PHILIPPE A / 2003
J’ai acquis la conviction que dans les cas de rupture professionnelle, on peut s’en sortir seul, mais cela demande deux fois plus de temps et deux fois plus d’énergie. Jacques a la capacité de faire bouger individuellement les personnes face à la réalité qu’ils ont à résoudre, d’identifier les points les plus importants et d’orienter la personne pour la faire évoluer. Grâce à toutes les formations que Jacques a suivies, il amène les personnes à voir tout à fait autrement qu’elles ne l’auraient imaginé. On voit plus loin et plus large et on peut bouger. Jacques aide les gens à prendre des risques qu’ils n’auraient pas pris seuls.
Jacques a la capacité, à travers des travaux pratiques de constitution d’un dossier, de révéler et sublimer les envies profondes qui sont au fond de chacun de nous. Cette envie, étayée par la construction d’un dossier de communication, donnant lieu à des entraînements pour la communiquer, validée auprès d’un panel de « clients test », est prête à affronter le marché. Chaque problème rencontré lors de la démarche, donne lieu à la mise en place systématique d’un plan d’actions qui ne fait que renforcer notre confiance. Confiance, assurance, satisfaction de ses envies, oreille toujours disponible, que peut-on rêver de meilleur pour bouger vers une vie professionnelle la mieux adaptée (au moment présent) à ce pourquoi l’on est fait ! J’y ai pris un grand plaisir et découvert une nouvelle façon d’aider à mon tour les autres.
Ce qui m’a plu : de la méthode dans l’approche ; tu m’as forcé à me poser, à réfléchir comment attaquer le marché et présenter les choses. La plaquette de vente (offre de service) a été un bénéfice tout à fait décisif. Faire le point sur ce qu’on a fait est un travail essentiel qui permet d’être à l’aise dans les entretiens.
AMADOU
Démarrage : 3/1/2007 – Signature : 4/3/2007
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Responsable Études et Développements
Voici ce que je propose en guise de témoignage succinct. Il y aurait beaucoup plus à dire et je pourrais donner un peu plus de détails, mais je le fais en temps limité en me fixant un créneau de 30 mn. J’espère que ça conviendra, n’hésite pas à remettre en forme (je sais que tu n’y résisteras pas longtemps ;-))
Je profite de l’occasion pour te remercier encore fois de m’avoir aidé à réussir ce virage.
Cdlt
Jacques m’a accompagné pendant une période de transition après la séparation d’avec mon ancien employeur. J’ai pu distinguer plusieurs phases dans cet accompagnement :
– Soutien psychologique, première phase vitale; Jacques est quelqu’un avec qui il est facile de parler, qui comprend les difficultés liées à une transition et qui vous aide à les dépasser pour aller de l’avant.
– Définition du projet professionnel; une approche originale centrée sur la personne qui vous aide à matérialiser et à formaliser votre vision professionnelle.
– Lancement de la campagne; l’offre de service est un outil qui permet de se présenter aisément et d’expliquer son projet. Les réalisations professionnelles légitiment votre offre et vous aident à mettre en avant vos points forts et les compétences que vous offrez. Les entretiens sont préparés ensembles de sorte que vous vous sentez en confiance avant de les aborder.
– Aide à la décision et accompagnement pendant la période d’intégration : une autre période de doute pour le choix final. En vous aidant à analyser et à rationaliser vos critères de choix, la décision devient plus facile à prendre. Jacques continue de vous suivre à vos débuts et reste un précieux conseil pendant la période d’intégration et même après…
Grâce à cet accompagnement j’ai eu une transition très courte (3 mois) et j’ai pu rebondir dans la société qui figurait en première place dans les cibles de mon offre de service.
THIERRY
Démarrage 5/2/2012 – Signature 3/9/2012
HARWELL MANAGEMENT Sénior manager
Comme convenu lors de notre dernier point téléphonique tu trouveras ci-dessous mon ‘Post-Mortem’ relatif à notre collaboration : 3/1/2007 de constats personnels que je souhaitais partager avec toi.
