses possessions, à sa réputation, parce qu’elle ne se sent plus obligée de tout résoudre ou supporter par elle-même et qu’elle consent à s’en remettre à un autre. »

2N. S-L.

Article inspiré par Dominique Lauzier propagateur de la pensée bienveillante

De fil en aiguille, depuis 40 ans, nous avons mis au point par l’étude et l’expérimentation une méthode simple et puissante de coaching.

 » … n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple (ou humble selon les traductions) » Saint Paul, lettre aux Romains (12,16)

Solidarité

C’est le fait de tenir solidement ensemble. Il ne peut y avoir d’entreprise bien évidemment sans la solidarité. À l’inverse, jouer pour soi, n’aider personne et ne demander de l’aide à personne sont contre-productifs. Ceux qui croient pouvoir et devoir se débrouiller tout seuls sont des parasites pour le système. Ça vient souvent de la petite enfance, quand on leur disait : « mon petit, dans la vie, il faut se débrouiller tout seul ; regarde papa, il n’a eu besoin de personne ». Comme si demander de l’aide était un aveu de faiblesse.

Les relations solidaires sont basées sur la simplicité. La solidarité se mesure dans l’épreuve.

Solutions

Derrière chaque problème est tapie une solution.

Dans le management centré sur la personne et pas sur le problème, nous donnons à l’autre la parole pour qu’il s’exprime sur les solutions auxquels il a éventuellement pensé. Ces solutions seront de toute façon meilleures pour lui que les miennes. Cependant il n’est pas inutile, dans l’échange, d’exprimer les idées auxquelles nous pensons et de les proposer comme des pistes. Cela consiste à respecter la liberté de l’autre et à considérer qu’il a une capacité à mettre en œuvre ses propres solutions.

C’est bien le résultat qui compte, n’est-ce pas ?

Lorsqu’une personne vous partage une préoccupation ou une contrariété, gardez-vous bien de lui proposer une solution sans qu’elle vous l’ait demandé explicitement. Ça peut produire un effet indésirable et toutes sortes de réactions inattendues. Pour proposer une solution, il faut préalablement obtenir l’autorisation du bénéficiaire.

La solution ego-construite # co-constuite

Dans la vie professionnelle, il arrive fréquemment que l’on se sente dans l’obligation d’arriver avec une solution face à une question épineuse dans laquelle la responsabilité de l’interlocuteur est engagée. Et on se présente tout fier avec une solution égo-construite. C’est prendre le risque de court-circuiter la/les solution(s) auxquelles l’interlocuteur a peut-être déjà pensé, mais plus grave encore, c’est de prendre le risque de ne pas qu’on co-construire ensemble la solution.

Statut

Les gens qui se posent des questions sur leur vie professionnelle, se les posent souvent en termes de statut. Quel statut je veux ? Employé, cadre, agent de maîtrise, salarié, dirigeant, auto entrepreneur, consultant, cadre à temps partagé ?

Vite, vite, au secours, abandonnez cette sémantique.

Une première raison : cela révèle que votre mental raisonne statique. Ah, vous ne le saviez pas ? Et maintenant vous le savez.

Une deuxième raison : si votre statut vous intéresse, il n’intéresse que vous, tout le monde s’en fiche ; ça vous fait quoi quand je vous dis ça ?

La seule chose qui intéresse le monde, c’est votre offre de services et vous n’en avez qu’une, quel que soit le statut. Ça, c’est une bonne nouvelle parce que vous allez passer de la question du statut à la question du mouvement. Du coup, ça va vachement vous simplifier la vie. C’est quand même mieux d’avoir une seule offre de services que d’en avoir 2, 3 ou 4, pas vrai ?

Stimulation

Les relations, lectures, conférences sont stimulantes quand elles vous encouragent à l’action, vous font poser des actes inhabituels et déclencher vos mouvements , notamment ceux que vous souhaitiez depuis longtemps. Ce sont vos tripes qui sont stimulées, votre envie de passer à l’action est forte.

La stimulation, une action spécifique qui met mon organisme en mouvement, en activité, en agissant sur mes neurones. Par exemple des encouragements qui stimulent mon ardeur. Des paroles qui agissent sur mon mental dans le sens de me permettre d’accomplir mes défis, mes objectifs, mes engagements.

Quels peuvent être les stimuli ? L’amour dans bien des cas est capable de nous faire faire des prouesses. L’amour de son conjoint, l’amour de ses enfants, de son ou de sa chéri(e). Et même l’amour de l’humanité. À l’inverse, il faut bien l’admettre, il peut y avoir l’amour d’une idéologie comme Hitler avec le nazisme, la cupidité de certains gouvernements, la folie meurtrière des terroristes divers. Dans ce cas c’est de l’amour qui se transforme en haine.

Un bon stimulus : la crainte du pire lorsque les inconvénients qu’il risque de me provoquer et les dégâts qu’il risque de m’infliger pèsent plus lourd que les avantages de mon petit confort, de ma paresse et de ma routine.

Et puis, il y a les relations vitalisantes, les loisirs et les activités diverses vitalisantes.

En fin de compte et en synthèse, il faut que toute notre personne et ses cinq instances, tout notre être, soient stimulés pour passer à l’action.

Stress

Le stress est une sensation normale de la vie, il est naturel de vivre une certaine tension qui a un rapport avec le mouvement. Mais point trop n’en faut. Ça devient néfaste lorsque cette tension est en rapport avec l’immobilisme.

L’excès de stress peut me rendre malade.

Une sensation désagréable doit m’avertir sur un manque de justesse par rapport à une réalité. Soit une tâche à accomplir, soit une relation humaine ou autre chose encore …. La vertu du stress, si je l’interprète bien, est de me mettre en mouvement et surtout pas de me tétaniser. Comme toutes les sensations, nous y gagnons à le nommer, à le comprendre et à entendre ce qu’il a à nous dire.

Supplément d’âme

Cette notion m’est apparue clairement au cours de cette catastrophe mondiale du covid.

De quoi s’agit il et en quoi cela concerne notre monde du travail, notre quotidien et notre vie en entreprise ? Quel rapport avec toutes les bonnes résolutions, notamment celles de 92 patrons de l’économie française exprimées dans leur réjouissante et stimulante tribune et les désirs de voir notre monde gaspilleur évoluer vers plus d’écologie ? Élan que l’on ne peut que cautionner dans la foulée inspirante de l’encyclique Laudato si du Pape François.

Il s’agit de l’ingrédient indispensable et complémentaire de nos bonnes idées pour injecter le supplément d’humanité dont rêvent plus ou moins consciemment les hommes et les femmes de notre génération.

Cette dose d’humanité et de spiritualité qui nous rend plus capables de mieux nous connecter les uns aux autres, plus solidairement, plus généreusement.

En étant « dans le même temps » moins égoïstes, moins égocentriques ou moins narcissiques.

Cette mixture de philosophie et de bonnes pratiques que nous allons être (ou sommes déjà) capables d’expérimenter dans nos équipes, nos couples, nos familles et nos différents groupes. Les expérimenter entre nous pour dans le même élan les proposer à nos clients, nos collègues, nos patrons et autres parties prenantes.

Pour la part qui nous revient en tant que coachs qui nous voulons vitalisants, inspirants et faciliteurs, il nous est évident, dans l’exercice de notre métier et de notre mission, que ce supplément d’âme, pour autant qu’il soit authentique, est indispensable à la mise en oeuvre des démarches d’amélioration du management et de la communication dans nos entreprises et organisations.

Pratiquement et concrètement, comment mettre en oeuvre ce supplément d’âme ?

 

Voici quelques pistes que nous avons découvertes au cours de nos années de vie professionnelle et qui sont assez largement exposées dans ce dictionnaire. Quelque chose qui ressemble à de la méthode « simple, efficace et puissante« . Et nous voyons bien que nous avons de sacrées marges de manœuvre pour rendre crédibles nos valeurs proclamées et placardées. Pour rendre crédibles nos déclarations de bonnes intentions et réduire les contradictions de nos injonctions.

Nos pistes concrètes en vrac :

La communication centrée sur la personne et pas sur le problème,

Le leadership de l’amour,

Donner la parole et le silence avant de la prendre

Les relations fraternelles et bienveillantes

 

Une sorte de monde nouveau à créer sur la base d’une mise au gout du jour de valeurs fondamentales héritées de nos histoires et de nos cultures.

Cet encouragement s’adresse en priorité à nos dirigeants (sans parler des politiques) : convertir et humaniser nos façons de communiquer et de manager pour embarquer davantage nos troupes dans des mouvements qui libèrent les énergies, la créativité, l’autonomie, l’initiative.

 

 

Talents

Toutes ces capacités que nous avons de faire bien de bonnes choses, il est judicieux de ne pas les enfouir ! ! Ce sont des dons que nous avons reçus.

Mais au contraire, il est urgent de les révéler et d’en

Mais au contraire, il est urgent de les révéler et d’en tirer le meilleur.

Donner la parole, donc la libérer, faire s’exprimer les talents et observer comment ils se mettent en oeuvre sur le terrain, dans l’action. Mettre (pas en situation mais en) mouvement la personne en le lui disant.

Les mettre pleinement au service de soi-même, de son action et de la collectivité.

Certains patrons et DRH sont maintenant convaincus que l’avenir se joue sur les talents, chaque collaborateur de l’entreprise ayant des talents. Ils ont même débaptisé la direction des ressources humaines parce qu’ils ne voulaient plus entendre parler de « ressources humaines » et ils l’ont baptisée direction des talents, voire même des talents et de la culture.

Différences entre talents et compétences.

Qu’est ce qui rend un sportif tel un tennisman ou une équipe de football tels les champions du monde agréable à regarder ? Le jeu évidemment, le mouvement, l’agilité, le jeu collectif. Tous ces ingrédients sont des talents, pas des compétences. C’est pareil en entreprise, une équipe s’éclate sur son terrain, son environnement interne ou son marché en jouant bien et collectif. Le talent, c’est la liberté de bien jouer. Etre dans la bonne forme et avoir l’obsession du jeu collectif, de se servir les uns les autres et de servir nos clients.

Ce qu’on a envie de faire, c’est ce qu’on aime faire.

Avec SF

Temps

Le temps, c’est, comme l’argent, ce qui nous manque le plus.

Un sujet récurrent dans la vie professionnelle. Et quand quelqu’un vous dit : « je n’ai pas le temps (de faire ceci ou cela) », traduisez : « je n’ai pas envie » ou interprétez :  » je ne sais pas le faire, mais je n’ai pas le courage de l’avouer ».

Dans les relations hiérarchiques, il est extrêmement difficile d’avouer à son patron qu’on ne sait pas comment faire pour accomplir telle ou telle tâche, mission, consigne. Ou encore qu’on a eu une grosse flemme pour s’y mettre. Dans ce cas, par impuissance, il est beaucoup plus facile de dire « je n’ai pas (eu) le temps ». Posez-vous la question, lorsque vous êtes tenté(e) d’utiliser cette mauvaise excuse qui ne trompe pas tout le monde et dévalorise : « quelle solution devrais-je trouver pour acquérir le savoir-faire qui me manque, à qui devrais-je m’adresser, comment être sincère avec mon patron ou mes collègues pour trouver ensemble une solution ? ».

Ainsi, vous avez une clé pour traiter le vrai sujet. En effet, il semble bien que lorsqu’on sait et on a envie, on trouve le temps !

Le vrai enjeu dans tout cela, c’est faire grandir la relation.

Une autre anecdote : l’histoire d’Isabelle et Philippe.

Cela fait cinq ou six fois qu’Isabelle invite Philippe à participer à des séances de travail qui sont supposés être intéressantes pour lui. Elle n’obtient pas de réponse, ce qui est, convenons-en, un peu frustrant. Et quand par hasard ils arrivent à se parler au téléphone, il lui dit : « je n’ai pas le temps ».

Isabelle, avec une grande bienveillance lui dit : « Philippe je te le dis avec beaucoup de bienveillance, je ne suis pas dupe de ta réponse quand tu me dis je n’ai pas le temps. Et maintenant je vais te poser une question et je te propose de prendre tout le temps dont tu as besoin pour y répondre ; je ne te mets aucune pression. Je te demande juste de bien entendre la question que je vais te poser et d’y répondre avec le plus de sincérité possible, es-tu prêt ? – Oui répond Philippe – Isabelle : dis-moi Philippe et je suis prête à tout entendre, quelle valeur donnes-tu à notre relation ? »

Question subsidiaire au cas où : « dis-moi la raison véritable pour laquelle tu ne souhaites pas venir ou tu n’as pas envie de venir, là encore je te le précise, je suis prête à tout entendre. »

Question de rattrapage : « dis-moi Philippe, qu’est-ce qui te donnerait envie de participer à ces séances ? » Cette dernière question est probablement plus pertinente que la précédente. Par ce que, au lieu de demander à Philippe de se justifier, on lui donne la chance d’interroger ses tripes sur les bonnes raisons qu’il pourrait bien avoir de participer à ces séances, donc de quitter son positionnement, son éventuel paresse ! et sa zone de confort pour se mettre en mouvement de cocréation individuelle et collective. Et ainsi de se connecter sur ses motivations intrinsèques.

Résultat : libération, libération, libération.

 

Avec IC

Tensions et conflits

Certains ont l’art de les cultiver. Quelle perte d’énergie, de temps et d’argent !

Ils sont alimentés par des prises de position et résolues par des mises en mouvement.

Tests de personnalité … et autres

Horreur et damnation, viol de personnalité, lamentables outils des recruteurs incompétents et immatures. Ils font partie des BLURG (Balivernes Lamentables à l’Usage Réservé des Gogos).

Le magazine Science et Vie est à l’origine de la rubrique « Blurg », acronyme de « baliverne lamentable à l’usage réservé des gogos », utilisée dans ses articles entre les années 1970 et les années 1990, pour stigmatiser des théories jugées faussement scientifiques par les rédacteurs de la revue. L’homéopathie, la numérologie, la fusion froide, la mémoire de l’eau ainsi que la psychanalyse ont, par exemple, été visées par cette expression.

Ajoutons les  systèmes d’évaluation, graphologiques, numérologiques, astrologiques etc.