– la distance ne nuit pas à la qualité des échanges et aux conseils que tu peux apporter,
– j’ai grandement apprécié la qualité de ton relationnel, avec toi on est rapidement « à l’aise », le courant passe, tu sais créer un climat propice aux échanges, tu es vraiment ouvert sur l’autre…
– l’immersion à « La Borde » est primordiale pour la suite du coaching, on peut sortir de son contexte quotidien pendant tout un WE, c’est vraiment bénéfique, on est plus le même ensuite, on reprend confiance en soi et en l’avenir…on fait le tri dans sa tête,
– j’ai apprécié ta disponibilité, ta capacité d’écoute et de recul, tu nous pousses à se poser la ‘vrai’ question et à trouver nous-mêmes la réponse,
– tu es un réel ‘apporteur d’idées’, avec toujours une proposition concrète, une bonne pratique, par rapport à une situation donnée,
– tu as un réseau étendu, cela peut parfois faciliter l’ouverture de certaines portes,
– il faut aussi être réaliste, faire son chemin avec toi a un coût, il faut le voir comme un investissement parfois rendu nécessaire par la situation, qui s’avère largement rentable au regard du résultat obtenu,
– il faut être prêt à passer outre certaines réticences ou à priori, notamment au regard de certaines pratiques proposées qui parfois peuvent sembler difficile à appliquer, mais avec le recul elles s’avèrent pertinentes et appréciées de notre interlocuteur.
Voilà en quelques lignes un condensé de mes principales réflexions.
En espérant que ces informations te seront utiles.
Amitiés,
Thierry
PHILIPPE B
Démarrage : 2/9/2011 – Signatures : 14/12/2011 et 13/4/2012
NATURGIE FAVOLS DG
L’importance de l’envie et du plaisir dans la démarche
Se présenter en tant qu’offreur de service et pas demandeur d’emploi, je n’y aurai pas pensé de moi-même.
Dans les deux contacts approfondis, j’ai expliqué ce que je peux apporter plutôt que de répondre à ce qu’ils attendent, c’est quelque chose qui a attiré l’attention et fait la différence.
J’ai beaucoup apprécié ton écoute active avec les questions : comment tu le sens et qu’est-ce que tu en dis. Au début, ça m’énervait un peu, ensuite ça revenait et quelquefois ça m’agaçait un peu mais ça m’a fait du bien.
Et du coup je m’en sers maintenant, la question je la pose et c’est très efficace.
Je me replonge de temps en temps dans les différentes notes que j’ai prises et ça me ressert.
L’importance de poser des questions et de ne pas toujours se sentir obligé de répondre à toutes les questions mais répondre par une autre question.
En termes de timing, ça a été efficace
De aout à mi avril avec les entretiens en mars.
Quand d’Anchald dérange avec ses recommandations, il faut lui faire confiance parce qu’en fin de compte ça se retourne en un avantage et élément différenciant.
C’est très agréable après avoir pris le poste de faire des points réguliers, planifiés et organisés pendant 6 mois, c’est rassurant et aussi efficace que le travail d’avant. Je l’ai dit à mon nouvel employeur ça a aussi rassuré mon nouvel employeur par rapport à mes points à améliorer.
LAURENT
Démarrage : 12/6/2013 – Signature : 20/12/2013
VITAFRAIS Directeur commercial
Cher Jacques,
Un petit temps de répit dans le flot du quotidien pour t’adresser tous mes meilleurs vœux pour cette année 2015.
Comme promis, voici, ce que je me propose d’écrire comme recommandation à ton endroit.
Suite à un plan social dans ma précédente entreprise, j’ai demandé à Jacques d’Anchald de m’accompagner afin de relancer ma carrière professionnelle.
Au-delà des outils précieux que nous avons bâtis ensemble, je retiens de Jacques et de son coaching 3 points essentiels :
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- Libérer la parole et Redonner confiance en soi :
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Après la sortie de ma précédente entreprise, j’étais assez déstabilisé, doutant parfois de mes compétences avec une estime de soi fragilisée.
Jacques m’a écouté. Sans jugement de valeur, tout en me challengeant sur mon approche de l’entreprise et ma vision des rapports humains dans celle-ci, il m’a permis de me « remettre en selle » et de croire en mes capacités.
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- Se mettre en mouvement.
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Alors j’ai pu me mettre en mouvement, et entrer dans une dynamique nouvelle sans changer de personnalité ou de façon d’être !
Qu’est-ce que cela signifie ?
Aves les outils que nous avons co-construits, je suis devenu un « apporteur de solution », en face des chefs d’entreprise que je rencontrais ; « Je suis là pour parler business avec vous… comment puis-je vous aider ? »
Je n’étais pas (plus) un quémandeur d’emploi mais un « offreur de services » !