Tête

Que pensez-vous de ce constat ? : l’essentiel de notre éducation s’est concentré sur la tête, nous sommes des têtes, nous avons des grosses têtes, énormes. La tête a des idées, elle pense, elle juge. Elle est le lieu du rationnel.

Elle joue certes, quand elle est bien faite, un rôle tout à fait précieux. Mais quand elle prend les pleins pouvoirs, elle fait de nous des personnes déséquilibrées, inhumaines.

Dans le même temps nos tripes qui sont le siège de nos sensations ont été négligées, on les a niées et on leur a interdit de s’exprimer.

Le mental peut être délirant et se comporter en puissant complice de l’ego pour faire de nous des inhumains. C’est, pour une bonne part, la gratitude qui a le pouvoir de le remettre à sa place.

En tant que personnes désireuses d’être humaines, nous avons quasiment chacun/e un enjeu d’équilibrage de nos 5 instances.

Thérapie

Autre élément d’arnaque : quand le coaching est une déviation de la thérapie. Nombreux sont les thérapeutes, psycho thérapeutes ou pseudo thérapeutes qui après s’être adonnés à la thérapie en tant que patient ou avoir suivi une quelconque formation comme celles énoncées dans arnaques, pensent qu’ils sont équipés pour coacher des personnes en entreprise, comme s’il fallait guérir pour mieux communiquer. Les dysfonctionnements de la communication ou les progrès à faire ne sont pas une question de maladie mais une question de méthode de communication et de compréhension du schéma de la personne. Il est donc souhaitable que le coach en entreprise soit un expert de première qualité en communication.

Mélanger la psychothérapie avec le coaching en entreprise me semble relever de la plus grande confusion. On mélange tout. Sans compter qu’entretenir l’idée que les gens qui doivent faire des progrès en management et relations en entreprise doivent passer par la case guérison ou thérapie me semble être de nature à égarer les esprits et les comportements. C’est généralement inefficace, ça aide à comprendre le problème sans produire de solution.

Une autre approche de cette question pourrait être : le faite de nommer avec un thérapeute un phénomène psychologique auquel je suis confronté pourrait me donner une liberté et un élan pour passer à la solution. Autrement dit passer du thérapeute au coach. J’ai souvent vu des thérapeutes capables de nommer les phénomènes, j’en ai quasiment jamais vu capables de susciter la mise en mouvement. Nommer sans mettre en mouvement, c’est tourner en rond. Mettre en mouvement c’est vivre. Il ne faut pas que la thérapie empêche la mise en mouvement donc de vivre. D’où la complémentarité entre la thérapie et le coaching.

Toxique

Vous avez peut-être déjà rencontré une personne toxique. Elle est souvent négative, elle ressasse son passé, elle pense être une victime du monde entier et de vous en particulier, elle vous accuse de la bousiller, de la détruire, de la casser, de la démolir. Vous êtes son souffre-douleur. Elle vous fait perdre vos repères et vous pousse à la faute ; elle vous fait douter de vous et risque de vous rendre inhumain/e.

Elle est généralement très cérébrale, ses tripes sont désactivées. La manipulation est son arme préférée. Le chantage aussi.

Lorsque vous avez l’impression d’avoir tout essayé avec elle sans parvenir à rien de positif ou de constructif, fuyez. On peut appeler ce genre de personne un/une pervers/perverse narcissique. Le salut est uniquement dans la fuite. Il faut tourner la page, passer à autre chose et se remettre à vivre librement. Le combat est inégal et ne mène à rien car vous êtes devant une force qui vous dépasse.

Transparence, transparent

Encore un grand mot à la mode qu’on utilise quand on n’a pas grand-chose à dire ou qu’on veut se donner des grands airs. Soit il est vidé de son sens, soit il est dévoyé. Je suis transparent, cela veut dire que vous voyez à travers moi, on ne me voit plus !. C’est quasiment comme si j’étais invisible ! Si on veut dire qu’on est ‘clean’, propre, irréprochable, autant utiliser le mot « clair ».

Enfin, ne soyons pas trop dupes ; plus quelqu’un proclame sa transparence ou la transparence de sa politique et de ses actes, plus sa clarté est suspecte.

Vérité.

Travail

Le travail a un sens pour moi : je travaille pour rendre les gens plus heureux.

Comment je vis ma vie, qu’en fais-je ? Que fais-je des dons et des talents que j’ai reçus ? Suis-je toujours ou souvent en attente d’un jour meilleur ?

Le jour où j’aurai telle fortune, tel château, telle voiture, tel job et le temps de faire ce que j’ai vraiment envie de faire.

Souvenez-vous de vos moments de bonheur partagés avec ceux qui vous sont chers. Souvenez-vous aussi des meilleures choses que vous avez réalisées, ce que vous avez bien aimé bien faire.

Quelquefois, il nous arrive de nous poser la question du sens de notre vie, c’est une question existentielle, philosophique et spirituelle à laquelle on peut répondre de différentes manières.

Un des éléments de réponse serait de se dire que ma vie a un sens si je laisse une trace sur cette terre. Si je travaille pour rendre les gens autour de moi heureux. Ça peut consister à léguer une œuvre comme le font de nombreux artistes ou écrivains, une trace, une empreinte comme le font les hommes et femmes politiques en donnant leur nom aux lois qu’ils font voter. Réaliser leur mission comme le font les humanitaires.

Mais surtout, pour le commun des mortels, bien faire ce pour quoi je suis fait, accomplir ma mission, ma vocation, ma passion en harmonie avec mes collègues.

Car en fait, c’est dans le quotidien que nous nous efforçons de donner le meilleur de nous-mêmes au travail, à la maison, dans nos associations et nos mouvements.

Mais il n’est pas dit que nous ne pouvons pas faire encore mieux. Et pour avoir une vie pleine et sensationnelle, passionnons-nous pour les dons que nous faisons à nos clients, patrons, collègues, subordonnés et fournisseurs.

Sommes-nous des personnes qui prenons beaucoup sans donner ?  Vous savez par exemple, la parole, êtes-vous très intéressé(e) par prendre la parole ? Ou bien donner la parole et donner votre parole ?

Et pour recoller ces questions avec celle d’une vie intense au travail au jour le jour, ça m’amène à attirer votre attention sur ce qu’est le présent.

S’il en est ainsi, il n’y a plus de problème puisque nous vivons pleinement le présent et que nous passons notre vie à rendre les gens heureux.

Ainsi, la question que je vous pose et sur laquelle je vous propose de travailler un peu est la suivante :

Question fermée, avez-vous réfléchi à ce que vous avez à donner dans votre job ?

Question ouverte : qu’aimeriez-vous donner et à qui ? Que va-t-il rester de votre passage ici-bas et qui sera utile et même vitalisant pour ceux qui vous sont chers ou avec lesquelles vous travaillez ? Que voulez-vous faire pour rendre service et faciliter la vie de vos clients, patrons, collègues, subordonnés, fournisseurs ?

En travaillant cette question, un certain nombre d’évidences vont vous apparaître concernant ce que vous faites de votre vie, à quoi elle sert pour l’humanité ou le petit bout d’humanité qui est le vôtre.

Vous allez être plus conscient(e) du sens de votre vie, ça peut vous encourager à en faire une œuvre meilleure en devenant meilleur(e) vous-même.

Tripes

Mes tripes sont le lieu de ma personne où vivent mes sensations. Laisser vivre mes tripes pleinement, les mettre en relation avec ma tête, mon cœur, mon corps est tout à fait salutaire.

Trouver un job

Découvrir le bonheur de servir

Quand j’y pense, je me demande si, étant rentier, je travaillerais beaucoup. Il me semble que ma paresse naturelle prendrait assez facilement le dessus et que je pourrais me consacrer à toutes sortes d’activités pas vraiment utiles ou productrices. Je pourrais laisser libre cours à certains de mes penchants qui ne sont pas parmi ceux dont j’ai le plus à me féliciter.

Certaines personnes travaillent bien au-delà de ce que nécessite leur subsistance quotidienne en accomplissant des actions remarquables et non lucratives. Il doit donc y avoir d’autres motivations que le simple besoin d’assurer sa subsistance matérielle propre et celle de sa famille.

              Gagner sa vie, motivations et mobilisations.

En tout cas, je crois que la principale raison pour laquelle je vais au travail chaque jour, c’est la nécessité incontournable de ramener de quoi nourrir et élever ma famille dans les conditions de confort matériel et moral que je considère être normales.

J’ai vraiment besoin de gagner des sous comme c’est le cas du commun des mortels. Ce besoin de gagner ma vie, je l’appelle motivation primaire. Elle s’impose à moi, je n’ai pas le choix, pour autant que je veuille avoir des conditions de vie matérielle correctes. Pour satisfaire cette motivation primaire, certaines personnes sont prêtes à faire n’importe quel métier, peu importe lequel du moment que cela peut rapporter un salaire. C’est ainsi qu’elles consentent à accomplir un travail qui ne leur plaît pas. Leur conscience s’accommode de cette situation et n’imagine pas que les choses puissent se passer autrement.

Et puis, il y a les gens qui, obligés de travailler, sont décidés à faire un travail qui leur plaît et leur convient. Certaines personnes en arrivent à accomplir ce qui leur plaît sans vraiment se rendre compte qu’elles ont fait assez naturellement une succession de choix qui les a conduites, d’étape en étape, à travers des emplois pour lesquelles elles avaient une affinité. Nous nommons motivation secondaire cette volonté de faire ce qui nous convient, de consacrer notre intelligence à y réfléchir et notre liberté à le choisir.

La vie nous met en permanence devant des choix ; faire ou ne pas faire telle démarche, saisir ou ne pas saisir telle occasion. La liberté nous est offerte, mais ce qui nous manque souvent est notre capacité à bien en user. Quand je pense au nombre d’occasions que nous laissons involontairement ou volontairement s’échapper. Certains individus ont une capacité particulière à discerner dans toutes sortes d’événements apparemment fortuits des occasions de créer ou développer leur activité, d’en tirer profit : il peut s’agir de rencontres, d’informations, de propositions. D’autres ont dans la tête et à leur insu des schémas mentaux, une certaine vision du monde qui leur font éviter toutes sortes d’occasions favorables. Cela se produit pour le travail et aussi pour l’argent et « les relations ».

              Saisir les occasions qui passent.

Je me souviens, il y a quelques années, lorsque je faisais réaliser une très bonne affaire à un ami ou simplement je l’aidais dans une négociation, il me proposait ensuite de partager avec moi une partie de son bénéfice et je refusais en protestant que je ne faisais pas cela pour ça. Dans un autre ordre d’idée, il m’est très souvent arrivé de refuser de l’aide à un particulier pour son orientation professionnelle sous prétexte qu’il ne souhaitait pas que ma société passe un contrat avec la sienne. La personne repartait mécontente et incrédule. C’est ainsi que je me suis protégé, en quelque sorte, d’un certain travail qui venait à moi et de tout l’argent que cela représentait. En l’occurrence ce n’était pas par refus du travail lui-même, car j’aimais et j’aime encore beaucoup accomplir ce type d’aide ; c’était à cause de certains schémas qui s’étaient inscrits dans ma tête et selon lesquels je ne pouvais accomplir ce genre de tâche en dehors d’un contrat avec une entreprise. Quand je pense à toutes ces bonnes choses que j’aurais pu faire et à tout l’argent que j’aurais pu gagner, je suis ébahi. Il a fallu que j’en discute avec un consultant de mes relations qui m’a fait prendre conscience de l’absurdité de mon attitude simplement en me disant :

— Tu n’as pas le droit de refuser d’aider des gens qui viennent solliciter ton aide.

Une personne avec laquelle j’aime bien travailler me disait souvent que les affaires étaient dures, qu’elle n’avait pas assez de travail et que la condition de travailleur indépendant était bien difficile à vivre. Lorsque je lui téléphonais pour lui proposer un travail, elle me disait qu’elle croulait sous un chantier et qu’elle était débordée pour les jours à venir. Pendant un temps j’ai pensé que, décidément, je n’avais pas de chance avec elle. Mais la troisième fois je lui ai déclaré :

— Ecoute, Simone, tu te plains toujours de manquer de travail, mais chaque fois que je t’appelle pour t’en donner, tu fais tout pour me décourager ; est-ce que tu réalises que tu as une sorte d’attitude négative lorsque je viens te faire une proposition ? Au lieu de m’encourager à venir vers toi, tu me donnes l’impression de te protéger. A la fin, je ne suis plus étonné que tu manques toujours de travail.

Simone a accepté ce message et mes observations. Et depuis cette date, je me sens toujours bien accueilli lorsque je l’appelle pour la faire travailler.

Je me souviens aussi d’un élève ingénieur que j’aidais à trouver un stage dans l’industrie automobile en Espagne. Alors que nous nous donnions un mal fou pour dénicher le bon stage, je rencontre incidemment un bon copain de ce jeune qui me dit :

— Mon père a proposé à Louis un stage chez tel constructeur espagnol, mais Louis n’a pas réagi.

Sidéré, je faisais ma petite investigation auprès de Louis qui n’avait tout simplement pas entendu la précieuse proposition.

Ces exemples montrent a quel point on est capable de créer son propre malheur, simplement en se protégeant du bonheur. Ce processus de protection contre le bonheur s’applique à toutes sortes de situations professionnelles ou personnelles. De telle sorte que l’on arrive à se créer une vie terne et remplie de problèmes. On croit que le destin s’acharne contre nous alors qu’en évitant ce qui pouvait être bien pour nous, on a tout fait pour se mettre dans de mauvaises situations. C’est ainsi que l’on arrive à se créer une vie étriquée, à faire ce que l’on n’aimerait pas faire, persuadés que nous n’avons pas la liberté de choisir. Dans ce type de processus, il n’y a effectivement pas de motivation secondaire.

              Intelligence, volonté, liberté.

A l’inverse, les personnes qui ont bien développé leur motivation (volonté, intelligence, liberté) s’arrangent et prennent des décisions telles qu’elles font ce qu’elles aiment. Pour en arriver là, il faut être capable à la fois d’analyser les situations où on se sent bien et celles ou on se sent mal. Par exemple si je me sens mal dans tel emploi, je ne dois pas rejeter tout en vrac. Il me faut faire deux colonnes : à gauche, ce qui me convient dans cette situation, à droite ce qui ne me convient pas.