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- Se centrer sur l’individu plutôt que sur le problème :
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« Comment réagis-tu face à cela… ; qu’est-ce que cela te fait quand je te dis cela ? Que ressens-tu face à cette idée ? sont les quelques verbatim dont Jacques use et abuse comme un gimmick dans les coachings hebdomadaires.
Et Oui, bon sang mais c’est bien sûr !
S’adresser aux « tripes » plutôt qu’à « la pensée seule » pour obtenir une réponse « vraie » -et non filtrée par l’intellect- de son interlocuteur et pouvoir ensuite construire et avancer avec lui.
Je retiens cela comme un des fondamentaux du management, que j’applique au quotidien pour travailler encore mieux chaque jour avec les différents collaborateurs de l’Entreprise.
FRÉDÉRIC
Démarrage : 2/9/2015 – Signature : 18/1/2016
CNES chargé de mission
Bonjour Jacques.
A travers les quelques lignes qui suivent, je voudrais te remercier pour le travail réalisé ensemble depuis bientôt 6 mois et faire un point de situation sur ce que j’en tire.
L’objectif premier a été atteint en retrouvant un emploi qui répond pleinement à mes attentes. En l’occurrence, j’ai rejoint le CNES depuis le 18 janvier 2016 comme chargé de mission auprès du Directeur de l’Innovation, des Applications et de la science. C’est le fruit du travail de fond fait depuis début septembre, qui se poursuit lors de cette phase d’intégration et dont l’efficacité doit beaucoup à la démarche que tu proposes.
La force fondamentale de la méthode est qu’elle ne cherche pas à faire entrer les individus dans une grille de lecture forcément limitée et à leur apporter des réponses. Elle permet au contraire, par la bienveillance et une écoute sincère et attentive, de faire s’exprimer la richesse de chacun en l’obligeant à poser des mots sur ses envies, ses sensations, les réponses concrètes que chacun porte en soi aux questions concrètes auxquelles il est confronté au quotidien. Le fait que la méthode se focalise sur les réponses concrètes à des questions concrètes que la personne porte en elle et non sur les problèmes est un formidable levier d’efficacité. J’y reviendrai plus loin.
La première étape a été la définition de mon offre de service et la mise en perspective de mon parcours professionnel à travers un CV et un recueil de réalisations marquantes dès la première semaine de notre parcours commun. Dans cette phase de transition, cet exercice sur les réalisations marquantes m’a permis d’identifier les moments où j’avais pris du plaisir, ce qui en était la source et en quoi j’avais pu construire sur ces temps forts et comment ils pourraient nourrir mon offre de service. Ce « livrable » est en lui-même un outil d’échange très original avec les professionnels rencontrés car il permet d’exprimer simultanément ce que j’ai envie d’apporter de façon concrète et spécifique à la société, autrement dit ce que j’ai envie de faire, ainsi que ma compréhension des besoins et du « marché » correspondant. Cette façon d’entrer en relation et d’aborder un recrutement est certes perturbante pour la plupart des interlocuteurs qui travaillent habituellement en mode fiche de poste/CV mais il est très riche si ces mêmes interlocuteurs acceptent d’entrer dans une logique différente qui consiste à mettre en regard de leurs enjeux prioritaires l’offre de service étayée par le CV et les réalisations marquantes. J’ai pu constater ainsi qu’il est possible construire des missions qui répondent de façon optimale aux intérêts et aux envies des deux acteurs et qui ait pour cette raison toutes les chances d’être pérenne.
Au regard de mes expériences managériales et de collaborateur dans des environnements très divers, je suis convaincu que cette démarche peut constituer un outil formidable dans un dispositif de gestion des talents au sein d’une organisation, notamment dans la gestion des forts potentiels.
Le deuxième volet de notre cheminement repose sur les séances hebdomadaires de coaching. C’est lors de ces séances que nous abordons les questions concrètes auxquelles je suis confronté, dans ma recherche d’une nouvelle dynamique professionnelle au départ, dans la phase d’intégration au sein du CNES que je vis aujourd’hui. Le fait de prendre cette heure chaque semaine a été, comme dit plus haut, un formidable gain de temps et d’efficacité. Il m’a obligé à la fois à formuler clairement et simplement les problèmes concrets du moment auxquels je devais apporter une réponse sans entrer dans une longue description analytique et à oser formuler les réponses que je portais en moi. Je dis oser car si souvent notre travail a abouti à ce qui m’est apparu être des évidences auxquelles je n’avais pas spontanément pensées, j’ai aussi dû accepter de me faire bousculer avec bienveillance pour aboutir dans tous les cas à des solutions avec lesquelles je me suis senti parfaitement à l’aise et dont la mise en œuvre n’en a été que plus pertinente.