Par exemple, faisant le ménage chez des personnes âgées, je m’aperçois que je ne me plais pas dans cette situation. “ Pourtant, faire le ménage (tenir un endroit propre et accueillant) me plaît. A l’analyse, ce qui me manque c’est l’animation. Oui, je me rends compte que j’aime mieux une maison avec plein d’enfants. ”

Ayant pris conscience de ce phénomène, la femme de ménage avisée pourra chercher un emploi dans une famille nombreuse et laisser sa place à une femme de ménage qui préfère travailler au calme. Cela peut alors rendre plusieurs personnes plus heureuses.

J’ai pris l’exemple de la femme de ménage pour montrer que le choix du bonheur est à la portée de toute personne, même les plus petites dans la hiérarchie sociale. Les personnes ont-elles la motivation (intelligence – volonté – liberté) pour choisir leur métier, par exemple employée libre-service plutôt que caissière ou l’inverse ? Ce sont deux métiers vraiment différents pour lesquels une personne peut avoir de multiples raisons de se plaire dans l’un beaucoup plus que dans l’autre. Pourtant, quotidiennement on peut observer que des milliers de candidates postulent de façon indifférenciée à ces deux types de postes et à bien d’autres encore et seront prêtes à prendre le premier qui se présente ou celui pour lequel on voudra bien les embaucher. C’est ainsi que, quotidiennement, des employeurs et employés passent, sous la pression de l’urgence et par manque de discernement, des contrats boiteux où personne ne sera finalement satisfait de son sort et des résultats obtenus.

Les gen reçoivent et se forgent une certaine vision du monde. Pour certains, la vie ici bas est une punition permanente et faire ce qui est bon pour nous est tout à fait en dehors de leur schéma. Pour d’autres, la vie offre une multitude d’opportunités parmi lesquelles nous pouvons nous exercer à toujours mieux choisir, à la fois dans le sens de notre propre croissance humaine et spirituelle, mais aussi dans le sens de la croissance de la portion d’humanité dans laquelle nous sommes impliqués ; et pourquoi pas, en cherchant à minimiser les fatigues par l’économie des efforts…ou par la gestion optimale des énergies.

               La mobilisation et la solidarité.

Choisir correctement son métier, avec toutes les implications qui en découlent, est un enjeu capital pour les personnes et la société. Lorsqu’une personne en arrive à ce stade de maturité de la motivation secondaire, une autre étape de maturité peut encore s’accomplir, c’est celle de la mobilisation. Si, par exemple, j’ai reconnu que mon métier est d’acheter des vêtements et de bâtir des collections, j’ai la possibilité d’exercer ce métier dans des contextes différents, dans des entreprises différentes dont les projets, les politiques et les façons de travailler différent. Ma capacité à me mobiliser pour tel style et tel projet sera elle-même différente en fonction de mon propre style et de mon propre projet. Plus il y aura correspondance, plus ma mobilisation sera forte et par conséquent mon efficacité. La mobilisation est une forme plus avancée de la motivation. Elle est le résultat d’une capacité à examiner tous les choix possibles et surtout à se donner les moyens de choisir. Les collaborateurs mobilisés dans une entreprise particulière sont ceux qui ont réussi à susciter des opportunités, à élargir leur champ de vision et de choix. Plus ils auront choisi le cadre du travail qui leur convient, plus grande sera leur mobilisation et leur chance de réussir durablement.

Inversement, c’est souvent peine perdue de se donner beaucoup de mal à mobiliser un collaborateur que l’on a mal choisi et qui lui-même a mal choisi son entreprise. Quels que soient les séminaires qu’on lui fera suivre ou que suivra son manager pour apprendre à mieux “motiver” ses collaborateurs, celui-ci restera plus ou moins en deçà de la frontière au delà de laquelle on s’implique à fond lorsque l’on est vraiment mobilisé par le produit, les enjeux et les défis.

À ce point de notre médidation, peut-on encore imaginer que la motivation est un produit qui se fabrique comme on l’a souvent entendu proclamer ? Si la motivation tient d’abord à la nécessité de gagner sa vie, ensuite au besoin de la gagner en ne faisant pas n’importe quoi et enfin à l’aspiration de ne pas la gagner n’importe comment et n’importe où — à donner le meilleur de nous-même —, nous en conclurons que la motivation (intelligence, volonté et liberté en action) est une donnée qui s’impose intérieurement à nous.

Dans ces conditions, il n’y a rien à fabriquer puisque cela nous est donné, mais notre responsabilité consiste à libérer cette énergie, à la cultiver et à la canaliser dans le bon sens ; le sens qui est bon pour notre évolution de croissance humaine et spirituelle. C’est un travail à faire pour soi d’abord, mais aussi ensemble et pour ceux qui nous entourent. Nous pouvons nous y aider les uns les autres dans nos entreprises, nos familles, nos clubs, associations et communautés. C’est peut-être cela la solidarité ou au moins une de ses formes.

Ceux qui travaillent dans ce sens peuvent dire qu’ils s’emploient toujours un peu plus à gagner leur vie au sens propre et au sens figuré ; puisqu’à la fois ils gagnent l’argent dont ils ont besoin et en même temps ils déploient leurs compétences, leur efficacité, leur participation à l’œuvre de création du monde. Ils reconnaissent leur vocation à participer et consentir à leur bonheur ainsi qu’à celui de leurs proches.

              Rendre service pour « se » faire des relations et créer son job.

Ce n’est évidemment pas un hasard si j’ai associé dans ce chapitre deux concepts qui me semblent indissociables pour notre propos : le réseau de relations et le sens du service.

Regardons d’abord ce qui permet à une personne de réussir professionnellement, que ce soit en tant que collaborateur salarié ou en tant que travailleur indépendant. Nous verrons que parmi ses compétences, aptitudes, motivations et expériences, il y a sa capacité à tisser un réseau de relations en rendant service.

Il semble même que, dans notre société contemporaine, la capacité à inventer, mettre au point et rendre des services de toutes sortes est devenu un facteur essentiel de développement, de création d’emploi et d’insertion professionnelle et sociale.

Il n’y a qu’à observer où les emplois se créent : services publics ou privés, services aux entreprises ou aux particuliers, transports, voyages, vacances, informatique, spectacles, loisirs, conseils, formation, orientation, santé, gestion financière, distribution de produits industriels, de consommables, d’énergies, d’informations, presse, publicité, radio, télévision, recherche, écologie, traitement des déchets, sécurité et sûreté, etc… La liste n’est pas exhaustive, loin s’en faut.

Une part importante de la solution aux problèmes d’emploi passe par notre capacité à transformer nos mentalités industrielles en mentalités de service. C’est à la fois un défi individuel et collectif. Je crois qu’on économiserait des milliards si nous prenions conscience de ce phénomène fondamental.

Quels sont ceux qui réussissent dans les entreprises et qui créent leur emploi au quotidien ? Ceux qui savent rendre service à leurs collègues, patrons et subordonnés. Ingénieurs, cadres, ouvriers, employés, qui savent rendre service et demander des services, échanger, quelque soient leurs fonctions et leurs missions. Bien sûr, cette capacité qui est indispensable n’est pas suffisante ( voir les 5 exigences pour créer son job en Annexe )

Il n’empêche que la masse des exclus est, pour une certaine part, composée de personnes qui n’ont pas vraiment cultivé, ou qui ont perdu, le sens du service.

Ce n’est pas dans nos compétences de décrire les mécanismes psychiques, mentaux et spirituels qui font que certaines personnes cultivent et d’autres ne cultivent pas le sens du service. Sans doute vaudrait-il mieux faire appel à des psychologues et sociologues. Il me semble cependant que l’éducation doit y être pour beaucoup.

En effet, dans notre cursus scolaire, nous avons plus souvent appris à produire une belle dissertation ou un calcul exact en compétition avec nos camarades pour obtenir une bonne note, qu’à rendre service à quelqu’un. Cette déformation se retrouve chez beaucoup de techniciens, de scientifiques ou d’administratifs qui savent faire des choses, mais ne savent pas les vendre.

De plus, j’ai l’impression qu’il y a toute une culpabilité qui empêche certaines personnes de monnayer leurs services. Nous avons beaucoup de problèmes avec notre relation à l’argent ; gagner sa vie en vendant ses services ou les aides que l’on est amené à donner est considéré par beaucoup de personnes comme une faute ou un péché. Il en est de même avec l’idée de proposer un service à quelqu’un qui nous aide.

              Le service est au coeur de toutes nos activités humaines.

Cette notion de service à l’intérieur des entreprises et des groupes de travail est tellement importante que bon nombre de consultants s’en sont saisi à juste titre pour la développer dans le mental des collaborateurs, en promouvant des démarches de développement de la qualité ou de marketing des services. C’est très bien ; mais malheureusement la plupart de ces consultants sèment simultanément la plus grande confusion dans l’esprit des gens avec les notions fausses de client, fournisseur qu’ils diffusent en même temps (nous en avons déjà parlé au chapitre 6). Si bien qu’on arrive à obtenir des effets inverses de ceux que l’on souhaitait au départ, où on s’aperçoit que les gens sont plus soucieux de vérifier la capacité de leurs interlocuteurs à rendre service qu’à rendre eux-mêmes des services responsables à leurs patrons-clients et aux bénéficiaires désignés.

Observons les entreprises qui réussissent et nous constatons qu’elles ont en commun (condition nécessaire mais pas suffisante) un sens développé du service à leurs clients et bénéficiaires.

Quels sont donc les ingrédients du sens du service ? D’abord l’écoute, notamment l’écoute des réclamations des clients et bénéficiaires et surtout l’écoute de toutes ces mêmes attentes et demandes que nous font nos clients et qui nous dérangent. Au contraire, nous devrions sauter de joie quand un client nous demande de faire quelque chose que nous n’avions pas prévu et/ou qui n’était pas inscrit au contrat.

Souvent la réaction spontanée est :

— Mais enfin, Madame, Monsieur, vous nous demandez de faire quelque chose qui n’était pas prévu. Rendez-vous compte ! Vous êtes vraiment dérangeant(e).

C’est beaucoup plus créatif de répondre :

— Cher client, non seulement vous nous faites déjà confiance en nous payant pour vous procurer tel produit et/ou tel service, mais en plus vous avez des idées auxquelles nous n’avions pas pensé ; vous nous suggérez de vous rendre des services que nous ne vous avons jamais rendus. Vraiment, nous vous remercions pour des suggestions aussi créatives et nous allons nous mettre en quatre pour voir comment et dans quelles conditions nous serons capables de vous satisfaire. Accordez-nous seulement 48 heures, le temps de nous concerter et de vous faire une offre.

Voilà à quel réflexe nous devrions nous éduquer les uns les autres. Le chômage involontaire se réduirait considérablement. Regardez bien quels types de personnes restent dans les entreprises quand il faut « dégraisser » et quelles personnes font partie des listes. Bien que les Directions ne l’avouent jamais, elles commencent pratiquement toujours par « virer » les gens qui pensent davantage à revendiquer qu’à rendre service. A commencer dans certains cas par certains délégués du personnel ou syndicaux qui ont fait de la revendication leur principale profession.

              Entraide et gratuité. Faire circuler l’information.

Donc, que l’on soit en activité professionnelle ou en recherche d’un emploi, disons que la capacité à rendre service est un facteur essentiel de réussite.

Ce sens du service, certains l’acquièrent très jeunes , d’autres peuvent l’acquérir plus tard. C’est à la fois simple, car il s’agit toujours de petites choses, et compliqué car nous pouvons être confrontés à de sombres difficultés intérieures qui nous viennent de toutes sortes de préjugés ou idées reçues de notre éducation.

Il y a notamment toutes sortes d’idées tordues qui se baladent dans nos têtes sur la soi-disant gratuité qui consistent à penser que seules les actions « purement désintéressées » ont de la valeur et sont autorisées. Autrement dit, rendre service à quelqu’un à qui on pourrait avoir besoin d’en demander un, est considéré comme un péché du fait que l’on est intéressé.

Ainsi, beaucoup de gens préfèrent ne jamais rendre ou demander service pour ne pas prendre le risque d’être considérés comme des personnes « intéressées ».

Mais il y a encore un autre phénomène aussi grave, c’est l’inconscience que l’on peut avoir de ses propres capacités a rendre service. Les gens ont un mal fou à imaginer que le premier service à rendre est de faire circuler l’information.

Par exemple, vous entendez parler d’une bonne occasion qui ne vous convient pas, un poste à pourvoir, une affaire à réaliser. La plupart des gens enterrent carrément l’information, sans même se demander si cela pourrait être utile à un copain ou à une copine. Si, au contraire, à chaque fois que vous entendez parler d’une bonne occase, vous vous demandez :

— Qui pourrait être intéressé ?

vous risquez de faire plaisir à plusieurs personnes : celle qui a une demande et celle qui a l’offre correspondante. Cela devient une occasion positive de discuter avec des connaissances, d’échanger de l’information et de faire boule de neige.

C’est ainsi que l’on peut faire vivre un réseau de relations et d’entraide. C’est ainsi que l’on se fait des amis. C’est ainsi que certaines personnes sont capables, en de multiples circonstances, de se présenter en offreurs de services et non pas en quémandeurs d’emplois. Les véritables offreurs de services ne restent pas longtemps à cours d’emploi.

Si vous considérez que vous n’avez ou n’aurez jamais besoin de personne, que vous devez vous faire et « réussir votre vie » tout seul, alors ne rendez jamais service ; mais ne vous étonnez pas de vous retrouver un jour sur la touche. Vous aurez alors tout à fait raison d’en vouloir à la terre entière et de critiquer cette société ingrate qui vous ferme ses portes. Mais vous pourrez peut-être aussi vous demander si cette ingrate société n’est pas en train de vous rendre l’ingratitude et le mépris dont vous avez fait preuve à son égard.

Il y a les gens qui ne demandent jamais rien pour ne jamais rien devoir à personne, ceux qui refusent systématiquement la proposition ou les cadeaux pour les mêmes raisons. Ils passent une partie de leur temps à tout refuser et s’étonnent un beau jour que plus rien ne vienne à eux.