Le troisième volet de ce parcours passe par les séminaires d’entrainement au coaching. Outre l’élargissement de mon réseau et un complément aux séances hebdomadaires, c’est un lieu unique d’appropriation de la méthode pour être moi-même un manager mieux centré sur les personnes avec lesquelles je travaille. Le fait de se coacher les uns les autres en grandeur nature avec une supervision et de partager nos expériences pratiques crée une sorte de compagnonnage. Je constate au quotidien des progrès concrets en termes d’efficacité individuelle et collective.
Merci donc encore. Très sincèrement,
Frédéric
JEAN-MARIE, 49 ans
Démarrage : 7/10/2014 – Signature : 2/4/2015
La reconversion, ou transition professionnelle, est un défi majeur, une étape significative de la vie professionnelle, personnelle et même, le cas échéant, familiale. C’est comme cela que j’ai vécu cette longue mais belle période de mouvement. Les « experts » diront que cette grande traversée dure à peu près dix-huit mois à deux ans si l’on prend en compte la phase initiale dite de deuil, préalable a priori indispensable à toute démarche de ce type. J’ai eu la chance de ne pas avoir à vivre cette phase de deuil, ayant toujours été libre dans ma tête, libre de mes actes et de mes choix. Point de deuil pour moi donc même si j’ai décidé il y a deux ans de me remettre en mouvement et de quitter la Marine pour retrouver ailleurs ce à quoi j’aspirais au plus profond de moi. J’ai donc tout simplement quitté ma zone de confort après 28 années merveilleuses au sein de cette magnifique institution qu’est la Marine nationale. Manager des équipes, transmettre au autres, les plus jeunes notamment, servir et être au contact permanent d’un client, évoluer dans un contexte internationale, être en mouvement permanent, voilà cinq des six piliers sur lesquels je voulais construire ma nouvelle vie. Le sixième était tout simplement l’envie de vivre dans un environnement hors du commun, un peu exceptionnel, un peu « magique ».
Voilà ce que je voulais faire…demain, pour me faire plaisir aussi et le plus longtemps possible.
Soit, mais par où commencer ? L’hôtellerie de haut de gamme ? Mais bien sûr ! J’ai toujours été fasciné par cet environnement exceptionnel qui me semblait parfaitement répondre à ces six aspirations profondes. En avant donc ! Je prends mon bâton de pèlerin et visite une multitude de directeurs de palaces et autres grands hôtels, mais aussi des plus modestes. Cette ballade au demeurant très sérieuse est un moment exceptionnel de la vie. J’y rencontre des gens passionnants et passionnés, de grandes dames et de grands monsieurs, des petits aussi et enfin, l’incontournable légion de petits cons que l’on retrouve partout, ceux qui se protègent de je ne sais quoi et qui vous répondent que le projet n’a aucun sens :
« mais vous n’avez pas fait d’école hôtelière ? »
Je ne parle pas des professionnels du coaching, les « certifiés », ceux « qui savent ». J’en ai pourtant rencontré et payé, parfois cher, de ces experts confirmés. Certains valaient le déplacement et les autres non :
« mais ton projet n’a aucune chance…tu n’as pas fait d’école hôtelière. Pourquoi ne pas réfléchir aux métiers de la sécurité, des ventes d’armes ? Tu as pensé à la marine marchande, au compagnies de croisière, etc. ». Bel effort pour un coach !
Oui ! Pourquoi pas ? Mais ce que je veux faire demain, ca n’est pas cela ! Alors m’accompagnez-vous ou non ?
Et comme un ou deux patrons de palaces parisiens m’ont dit qu’il fallait continuer, je n’ai pas lâché. Point de coach à ce stade mais peu importe. Il suffit d’être en mouvement permanent. Je poursuis donc mon chemin de Damas et rencontre, rencontre toujours : le mouvement !