Mais soyons positifs ou mieux, réalistes. Je suis prêt à parier que vous ne faites pas partie de cette catégorie. Faites mémoire, souvenez-vous ( et écrivez-le) de 10 occasions où vous avez rendu service ; 10 occasions où vous avez demandé de l’aide et 10 occasions où vous avez fini par accepter un cadeau ou une offre que vous n’aviez pas demandé.

Peut-être vous surprendrez-vous. Peut-être vous rendrez-vous compte que vous sous-estimez votre capacité à rendre et demander des services. C’est souvent le cas ; beaucoup de gens sous-estiment leurs capacités. Il faut parvenir à s’évaluer justement sans se minimiser ou se gonfler. Ce travail se fait difficilement seul ; faites vous aider par un bon conseiller.

              Le réseau de relations.

« Lorsqu’on cherche quelqu’un ou quelque chose que l’on ne connaît pas, le plus simple est de demander conseil à une personne qui le ou la connaît peut-être ».

Celui ou celle qui a bien défini son projet professionnel et désire détecter le poste qui va le mieux possible y correspondre, a intérêt à mobiliser ses intelligences et sa capacité à communiquer pour détecter, identifier son prochain emploi.

Cet emploi se trouve certainement quelque part, mais comment l’identifier ? Le moyen le plus performant à notre connaissance c’est la technique du réseau. Selon notre expérience 65 à 75% des personnes qui suivent un programme d’out-placement trouvent leur bon emploi en utilisant cette méthode.

Mais qu’est-ce donc, un réseau ?

C’est l’ensemble des relations qui nous ont été données depuis notre plus jeune âge. Elles constituent pour nous un patrimoine d’une très grande valeur. Notre culture, notre éducation, notre religion, notre expérience, notre personnalité, toutes ces valeurs sont très précieuses. Mais il y en a une qui nous est indispensable pour avancer, c’est notre réseau de relations.

Faites la liste de toutes les personnes qui connaissent votre nom et seraient d’accord pour parler avec vous. Vous pourriez être étonné et impressionné par l’étendue de votre réseau. Pensez à vos :

— amis,

— membres de votre famille,

— anciens camarades d’école ou d’université,

— collègues de clubs,

— membres de communautés et d’associations dont vous faites ou avez fait partie,

— subordonnés,

— collègues de travail,

— patrons,

— relations sportives,

— culturelles,

— ou socioprofessionnelles,

— clients,

— fournisseurs,

— avocats,

— médecins,

— voisins.

Identifier un bon emploi que l’on cherche et que l’on ne connaît pas encore, peut-être comparé à une enquête. C’est véritablement de la gestion d’information. A partir du moment où vous croyez que ce bon emploi, pour lequel vous êtes fait, existe quelque part, posez des questions et menez votre enquête. Cette démarche simple demande un minimum d’organisation et de volonté.

Cette technique est celle des détectives ; de nombreux vendeurs l’utilisent aussi couramment. C’est aussi la technique la plus utilisée par la plupart des « Chasseurs de têtes », les consultants qui cherchent des candidats par approche directe. Faisons à titre d’exemple un parallèle entre leur démarche et celle de celui (celle) qui veut chasser un emploi :

Urgence

Il est fréquent que les urgences guident nos vies aux dépens de nos priorités. Il peut en effet être tentant de ne pas s’engager à telle rencontre importante, tel séminaire bienfaisant afin d’être toujours capable de répondre aux urgences aux dépens du respect de nos priorités.

Notre principale et peut-être seule urgence n’est-elle pas de nous améliorer ? Les seules urgences qui valent sont celles que nous décidons et non pas celles qu’on décide pour nous.

Si vous avez un sentiment d’urgence extrêmement fort, qui vous donne une envie pressante d’appeler votre patron, allongez-vous par terre, restez couché tant que ce sentiment ne vous passe pas, levez-vous, prenez la décision et envoyez-lui un mail.

Valeurs

Combien d’argent et de temps avons-nous dépensé à définir les valeurs que nous affichons sur nos murs ? Les consultants éclairés ont su gagner pas mal d’argent à nous faire travailler là-dessus !

C’est bien beau, ça nous dit les qualités que nous devons avoir et respecter, mais ça ne nous dit pas comment travailler et communiquer ensemble. Et en se référant à ces sacro saintes valeurs, on a vite fait de dénoncer untel ou unetelle qui ne les respecte pas. Ça croît pouvoir nous simplifier la vie et en fait, ça embrouille tout.

Bon, quelquefois ça peut être intéressant, à voir.

Vendre

Une des activités les plus nobles de la race humaine. Mais aussi dure, difficile. Il faut s’accrocher, rester en mouvement. Beaucoup de gens ont du mépris pour la vente, il faut dire qu’elle a souvent été caricaturée, dévoyée, déformée.

Se vendre : personne n’est à vendre. Par contre il est tout à fait souhaitable, urgent et nécessaire de savoir ce que l’on a à vendre.

La vente c’est la vie, il faut bouger, communiquer, réfléchir et s’organiser. Mais aller au-devant de l’autre, c’est risqué, ça fait peur ; il y a le risque d’être rejeté, contredit ; c’est pourquoi tant de gens sont effrayés par la vente. Et pourtant, paradoxalement quasiment tout le monde vend ou a vendu quelque chose.

Il y a aussi des artistes de la vente, des passionnés qui recherchent l’intérêt de leurs clients. La plupart des vendeurs sont concernés à la fois par l’intérêt de leur patron et celui de leurs clients.

Victimes

Les victimes n’ont pas prise sur leur vie et ne sont pas responsables de ce qui leur arrive. C’est toujours les autres ou la société. Il leur est quasiment impossible de se mettre en question. Elles ne savent pas qu’elles peuvent progresser, ne font pas le travail d’épanouissement personnel, elles croient que Dieu est mauvais.

D’ailleurs elles ne peuvent pas saisir la chance parce qu’elles n’y croient ; elles ne voient pas les multiples chances que les croyants en la vie voient et saisissent.

Vie sensationnelle

La vie sensationnelle, c’est la vie dans laquelle on s’autorise à se réaliser pleinement, à aller au bout de ses rêves et de sa vocation, à privilégier l’accomplissement plutôt que l’accumulation de fric.

J’aime cette expression qui permet de jouer sur le mot sensations auquel nous donnons tant de valeur dans la méthode de Communication Centrée sur la Personne et pas sur le problème.

J’ai accompagné plusieurs personnes qui ont opté pour la vie sensationnelle après un licenciement, une séparation ou une épreuve. Qu’il s’agisse de la vie privée ou de la vie professionnelle, c’est souvent de passer d’une vie médiocre et étriquée à une vie pleine et féconde.. Une vie dans laquelle on se consacre à son épanouissement qui permet la réalisation de nos rêves les plus chers et la fécondité.

Vision

Pour donner la direction, il faut bien évidemment avoir une vision. On peut l’élaborer ensemble, il est bon de l’écrire et de la partager.

« Et l’Éternel me répondit, et dit : Écris la vision, et grave-la sur des tablettes, afin qu’on la lise couramment ; car c’est une vision qui est encore pour un temps déterminé. Elle tend vers la fin, et elle ne mentira pas. Si elle diffère, attends-la; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point » Habacuc 2:2-3

Tu y crois à ta vision … ? Voir clair, ça aide.

La vision, pour une personne ou une entreprise, a quelque chose à voir avec le rêve ou le destin ; je préfère parler de vocation.

Vitalisant

Les relations vitalisantes.

Vous est-il déjà arrivé de vous trouver dans un contexte, au travail, dans votre vie sociale, en famille même ou avec des copains et de vous demander « mais qu’est-ce que je fais là, je m’ennuie, il ne se passe rien d’intéressant » ?

Les conséquences de ces circonstances : vous avez l’impression de perdre votre temps, de jouer un jeu faux et inutile d’être un(e) autre, un(e) autre qui ne vous ressemble pas.

J’ai un triple secret à vous proposer, mais auparavant je vous relate le témoignage de Louis qui a mis en œuvre la solution que je vous propose.

Louis, il n’avait pas la forme, les difficultés sentimentales qu’il avait rencontrées le mettaient dans un état plutôt dépressif, il avait aussi accumulé quelques claques relationnelles. Il a mis en œuvre les trois secrets que je vais vous confier. Il s’est inscrit à un stage où il a rencontré des personnes qui lui ont  donné envie de vivre mieux et autrement.

Voici mes trois secrets

Je vous souhaite des relations vitalisantes :

Inspirantes, elles vous donnent du souffle et vous touchent au plus profond de votre être, votre âme est remplie, elle se dilate et se nourrit, vous avez cette sensation d’être grandis. Vous éprouvez que la parole, la pensée, les attitudes et le comportement de cette personne révèlent le meilleur de vous-même.

Stimulantes, elles vous encouragent à l’action, vous font poser des actes inhabituels et déclencher des mouvements que vous souhaitiez depuis longtemps. Ce sont vos tripes qui sont stimulées, votre envie de passer à l’action est forte ; elle vous fait avancer et réaliser vos chantiers.

Réjouissantes, ce sont des personnes avec lesquelles vous avez du plaisir à échanger, c’est vivant, pétillant et ça donne une grande place aux rires et sourires. Votre cœur est en joie.

Je vous souhaite aussi des lectures, des spectacles, des lieux, des loisirs, des cadeaux vitalisants.

Vocabulaire

Vocabulaire et gros mots.

Les gros mots, sont ceux que nous cherchons à éviter, par ce qu’ils ont un pouvoir malfaisant, nuisible dans la relation humaine et la communication et que vous trouverez ci-dessous en gras.

Notre vocabulaire et sa sémantique ont pour mission d’exprimer et partager nos pensées, idées, sentiments, sensations et intuitions. Les mots sont fréquemment utilisés à mauvais escient, c’est ce qui est source de malentendus. Au contraire les mots justes sont facteurs de bonne entente.

Notre vocabulaire révèle le feu de notre âme ou la noirceur qui l’étouffe. Il est l’expression révélatrice de notre conscience ou de notre inconscience des phénomènes humains, sociologiques et psychologiques. Choisissons nos mots avec un très grand soin, comprennons leur sens et leur contenu. Si on se meut dans la logique et l’univers des relations humaines, les nuances et les effets sont de taille ; ce n’est pas du tout neutre de parler de changements ou de mouvements, de poste ou de job, de posture, de position ou de logique, de fonction ou de mission, de séduction ou d’apprivoisement, de convaincre ou de trouver une solution ensemble.

Sommes-nous dans un dictionnaire ou un vocabulaire ?

Soyons vigilants à propos des mots que nous utilisons et vérifions s’ils sont porteurs de négativité ou de positivité. Est-ce qu’ils enferment ou est-ce qu’ils libèrent ?

Reproches / encouragements.

Les mots et expressions positifs : tes envies, le plaisir, se centrer sur l’autre et lui donner la parole, l’élan, le mouvement.

Axes de progrès cooptés, engagement et responsabilité, alliés, cohésion d’équipe. Jeu collectif.

Dynamique : mouvement et liberté, génie

Les mots et expressions négatifs : Statut : périmètre, barrière, cloisonnement, bridé, marcher sur les plates-bandes. Chacun pour soi contre l’autre.

La contrainte, l’obligation, l’enfermement.

Les mots qui tuent : Pourquoi ? Position/positionnement, désolé …

Vocation

Vocare = appeler.

Un appel à faire, à être, à accomplir, à créer.

Nous avons tous, en tant qu’êtres humains, une vocation. Encore faut-il en être conscient et y être attentif. Nous ne sommes pas faits pour faire n’importe quoi. La vocation est un appel intérieur ; il est donc évident qu’on ne peut la percevoir que si on se branche sur son intériorité.

Y a-t’il un meilleur moyen de s’accomplir dans la vie, personnellement et professionnellement, que de répondre à sa vocation ?

Faire ce pour quoi l’on est fait et devenir soi-même. C’est le travail de toute une vie, c’est passionnant, ça a du sens. Avec le bonheur en prime.

Le malheur c’est de ne pas être à sa place et de faire ce pour quoi l’on n’est pas fait.

Voie, voix

Pour trouver sa voie, il faut avoir de la voix.

Direction et parole vont de pair.

Volonté

C’est l’énergie qui nous permet de prendre des décisions, donc de faire des choix, de renoncer et de se mettre en mouvement.

 

Zone de confort, zone de médiocrité

La zone de confort a ceci de particulier qu’on n’a pas du toute envie d’en sortir puisqu’on est dans le confort. C’est tellement agréable de stagner dans la routine.

Je n’aime pas tellement mes zones de confort parce qu’elles vont à l’encontre de mes mouvements, de mes progrès, de ma croissance. Dans un souci de vérité vis-à-vis de moi-même je préfère les appeler mes zones de médiocrité. Ça a le mérite d’être clair.

Et comme je déteste la médiocrité, ça m’encourage plutôt à en sortir, à les fuir.

 

Reste à faire

lumineuse et illuminée,

Les nouveaux mots depuis la précédente version

Ivresse narcissique, âme, émotions, joie, patron, égocentrique, coaching, compétences, talents, mirages, thérapie, poste.

powerpointdérangement,   pourquoiplaceplaisir,   perfection,   comprendre,    outils,   autorisation,   emploi.

12/4/2016   autorité,   job,   énergie,   réagir,   réussir,  compliqué,  créer,  réseau

échange

19/5/2016   séparation

24/08/2017 leader / leadership, urgences, silence, revitalisant, désolé

25/08/2017 positionnement, convictions, maturité, épanouissement, idéologies, ego, croyances, inventer sa vie, Offre de service, projet professionnel, Consternation, la vie sensationnelle, relations, élan, .

26/08/2017 puissance toute puissance, impuissance, amour, rêve,  victimes, logique, bienveillance, croissance, convivialité et rapports de force

27/08/2017 15:03 convivialité et rapports de force, ///développement personnel, empathie, fraternité, être et agir, intelligence collective, l’esprit d’entreprise, servitudes

28/08/2017  génie, cause, fusion et communion, piste, accomplissement, débordé, aliénations, Dispersion-éparpillement-agitation, passion(s), nommer, enchanter le cœur, l’âme et toute la personne, moral, décontraction, désinvolture, broyage, bonheur, lâcheté, recruter-bien recruter, trouver un job, intelligence, compliqué (complication et complexité),

29/08/2017  avis, ouvriers, droit au but, correction, accord (d’accord pas d’accord), concret, égalité

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