Et puis une piste, puis deux, par ci par là ; une rencontre chez Accor, des gens exceptionnels qui croient au projet,…les choses avancent lentement et je suis au milieu du gué le jour ou je quitte la marine ce 1er septembre 2013. Je suis plutôt confiant et me convaincs que si je préserve cette dynamique, cela marchera. Il faut donc y croire et puis je n’ai plus le choix. Le doute est omniprésent mais je le chasse systématiquement. Je me donne jusqu’au mois d’avril pour décider de changer de voie. Mais il me faut être accompagné pour cette dernière phase active. Je veux quelqu’un qui me bouscule, un professionnel de la vie d’entreprise, un homme qui a aussi l’expérience de la vie et quelqu’un de plus ancien que moi. J’ai 49 ans et ne conçois plus d’être accompagné par un bambin en col blanc qui m’explique comment rédiger mon CV, construire mon projet professionnel, réfléchir sur moi, sur mes compétences, mes acquis, blabla, et caetera, et caetera.
Je veux un coach ! Un cocher ! Comme celui qui fouette son canasson. On n’a rien inventé.
Et je rencontre d’Anchald à une foire au coaching organisée par l’association de mes anciens à qui je dois au passage beaucoup.
D’Anchald sort du lot, c’était déjà un bon point. Il cultive cette différence. C’est aussi son marketing. Pas de cravate, pas rasé, un peu débonnaire….je scrute le gars. Il joue sa partition et le fait très bien là où quelques-uns se sont plantés. Il m’intéresse et m’amuse aussi car il provoque et dérange. Son « approche» m’interpelle mais je reste encore prudent Il est peut-être dans le fond comme tous ces sculpteurs de fumée, professionnels certifiés (par qui d’ailleurs ?) ou non du coaching. Nous nous retrouvons à plusieurs reprises et puis nous décidons finalement mutuellement de faire un bout de chemin ensemble. Les premières séances sont fructueuses. J’en ressors systématiquement en ayant avancé d’un pas. C’est l’essentiel ! Avec d’Anchald, c’est très simple : pas de paperasse (ou du moins le minimum indispensable, ses trois outils) ni d’introspection. Fi du passé, des problèmes et des échecs ! Ca n’est pas le sujet ! Il ne pose qu’une question :
« que veux-tu faire demain de ta vie ? »
« J’ai bien dit faire et non pas être ».
Et puis l’on tisse autour, pas à pas. On construit son chemin.
Avec d’Anchald, on est dans le mouvement. On doit lui rendre des comptes. Il vient vous chercher, vous rappelle pour savoir ce que vous avez fait ces trois derniers jours. D’Anchald vous engueule mais on peut, il faut, aussi lui répondre. C’est monsieur tout le monde. Je ne suis pas toujours d’accord avec lui et lui dit très clairement. Il écoute et prend en compte. Il se corrige aussi.
Il vous demande de téléphoner sans tarder au contact que vous devez appeler depuis trop longtemps déjà et raccroche en vous laissant une demi-heure. Pas le choix ! On appelle contraint et forcé le contact et tout fonctionne. Ça marche ! En tous cas ça a marché avec moi. J’ai très certainement gagné du temps, deux à trois mois sans doute, et donc de l’argent, eh oui !
Avec d’Anchald, on se centre sur l’autre et sur l’autre seulement, sur la personne qui vous reçoit surtout. On n’est pas là pour expliquer à cette personne que l’on a fait l’Ecole navale et qu’on est le meilleur mais pour lui montrer qu’elle est au centre du sujet et que vous allez lui offrir (ou plutôt lui vendre) vos services. On se place au même niveau que son interlocuteur et non pas à celui du quémandeur, du demandeur d’emploi.
« A 50 ans, on n’a plus rien à prouver à qui que ce soit ! »
Certes mon brave Jacques. Mais c’est pas facile tout cela ! Et c’est tellement vrai pourtant. Jacques essaye donc de libérer et de rééduquer.
Jacques m’a aidé à atteindre ma cible. Il est de ceux, rares, à avoir cru en moi. J’ai été recruté en avril 2015 par ACCOR à Londres après un long parcours de rencontres. Je suis directeur adjoint d’un des Novotel de la capitale. J’ai un an pour faire mes preuves et peux espérer prendre à l’issue la direction d’un hôtel de la marque. Mais chaque chose en son temps et la prudence reste de rigueur. Rien n’est gagné ! Ici, comme partout, rien n’est jamais acquis. Jacques au passage m’accompagne encore toutes les semaines au téléphone. Il me conseille et m’écoute. Il m’est utile. Il ne compte pas ses heures et c’est cela aussi la différence. Mon projet est aussi le sien.
Jusqu’à ce jour, tout s’est finalement très bien passé. Inch Allah !